15 actions écologiques faciles à mettre en place au quotidien suite au rapport du GIEC
Rédigé par Victoire Satto
Le 21 août 2021
Minutesde lecture
Que vous soyez lanceur·euse d’alerte depuis des années ou récemment tombé·e de votre chaise à la suite de la publication du dernier rapport du GIEC : bienvenue ! Personne n’est trop petit pour avoir un impact positif ou à minima limiter son empreinte sur l’environnement. Voici une liste de quelques actions simples à mettre en place dès la fin de la lecture de cet article pour agir à l’échelle individuelle.
Lire la synthèse du 6ème rapport du GIEC
15 actions écologiques faciles à mettre en place suite au rapport du GIEC
Se poser des questions, pour tout, tout le temps
Voici sans doute la plus difficile des habitudes à prendre, qui deviendra en 21 jours (durée habituellement requise pour mettre en place un changement durable dans son quotidien) votre plus puissant allié. L’éthique est une notion très personnelle, le dénominateur commun à notre éthique, c’est l’interrogation. A tous les étages, à chaque action entreprise, il faut poser des questions à soi comme aux marques : qui a fabriqué ce vêtement ? Ce légume ? Cet objet ? Où va mon argent ? Y’a t’il une option plus responsable ? Sans emballage ? Plus locale ? De seconde main ? Bénéficiant d’une certification ? Qu’il s’agisse d’un sac à main, d’un pain de savon ou d’un fournisseur d’énergie, nos choix sont des actes politiques.
Calculer son empreinte carbone, pour savoir d’où on part et où agir efficacement
Il existe pour cela de nombreux sites gratuits et accessibles en ligne, tels que, par exemple : Greenly, myCO2, Reforestaction, WWF…
Prendre significativement moins l’avion
Notre article détaillé sur le sujet est à lire ici. Il est indispensable de limiter nos déplacements au strict minimum pour des distances maximum, c’est-à-dire par exemple un long courrier tous les deux ans. Pas punitif pour autant ! A nous de faire preuve d’inventivité pour vivre des micro-aventures locales, on vous conseille de parcourir les offres de Chillowé, Les Others ou encore les sites comme WeGoGreeR pour vous inspirer. Prendre significativement moins la voiture : train et vélos doivent devenir des réflexes quotidiens (plus d’infos dans notre article dédié).
Changer de fournisseur d’énergie
Non seulement c’est bénéfique pour la planète mais vous ferez des économies et contribuez directement à fragiliser – donc impulser le changement – les fournisseurs conventionnels. Deux fournisseurs de confiance engagés pour l’écologie : Ilek, Enercoop… Il en existe d’autres !
Manger significativement moins de viande
Cela a été scientifiquement démontré : des légumes importés d’Amérique Latine sont beaucoup moins gourmands en énergie qu’une viande de bœuf limousine quand on est français. Opter pour un régime végétarien est, avec l’arrêt de l’avion, la façon la plus efficace de limiter son empreinte carbone. Ceci est principalement lié à l’impact de l’élevage et de l’agriculture intensive nécessaire pour alimenter les animaux. Vous pouvez facilement réduire sans l’arrêter la consommation de viande, rouge en particulier.
Acheter en circuit-court, si possible directement au producteur, de saison
On vous voit venir… Pas facile de courir entre le marché, la Biocoop et la boutique de vrac ? On a la solution, ça s’appelle une AMAP : Association pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne. Les AMAP établissent un lien direct entre un exploitant agricole de proximité et des consommateurs. Elles proposent des paniers de légumes et fruits locaux et de saison, mais sont aussi des relais pour d’autres biens de consommations ménagers ou alimentaires produits à proximité. Le paiement s’effectue en avance pour un ou plusieurs mois. Ainsi vous soutenez les producteur·ice·s en leur évitant d’avancer des frais de trésoreries pour leurs exploitations d’élevages, agricoles, leurs activités artisanales ou industrielles.
Bannir les bouteilles en plastique
La loi contre le plastique à usage unique recule ? Les citoyen·ne·s avancent ! Les bouteilles en plastique sont à bannir de notre quotidien. L’eau en bouteille n’a pas de raison d’être dans les pays où celle du robinet est potable. De nombreuses alternatives existent pour une gourde en matériaux non toxiques, dont certaines fabriquées en France. Go !
Recycler consciencieusement et efficacement ses déchets
Vous êtes (encore) perdu·e ? On a fait un guide récap du tri pour vous aider à faire les bons choix dans la jungle des couleurs et des pictogrammes. Cela vaut aussi pour le textile, les chaussures et le linge de maison. Chaque chaussette jetée au bon endroit compte. Vous trouverez des tips pour donner une seconde vie à vos vêtements ici et les points d’apports volontaires pour la collecte des sur le site de Refashion. Vous pouvez aussi les échanger contre des bons d’achats pour des ventes privées auprès de marques éthiques, via Redonner.
Opter pour des ampoules basse consommation, optimiser l’isolement de son habitat
La pollution intérieure est une grande inconnue, très peu mesurée en dehors des chambres d’enfants où elle peut être jusqu’à 40 fois plus élevée qu’à l’extérieur… Meubles en matières synthétiques, apprêts et vernis toxiques, mais aussi linge de lit et matelas sont responsables de la libération de COV (Composés Organiques Volatiles). Il est possible de dépolluer son intérieur en changeant de décoration, de matelas ou de parure de draps !
Par ailleurs, optimiser l’isolement de son habitat permet de le préserver de la chaleur et de limiter les pertes énergétiques. On chauffe et on climatise moins. L’épargne énergétique est souvent associée à celles de nos deniers…
Aller vers plus de sobriété globale : collectionner les émotions plus que les objets !
Nous avons partagé plusieurs réflexions à ce sujet : concernant les fêtes de Noël, concernant le Black Friday ou encore lors de la Fashion Revolution Week de 2020. Pour l’économiste Jean-Paul Raillard au micro de notre podcast, il s’agit de la question simplement philosophique de l’Être : sommes nous fait·e·s pour vivre ou consommer ? On vous laisse en juger.
S’informer au sujet du changement climatique et des alternatives
Via médias spécialisés (hey !), des blogs comme Bon Pote, des podcasts comme ON(WARD) FASHION, Sismique, Basilic, Vlan!, Présages ou ThinkerView pour les plus téméraires, mais aussi des livres et essais d’expert·e·s, conférences publiques, des comptes Youtube et Instagram comme Vert Chez Vous par Swann Périssé, Girl Go Green, Maison Minimaliste Zéro-Déchet, Sortez Tout Vert… Du politique @raphaelglucksman, du méga influenceur @HugoClément au micro-compte comme @lejeuneengagé : tous les moyens sont bons !
Se former
Zéro-déchet, couture, autosuffisance alimentaire… Il existe de multiples solutions physiques ou digitales pour rejoindre des communautés de sachant·e·s dispensant des formations pour un mode de vie davantage autonome, moins dépendant de la grande consommation, et ce, qu’il s’agisse de réparer ses vêtements ou les entretenir pour les faire durer ou de découvrir comment.
Il peut s’agir d’ateliers lors évènements ponctuels comme ceux organisés par La Fresque du Climat ou Wonderland, au sein d’associations locales ou de grande envergure (de l’AMAP du coin à Greenpeace), via des plateformes comme Edeni / Zero Waste France / La Terre de nos Enfants.
Mener des actions locales
S’engager, transmettre ce que l’on a appris au point 11 !
Partager ses connaissances et son enthousiasme
Il faut du temps, de la bienveillance et de la pédagogie pour générer un changement durable. Être dans une position d’écoute empathique permet de comprendre l’autre, de ne pas le juger et de l’amener plus sereinement à écouter à son tour ses convictions et conseils.
Et s’il fallait prioriser ?
Les transports d’abord, ensuite le bâtiment et l’isolation, puis l’alimentation et les biens de consommation.
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