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22 actions écologiques immédiates pour réduire son empreinte carbone

Boîte à outils pro-climat

Réduire significativement son empreinte carbone consiste en un acte simple : acheter moins. Il ne s’agit pas d’adopter une approche punitive et restrictive en toutes choses. Lorsqu’un achat est nécessaire, comparer les marques et les produits à la recherche des plus durables est la bonne démarche et ces marques ont besoin de soutien pour évoluer,  gagner en place de marché face aux pollueurs. Mais avant même de consommer mieux, au quotidien, nombreuses sont les petites actions à mettre en place pour réduire son impact individuel et celui de sa famille. Nos déplacements, notre alimentation, nos engagements pour la vie citoyenne ou associative, sont à changer dès aujourd’hui. Que vous soyez lanceur·euse d’alerte depuis des années ou récemment tombé·e de votre chaise à la suite de la publication du dernier rapport du GIEC : bienvenue ! Personne n’est trop petit pour limiter son empreinte carbone efficacement. Voici une liste de 22 actions simples. 

Lire la synthèse du 6ème rapport du GIEC

Un mode de vie durable, c’est quoi ?

Green, durable, éco-responsable… Des adjectifs phares des campagnes de communication de toutes les marques, particulièrement depuis que la canicule est un témoin tangible du réchauffement climatique et offre un aperçu des désagréments prévisibles dans nos vies pour les années à venir… Ça ne vous fait pas rêver ? Nous non plus. Malheureusement, nous n’allons pas encore vers une réduction de notre dépendance à l’énergie, principalement d’origine fossile, principalement parce qu’on produit trop de biens de consommation, isolons mal nos logements et ne limitons pas nos déplacements, qui sont les principaux pôles de dépense énergétique à l’heure actuelle en Occident.

Un mode de vie durable s’attache à éviter d’épuiser les ressources naturelles planétaire en réduisant la demande en eau, en énergie, en matériaux dérivés des arbres et énergies fossiles ou non renouvelables (gaz, charbon, pétrole etc). Cela signifie créer le minimum de déchets et privilégier l’utilisation de ressources renouvelables, afin de consommer ce dont la population actuelle a besoin, sans grever la vie des générations futures. Mal barré, nous sommes d’accord, quand on sait que le jour du dépassement est atteint en plein été et de plus en plus rapidement chaque année. 

Les avantages collatéraux d’une planète en bonne santé 

Moins de gaz à effet de serre, moins de déchets, moins de déforestation, des océans en meilleure santé, moins de particules de plastiques dans nos organismes (poumons, utérus, au choix…). .. L’état de l’Environnement conditionne directement le niveau de santé des populations ;  ce qui est aujourd’hui démontré et défendu par les médecins, dont les membres de l’association Alliance Santé Planétaire. Autrement dit : pas de santé humaine sans santé du Vivant dans son ensemble.
La pollution est également responsable d’une réduction drastique de notre capacité à nous reproduire, nombre d’entre nous connaissent aujourd’hui cette problématique, intimement liée au réchauffement climatique.

Par ailleurs, en réduisant notre dépendance aux objets, nous nous concentrons sur les expériences et les émotions, qui nous rendent plus heureux·ses, preuve scientifique à l’appui

Alors, un mode de vie durable, on s’y met ? Voici 22 actions écologiques immédiates pour réduire son empreinte carbone

RÈGLES GÉNÉRALES 

1) “Too small to fail” : commencer par un petit  geste, mais commencer aujourd’hui

Peut-être LA chose la plus importante à retenir : les petits gestes s’additionnent, et rapidement. Si vous entamez un changement de vie radical, vous ferez des erreurs (comme être carencé·e en passant au végétarisme, il  y aura un effet rebond (arrêter net d’acheter de la fast fashion quand on est addict présente un grand risque de rechute aiguë !), vous tiendrez difficilement dans la durée. Choisissez une ou plusieurs actions à votre portée et engagez-vous à la tenir 21 jours, durée requise pour installer une nouvelle habitude.

2) Calculer son empreinte carbone

Avant de savoir comment et quoi réduire, mesurer ! Simuler son empreinte carbone et la mesurer prend cinq minutes chrono et c’est gratuit. Il existe de nombreux sites spécialisés et crédibles, tels que, par exemple : L’outil MyCO2 (présenté par Florian Palluel dans Le Téléphone Vert), Greenly, Reforestaction, WWF.

3) Se poser des questions, pour tout, tout le temps

Voici sans doute la plus difficile des habitudes à prendre, qui deviendra votre plus puissant allié. L’éthique est une notion très personnelle, le dénominateur commun à notre éthique, c’est l’interrogation. A tous les étages, à chaque action entreprise, il faut poser des questions à soi comme aux marques : qui a fabriqué ce vêtement ? Ce légume ? Cet objet ? Où va mon argent ? Y’a t’il une option plus responsable ? Sans emballage ? Plus locale ? De seconde main ? Bénéficiant d’une certification ? Qu’il s’agisse d’un sac à main, d’un pain de savon ou d’un fournisseur d’énergie, nos choix sont des actes politiques.

4) S’informer

Pour agir efficacement et relayer des messages intelligents, il faut passer par la case information, auprès de sources crédibles. 1200 articles et infographies sont disponibles sur The Good Goods !
En résumé et pour commencer : La synthèse du rapport du GIEC  sur le climat, le rôle des énergies fossiles sous-estimé dans la mode, l’impact de l’avion, de nos lessives, optimiser l’électroménager pour consommer moins d’énergie… On vous laisse creuser ! 

Cela passe aussi par d’autres médias spécialisés bien sûr, des médias comme Bon Pote, des podcasts comme ON(WARD) FASHION, Sismique, Basilic, Vlan!, Présages ou ThinkerView pour les plus téméraires, mais aussi des livres et essais d’expert·e·s, conférences publiques, des comptes Youtube et Instagram comme Vert Chez Vous par Swann Périssé, Girl Go Green, Maison Minimaliste Zéro-Déchet, Sortez Tout Vert… Du politique @raphaelglucksman, du méga influenceur @HugoClément au micro-compte comme @lejeuneengagé : tous les moyens sont bons !

5) Se former

Zéro-déchet, couture, autosuffisance alimentaire… Il existe de multiples solutions physiques ou digitales pour rejoindre des communautés de sachant·e·s dispensant des formations pour un mode de vie davantage autonome, moins dépendant de la grande consommation, et ce, qu’il s’agisse de réparer ses vêtements ou les entretenir pour les faire durer ou de découvrir comment.

Il peut s’agir d’ateliers lors évènements ponctuels comme ceux organisés par La Fresque du Climat ou Wonderland, au sein d’associations locales ou de grande envergure (de l’AMAP du coin à Greenpeace), via des plateformes comme Edeni / Zero Waste France / La Terre de nos Enfants.

6) Apprendre à repérer le greenwashing

On vous donne les clés dans cet article concernant la mode, mais les règles sont universelles. Le greenwashing est partout. Les adjectifs “éco”, “vert ou green”,  “durable,  responsable”, “recyclé, recyclable“, “naturel”,  “compostable” ont la hype et les gourous du marketing en abusent. Heureusement, la loi est en train de changer et les allégations écologiques des marques devront être prouvées d’ici 2023, l’Affichage Environnemental étant rendu obligatoire (on parle ici de produits de mode).

7) Aller vers plus de sobriété globale : collectionner les émotions plus que les objets !

Nous avons partagé plusieurs réflexions à ce sujet : concernant les fêtes de Noël, concernant le Black Friday ou encore lors de la Fashion Revolution Week de 2020. Pour l’économiste Jean-Paul Raillard au micro de notre podcast, il s’agit de la question simplement philosophique de l’Être : sommes nous fait·e·s pour vivre ou consommer ? On vous laisse en juger.

8) Partager ses connaissances et son enthousiasme

Il faut du temps, de la bienveillance et de la pédagogie pour générer un changement durable. Être dans une position d’écoute empathique permet de comprendre l’autre, de ne pas le juger et de l’amener plus sereinement à écouter à son tour ses convictions et conseils.

LES DÉPLACEMENTS

9) Repenser notre mobilité

Marcher, emprunter les escaliers et faire du vélo de banlieue sont quelques-uns des moyens les plus simples de se déplacer de manière plus durable. Parce qu’ils ne nécessitent aucune énergie que la nôtre, n’émettent absolument aucun gaz à effet de serre tout en aidant à améliorer votre propre santé cardiovasculaire. Si la distance rend la marche ou le vélo hors de question, les vélos et scooters électriques, les transports en commun ou le covoiturage sont de bonnes alternatives. 

Pour les trajets longs, les weekends, les vacances, pas besoin de posséder un véhicule qu’on n’utilise que quelque fois par an. Le leasing et la location ponctuelle permettent de faire vivre plusieurs vies à ces moyens de déplacement très polluants à produire et encore complexes à recycler.

Le cas particulier de l’avion

Au top 3 des actions écologique immédiates : cesser de prendre l’avion, ou réduire drastiquement son usage de sorte que la pollution. qu’il génère entre dans le total de 2t CO2eq/ par personne et par an qu’un citoyen·ne du monde peut dépenser. Par exemple, un vol A/R Paris New-York correspond à 2 tonnes… Il faut donc effectuer au maximum ce trajet une fois tous les 2 à 3 ans (et seulement ce trajet !) et être attentif·ve aux autres dépenses. Notre article détaillé sur le sujet est à lire ici. Il est indispensable de limiter nos déplacements au strict minimum pour des distances maximum, c’est-à-dire par exemple un long courrier tous les deux ans. Pas punitif pour autant ! A nous de faire preuve d’inventivité pour vivre des micro-aventures locales, on vous conseille de parcourir les offres de Chilowé, Les Others ou encore les sites comme WeGoGreeR pour vous inspirer. Prendre significativement moins la voiture : train et vélos doivent devenir des réflexes quotidiens (plus d’infos dans notre article dédié).

LES VÊTEMENTS

10) Renseignez-vous sur la mode éthique

Bien que la définition de la mode responsable soit complexe et l’éthique propre à chacun·e, une chose demeure certaine : la fast et l’ultra fast fashion polluent massivement, exploitent les travailleurs et majoritairement les jeunes femmes et sont anti-féministe sur toute la chaîne de valeur (y compris pour les consommatrices qui posent sur leur peau des vêtements toxiques, sont perpétuellement insatisfaites de leur corps ou de leur image et y laissent leurs économies…). La mode véritablement durable (également appelée mode « éthique » ou « mode lente ») prend en compte le cycle de vie complet d’un produit de la graine de coton ou goutte de pétrole à votre dressing, et tente de le réduire au maximum. Ces marques encouragent la réparation, la seconde main, la location : c’est-à-dire toute initiative circulaire qui tend à faire durer et/ou donner plusieurs vies au vêtement.

11) Privilégier les options circulaires

Elles permettent de donner une 2ème ou une nième vie à un produit de mode, dont plus de. 50% de l’impact a lieu lors de sa production, sur l’ensemble de son. cycle de vie. Par ici, un super service de location, un autre de réparation, une appli qui recense les solutions circulaires, une box de location pour enfants, des maillots en matières recyclées… à titre d’exemple parmi nos contenus sur le sujet ! Une question ? Une recherche spécifique ? Ecrivez-nous en commentaire à la fin de cet article.

12) Cela va sans dire… en cas d’achat : soutenir les marques responsables

Notre annuaire de marques éthiques les référence pour vous, par engagements et typologie de produits.

13) Acheter bio certifié GOTS dès qu’on peut

Cela concerne les vêtements, la literie, le linge de maison… Les textiles et produits finis biologiques certifiés GOTS respectent des normes environnementales strictes tout au long du processus de production. Le coton biologique et d’autres fibres naturelles comme le lin ou le chanvre sont cultivés avec moins d’eau et sans ou très peu de pesticides et d’intrants chimiques toxiques pour la peau comme l’Environnement.

La certification GOTS comprend un volet social assurant le respect de normes de sécurité des conditions de travail et de garanties sociales des travailleur·euse·s du vêtement. C’est à l’heure actuelle la certification la plus exigeante.

14) Interpeler les marques

Via leur Service Après Vente, les réseaux sociaux, par email, en boutique : quels sont vos engagements ? Quelles matières privilégiez-vous ? Où fabriquez-vous ? Quelles sont vos certifications matières/produits finis/dans les usines ? Une réponse fumeuse ou une absence de réponse, on passe son tour ! Soyez-sûr·e·s que la perte des client·e·s + ces questions itératives seront vite prises en compte par les entreprises concernées. Ne sous-estimez jamais votre pouvoir citoyen.

L’HABITAT

15) Changer de fournisseur d’énergie

Non seulement c’est bénéfique pour la planète mais vous ferez des économies et contribuez directement à fragiliser – donc impulser le changement – chez les fournisseurs conventionnels. Deux fournisseurs de confiance engagés pour l’écologie : Ilek, Enercoop… Il en existe d’autres ! L’étape d’après est de faire réaliser un bilan énergétique de son habitat pour une optimisation de l’isolation. Mais ce n’est pas une action immédiate, donc on ne la développe pas ici ! Pour en apprendre davantage sur l’architecture écologique, on vous renvoie à cette interview.

16) Fabriquer ses propres produits ménagers

Lessive, détergents, blanchissants, adoucissants, nombre des produits ménagers et leurs dérivés sont fabriqués avec des composants pétrochimiques, nocifs pour l’Environnement quand ils rejoignent les cours d’eaux et les océans et dont les conséquences sur la santé ne sont pas encore bien connues. Les lessives peuvent être réduites, au plus simple, à des recettes maisons (lierre bouilli, savon de Marseille) et sont également vendues dans le commerce (parfois en vrac !). Sur le compte Instagram C L’air du temps, vous trouverez des tas d’astuces et de recettes prêtes-à-l’emploi !

17) Opter pour des ampoules basse consommation, optimiser l’isolement de son habitat

La pollution intérieure est une grande inconnue, très peu mesurée en dehors des chambres d’enfants où elle peut être jusqu’à 40 fois plus élevée qu’à l’extérieur… Meubles en matières synthétiques, apprêts et vernis toxiques, mais aussi linge de lit et matelas sont responsables de la libération de COV (Composés Organiques Volatiles). Il est possible de dépolluer son intérieur en changeant de décoration, de matelas ou de parure de draps !
Par ailleurs, optimiser l’isolement de son habitat permet de le préserver de la chaleur et de limiter les pertes énergétiques. On chauffe et on climatise moins. L’épargne énergétique est souvent associée à celles de nos deniers… Nos conseils pour rafraîchir sa maison sans clim sont à lire ici.

L’ALIMENTATION

18) Adapter son régime alimentaire, vers un régime végétarien ou végétalien partiel ou total

Cela a été scientifiquement démontré : des légumes importés d’Amérique Latine sont beaucoup moins gourmands en énergie qu’une viande de bœuf limousine quand on est français. Opter pour un régime végétarien est, avec l’arrêt de l’avion, la façon la plus efficace de limiter son empreinte carbone. Ceci est principalement lié à l’impact de l’élevage et de l’agriculture intensive nécessaire pour alimenter les animaux.

Vous pouvez facilement réduire sans l’arrêter la consommation de viande, rouge en particulier. L’élevage intensif est l’un des principaux contributeurs aux émissions mondiales de gaz à effet de serre et est l’une des principales causes de déforestation, de perte de biodiversité et de pollution de l’eau.

Une alimentation à base de végétaux, cuisinée maison et qui favorise les aliments locaux et de saison est la plus écologique possible. On en parle en détail dans cet article. Les bénéfices des recettes anti-gaspillage, une semaine de végétarisme ou un  jour vegan par semaine peuvent s’additionner rapidement. Ne vous sentez donc pas obligé·e·s de tout changer d’un coup.

19) Acheter en circuit-court, si possible directement au producteur, de saison

On vous voit venir… Pas facile de courir entre le marché, la Biocoop® et la boutique de vrac ? On a la solution, ça s’appelle une AMAP : Association pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne. Les AMAP établissent un lien direct entre un exploitant agricole de proximité et des consommateurs. Elles proposent des paniers de légumes et fruits locaux et de saison, mais sont aussi des relais pour d’autres biens de consommations ménagers ou alimentaires produits à proximité. Le paiement s’effectue en avance pour un ou plusieurs mois. Ainsi vous soutenez les producteur·ice·s en leur évitant d’avancer des frais de trésoreries pour leurs exploitations d’élevages, agricoles, leurs activités artisanales ou industrielles.

20) Acheter sans packaging

En vrac dans les magasins alimentaires, avec un sac réutilisable dans les magasins de vêtements et d’objets. En Europe, les déchets d’emballages sont estimés à 77,8 millions de tonnes par an. L’existence de l’emballage est injustifiée dans la majorité des cas. Plus nous refuserons les produits emballés, plus grands seront les efforts des marques pour tendre vers le recyclé, le réutilisable voire s’en passer totalement. 

21) Bannir les bouteilles en plastique

La loi contre le plastique à usage unique recule ? Les citoyen·ne·s avancent ! Les bouteilles en plastique sont à bannir de notre quotidien. L’eau en bouteille n’a pas de raison d’être dans les pays où celle du robinet est potable. De nombreuses alternatives existent pour une gourde en matériaux non toxiques, dont certaines fabriquées en France. Go !

22) Recycler consciencieusement et efficacement ses déchets

Vous êtes (encore) perdu·e ? On a fait un guide récap du tri pour vous aider à faire les bons choix dans la jungle des couleurs et des pictogrammes. Cela vaut aussi pour le textile, les chaussures et le linge de maison. Chaque chaussette jetée au bon endroit compte. Vous trouverez des tips pour donner une seconde vie à vos vêtements ici et les points d’apports volontaires pour la collecte des sur le site de Refashion. Vous pouvez aussi les échanger contre des bons d’achats pour des ventes privées auprès de marques éthiques, via Redonner.

Et s’il fallait prioriser ?

Les transports d’abord, ensuite le bâtiment et l’isolation, puis l’alimentation et les biens de consommation.

 

EN CONCLUSION

Considérer la transition comme une invitation à vivre différemment, pas comme une punition 

Frugalité et résilience ne sont pas “moins” mais “autrement”.
Prenons l’exemple du voyage : la notion de richesse se mesure à la hauteur du potentiel émotionnel, bien plus qu’au nombre de kilomètres ou de cases cochées sur une bucket list. La transition n’est pas synonyme de restriction mais d’opportunité. Celle de faire, par exemple, un grand et fabuleux voyage, désiré, préparé, savouré.
On peut partir en Thaïlande et ramener des souvenirs de dégradation environnementale et humaine à son paroxysme, à un point qu’on ne peut pas envisager…

Il est possible de résister et choisir de faire autrement que poser “5 x 1 semaine par an” vers une destination “au soleil”, hors saison en charter, sur des voies sans relief, balisées par les pas des masses touristiques. La France n’a pas son égal en concentration de paysages divers et époustouflants, sur un territoire aussi peu étendu, à parcourir à vélo ! Une vie ne suffit pas, et l’Europe est à portée de train. 

À chaque génération sa contrainte sans doute, à toutes d’en faire une équation collective à résoudre, en bonne intelligence.
L’avion n’était pas une option pour nos grands-parents…
C’était un réel engagement budgétaire pour nos parents…
Un leurre pour nous qui avons cru pouvoir acheter un bonheur low-cost inauthentique, made in figurines souvenirs en plastique. 

Nous méritons d’être les auteur·e·s de nos propres récits, plus que les héritier·e·s de leurs fables. Nous avons besoin de renouveler les grimoires avec du rêve.

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  1. Et qu’en est il de changer profondément le système basée sur la croissance, en changeant de travail par exemple. Mettre 35h min par semaine à contribution d’une cause vertueuse pour la vie sur terre et moins tournée sur l’argent pourrait être une idée?

    1. Bonjour Marlène,
      Merci pour ce commentaire très pertinent ! Les parties II et III (qui donnera des suggestions d’actions politiques à mettre en place) sont prévues en février et mars 2022 (on en parle dans l’article synthèse du rapport). D’ici là et pour lutter contre l’inaction gouvernementale, bien spur ! Toutes les initiatives citoyennes individuelles ou collectives sont favorables, elles sont d’ailleurs nombreuses. A travers sa chaine Youtube Vert Chez Vous, Swann Périssé à récolté de nombreux témoignages de personnes qui veulent changer ou on déjà changé de vie et agissent concrètement en ville ou à la campagne. C’est réjouissant et qu’il s’agisse d’installer un compost collectif ou de développer une ferme en permaculture, il n’y a pas de petits gestes.

  2. Parmi les fournisseurs d’énergie verte, vous ne mentionnez pas Total Energies qui a une offre très intéressante d’électricité verte (éolien et solaire) avec des heures super creuses (-50% la nuit) vraiment intéressant pour charger une voiture électrique. BTW je ne travaille pas chez Total Energies 😉

  3. Bonjour, je découvre vos 15 actions et j’apprécie votre implication à guider en tratuisants les engagements simples à mettre en place pour chaque citoyen et devenir un consom’acteurs. Il est essentiel de se poser des questions et de ne pas toujours succomber à la facilité, “j’ai l’habitude, j’ai toujours fait comme cela, etc…”, vous le dites bien, tout le monde peut et se doit de participer. C’est un enjeux de société.Je trouve cependant que le dernier point : “Et s’il fallait prioriser?” dessert votre approche. Je proposerai plus un mini questionnaire pour que chacun fasse le point sur ses habitudes, ses besoins, ses possibilités, et de là comprendre quelles actions peuvent être mise en place des demains, dans le mois, sur l’année, seul, en famille, dans un groupe, les alternatives qui existent, celles accessibles, etc.

    1. Bonjour Céline,

      Merci pour votre réponse ! Oui c’est une excellente idée. Nous présenterons aussi prochainement un outil pour calculer individuellement ses émissions et repartir avec une liste de recommandation de bonnes pratiques. Restez dans les parages !

  4. @Antoine, j’ai quitté Total Énergie, une des sociétés les plus polluantes de France qui achète un fournisseur d’énergie verte, au lieu d’investir, simplement pour élargir sa gamme.Cette offre fragilise encore plus la concurrence !

  5. Bonjour Victoire, et merci pour cette plume sans fin qui garde le meilleur pour la fin avec des tournures qui ont bien plus du poétique que du punitifet n’oublient pas les nuances du beau dans l’urgence du “il faut” :){Personnellement, je sème de graines autour de moi depuis que j’ai arrêté de vouloir con-vaincre,de chercher à changer les autres pour imposer UNE vision de “l’Ecologie” La radicalité punitive mue par la peur de l’urgence climatique, dissuade qu’elle ne sensibilise 🙂 je me suis rendue compte de cela en cuisine, quand laisser mes trucs végé trainer faisait d’adeptes que d’imposer un discours*,mais avant ça, vers 2019, j’avais fait une formation de communication non-violente adaptée à la transition, et c’était très enrichissant de manière intime et sociétale, quant à la place des émotions dans l’engagement ou le sujet du climat *le tofu rosso a plus d’impact que les rapports du GIEC 😉 j’ai été sensibilisée aux enjeux climatiques et écologiques à travers les blogs, notamment d’écologie pratique et de cuisine végétale. Une manière de “faire autrement” qui est beaucoup plus plaisante que frustrante ! et s’avère réduire fortement l”impact carbone !}Chaleureusement,Mathilde

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