Le guide des vélos fabriqués en France et en Europe
Rédigé par Renaud Petit
Le 02 oct. 2021
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En dehors de quelques exceptions près, l’industrie de la bicyclette avait presque entièrement disparu d’Europe de l’ouest dans les années 1980. Impossible donc de rouler local. Avec l’explosion des usages; notamment en France, l’industrie renaît petit à petit et ces dernières années ont vu (re)fleurir les marques de vélo made in France et plus largement made in Europe. Petit tour d’horizon et guide pratique pour choisir un vélo local adapté à ses besoins.
Quel vélo pour quel usage ?
Qu’on le conduise en ville au quotidien sur des trajets domicile/travail, qu’on souhaite jouer les cyclotouristes et partir à l’aventure sur les véloroutes de France, ou qu’on vise une pratique plus sportives et des sensations fortes en forêt, tous les vélos ne se valent pas.
Chaque type de vélo a sa spécialité et il est important de savoir ce qu’on souhaite faire avec son bolide avant de se le procurer.
Pour l’intermodalité : un vélo pliant
En France, il n’est pas encore facile de transporter un vélo en train. Les TGV ne transportent jamais plus de 8 vélos par rame, quand ce n’est pas zéro. Les vélos sont interdits dans les métros, tramways et bus de presque toutes les villes de France. Ils ne sont que tolérés en petit nombre dans les RER de la région parisienne.
Seuls les vélos démontés ou portés dans un sac comme un bagage à main peuvent accompagner les voyageur·ses sans réservation et sans surcoût quel que soit le mode de transport. Pour les trajets qui mêlent vélo et train, métro, bus, le vélo pliant est alors souvent indispensable.
Seuls inconvénients : les vélos pliants disposent de roues plus petites qui ne permettent pas d’accueillir de porte-bagage. Les adeptes du vélo pliant ont donc 2 choix : transporter leurs affaires dans un sac à dos au risque de suer, ou acheter un sac spécialement conçu pour un prix plutôt élevé, souvent au-delà de 100 € par sac. Les vélos pliants sont également réservés à la pratique urbaine et peuvent difficilement rouler hors des pistes goudronnées.
Quel vélo pliant choisir ?
Tous·tes les cyclistes le diront : en matière de vélo pliant, le Brompton reste indétrônable.
En 40 ans, la marque anglaise est devenue une référence en la matière pour la qualité, la durabilité de ses produits et le confort de conduite qu’ils proposent.
Autre atout : les vélos Brompton sont fabriqués à Londres. Un vélo responsable made in Europe.
Le vélo Brompton classique est équipé d’un guidon en M idéal pour le pliage, pour garder le dos droit et absorber au mieux les chocs.
Brompton M6L House Red : 1 745 €
Pour les usages hybrides : un gravel
Grâce à sa forme globalement inspirée d’un vélo de course et à ses pneus plus larges (jusqu’à 45 mm), le gravel est adapté à la ville, mais aussi aux virées en dehors des sentiers battus.
Mieux qu’un vélo tout chemin qui ne résiste qu’aux chemins faciles en dehors des routes bitumées, le gravel est un modèle hybride et polyvalent adapté à la fois au vélotaf et à la pratique sportive.
Ce n’est toutefois pas non plus un VTT. Il n’est pas conçu pour passer la journée à faire des figures acrobatiques en forêt.
Quel gravel choisir ?
La marque française Caminade propose des Gravel entièrement fabriqués en France.
Les cadres sont en titane ce qui les rend assez solides pour supporter des virées touristiques en pleine nature.
Pour les longues distances sans trop se fatiguer : Un VAE
Le vélo à assistance électrique (VAE) est également adapté aux usages hybrides. La plupart peuvent aussi bien rouler en ville qu’en promenade champêtre. Puisqu’ils permettent de rouler sur de longues distances, ce sont aussi les amis des cyclotouristes. Néanmoins, à la différence du gravel, il offre une expérience moins sportive et plus confortable. Il s’adresse également aux vélotaffeur·se·s qui souhaitent limiter leurs efforts physiques pour ne pas arriver trempé·e·s au bureau.
Toutefois, en ville, il est souvent recommandé de retirer la batterie de son vélo électrique et de l’emmener avec soi lorsqu’on se gare. Il est donc moins pratique pour les courtes distances et les arrêts fréquents.
Quel VAE choisir ?
Les vélos Angell sont des bijoux de design et de technologies. Leur allure super élégante est signée de la main du designer français star Ora Ïto.
Vélos intelligents, ils calculent eux-mêmes la puissance nécessaire du moteur en fonction de la pente sur lequel ils roulent. Parmi toutes leurs fonctionnalités plus ou moins surprenantes et utiles (notamment un écran tactile au centre du guidon), la meilleure reste sans doute l’alarme intégrée. Ces vélos qui se protègent tout seuls sonnent s’ils sont touchés alors qu’ils n’ont pas été, au préalable, déverrouillés par leurs propriétaires. En cas de vol, les vélos Angell peuvent-être très précisément suivis à distance et retrouvés avec l’application dédiée.
Leur batterie est conçue pour tenir une distance de 70 km environ.
Tous les vélos Angell sont assemblés en France dans la région de Dijon. Leurs cadres sont également fabriqués en France.
Pour les balades en ville : un fixie
Le Fixie est le vélo urbain par excellence. Sans vitesse, il est idéal pour celles et ceux qui souhaitent découvrir le vélo, qui veulent une machine aussi simple que possible qui ne demande pas beaucoup d’entretien. Conçu comme un vélo de ville uniquement, il ne permet pas de partir en promenade hors du périphérique.
Quel Fixie choisir ?
Boudebois propose un Fixie original fabriqué en France, en bambou récolté localement dans l’Ariège.
Ce Fixie est équipé d’une roue flip-flop, ce qui signifie qu’il est possible de le conduire en 2 positions différentes : soit en pignon fixe ce qui implique que la roue arrière n’est pas libre et que le·a cycliste doit pédaler en permanence pour avance, soit en roue-libre ce qui permet de s’arrêter de pédaler et de laisser le vélo avancer seul quand son élan le permet.
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