OLOW est la marque de vêtements de deux amis passionnés d’Art, forts d’un réseau de belles personnes et obstinés par le soucis de bien faire. Un dressing de qualité fabriqué dans la considération de l’Autre et de l’Environnement depuis 14 années, un parcours jalonné de rencontres artistiques qui donnent naissance à des co-créations indociles et hors du temps. Road map d’une histoire humaine engagée.
Olow, 14 ans d’aventure entrepreneuriale entre amis
Valentin Porcher et Mathieu Sorosina sont des enfants du 93. Loin de nous l’idée de dérouler le fil narratif d’un dessin animé Disney fait de sentiers fleuris et Happy End à la clef. Si OLOW est aujourd’hui une marque solide, c’est parce que son équipe est faite de héros ordinaires qui en ont porté les valeurs avec éthique et obstination, dans le temps long et sans relâche.
L’histoire commence en 2006, quand les cofondateurs et amis, issus de milieux modestes, rêvent sur les bancs de leurs écoles post-bac. Partis pour travailler dans la communication, la dimension créative en perspective n’est pas suffisante. Ils ressentent le besoin d’exprimer leur attachement à l’art et à la pop culture sous toutes ses formes (street art, sculpture, tatouage, photographie, peinture…).
Munis de 2000€ chacun, ils produisent une série de T-shirts dont les motifs sont dessinés par des amis artistes. Ils remportent un concours Défi jeunes organisé par Jeunesse et Sport du Val de Marne, qui leur permet de financer la production de 1800 unités, sérigraphiées à Montreuil dans un atelier issu du milieu underground. Commence alors un tour de France dans une voiture empruntée, à squatter des canapés aux 4 coins de l’hexagone pour proposer leurs modèles en boutiques.
Une année et 40 points de vente plus tard, la marque est lancée. Les modèles varient pour constituer bientôt tout un vestiaire masculin puis féminin sur l’ADN initial : dénicher des talents créatifs pour proposer deux fois par an des vêtements durables, originaux et racés. La production migre au Portugal dans un atelier qui est le même à ce jour. Les partenaires fabricants de confiance deviennent une famille.
Chaque artiste collaborateur co-signe l’étiquette de son nom
L’éthique d’Olow prend racine avec l’âge
De 2008 à 2011, toute la production OLOW est en coton biologique. Les jeunes cofondateurs n’ont pas d’éducation écologique mais une conscience environnementale rationnelle, chevillée au corps. Depuis qu’ils ont le droit de vote, Valentin et Mathieu soutiennent les partis écologistes. Comme dans la mode, les solutions les moins chères sont aussi les plus polluantes. Pourtant OLOW prend un virage écologique conscient, cher et complexe en 2008 : celui de l’emploi de matières biologiques.
Ce qui nous paraît naturel aujourd’hui est à l’époque un défi colossal. Les filières sont rares, les matières labellisées coûtent cher la qualité des fibres n’est pas au rendez-vous ni esthétique ni en terme de durabilité. En 2011, continuer à l’utiliser signifie devoir exporter la production en Asie ou en Inde pour maintenir les prix publics. Cela ne fait pas sens pour l’équipe.
À partir de cette année là, leur quête des alternatives matières est constante : à mesure que l’offre textile s’étoffe et que les moyens le permettent, OLOW intègre du modal, des mélanges laine/polyester recyclé, du lin français tissé en Italie, du lyocell ou encore du Seagual pour les maillots de bain, puis à nouveau du coton biologique depuis 2019. Les boutons sont en ivoire végétal.
Pour faire prospérer l’entreprise et la sécuriser, Valentin et Mathieu mènent une vie frugale, réinvestissent 100% des bénéfices en trésorerie et se versent leur tout premier salaire au bout de 6 ans seulement. L’éthique est une valeur intrinsèque que l’on cultive avec des moyens humains, quelles que soient les ressources financières avec lesquelles ont a grandi.
Aujourd’hui OLOW propose deux collections par an pour un total de 120 pièces, quelques séries limitées et des capsules. Tout est fabriqué en Europe chez des partenaires qui démontrent une sensibilité croissante pour la cause environnementale, en ayant par exemple recours à des fours à granulés de bois pour le chauffage et des panneaux solaires sur le toit pour l’alimentation électrique.
Eugénia – Partenaire d’OLOW au Portugal
Seconde vie et soutien d’autrui
Depuis 2020, la marque a développé « ET APRÈS », un système de collecte de vêtements usagés en partenariat avec Le Relais pour inciter les gens à trier, vider leurs placards tout en étant gagnant dans cette démarche. La contrepartie perçue est une réduction de -10% en boutique.
La marque verse régulièrement une partie de ses bénéfices à des associations pour la protection de l’environnement comme Wings of the Ocean ou la Surfrider Foundation.
Olow, c’est plus d’une décennie de co-créations artistiques
Créer une collection, c’est démarrer à chaque fois avec une page blanche, et tout inventer.
OLOW fonctionne au coup de cœur, en réel ou digital (magazines, Instagram) pour des graphistes, illustrateur/rices anonymes, photographes méconnu/es, embarqué/es dans l’aventure d’une co-création de collection. Chaque artiste signe de son nom l’étiquette du vêtement co-créé. Tou/tes sont présenté/es comme une grande famille sur le site de la marque, sous forme d’interviews et bientôt de podcasts.
Jean Jullien, Supakitch, Steven Harrington, Lucas Beaufort ou Quentin Monge. C’est avant tout une aventure humaine et des rencontres. Olow a su créer une homogénéité naturelle entre artistes méconnus / sortants d’école et des têtes d’affiche suivies par des centaines de milliers de personnes, cohabitants lors d’expos itinérantes.
Le point de départ de la création est souvent une destination, elle se construit ensuite comme un film, avec un scénario, des références esthétiques et une narration.
Pour chaque collection, OLOW tourne un mini-métrage sur le lieu concerné : « Saint-Nazaire », « Baies des fumées ».
Le studio créatif est désormais situé à Nantes, dans une ancienne conciergerie, hébergeant un site d’exposition et une boutique éphémère dans des friches industrielles, bulle de verre artistico-culturelle. Le QG de la rue de Montmorency et la boutique du Xème accueillent également des vernissages et des rencontres avec les artistes, pour booster l’effusion culturelle et dépasser le simple rôle de « marque de vêtements ».
La réussite d’OLOW tient au savant mélange de leur œil, leur sensibilité et leur réseau. La prochaine collection est hautement intemporelle, elle souhaite dénoncer l’absurdité de la mode et son rythme de production. Son nom reprend un vieil adage grand-maternel : « Il n’y a plus de saisons ». Ses pièces seront hybrides, conçues pour durer, parées à tous les vents.