Si le coton envahit les rayons des magasins de mode ces dernières années tout en revendiquant son origine naturelle, il faut savoir qu’il exige une très grande quantité d’eau. En agriculture traditionnelle, 1kg de coton requiert près de 10 000 litres d’eau. L’usage de pesticides et fertilisants cumulés à la culture intensive engendre l’appauvrissement des sols. Pour proposer des solutions alternatives au coton, Pangaïa a sorti l’artillerie lourde avec deux matières biosourcées composées de fibres de plantes et de déchets agroalimentaires : PLNTFIBER™ & FRUTFIBER™. Retour aux sources (lointaines) où l’on utilisait des plantes et des feuilles pour se vêtir. On vous présente leur collection de joggings, de shorts et de hoodies hauts en couleurs.
Deux matières biosourcées Pangaïa, PLNTFIBER™ & FRUTFIBER™
Innover en considérant la contrainte environnementale est un défi. Pangaïa le relève avec brio en exploitant des ressources végétales et renouvelables.
- FRUTFIBER™ est un mélange de lyocell de bambou, de feuilles d’ananas et de bananier. Valoriser le bambou et les déchets agroalimentaires permet d’éviter l’incinération ou la mise en décharge.
- PLNTFIBER™ est composée des fibres obtenues de quatre plantes renouvelables à croissance rapide : l’algue, le bambou, l’eucalyptus et l’ortie de l’Himalaya.
Les matières prennent tour à tour des couleurs sable, vert romarin et flamant rose avant de subir un traitement antimicrobien PPRMINT™ à base d’huile essentielle de menthe poivrée. Il est conçu pour ne pas altérer la couleur, la texture de la matière et conserver un toucher frais. L’effet antibactérien devrait être effectif jusqu’à 50 lavages.
L’origine et la composition des teintures ne sont pas précisées.
Les vêtements Pangaïa sont fabriqués au Portugal.
Un passeport digital
Les vêtements de la collection sont munis d’un QR code à l’intérieur de l’étiquette. Il suffit de les scanner pour accéder à des informations sur le cycle de vie du produit, l’impact environnemental, les conseils d’entretien…
Une innovation tech permettant d’établir une transparence et une traçabilité des vêtements, notamment dans une hypothèse de seconde vie. Le QR permet de garantir l’authenticité du vêtement à ses futur·e·s propriétaires.
Un écueil à ce joli projet : le coût. 178€ pour un hoodie, 101€ pour un short, 87€ pour un T-shirt.