Les matières naturelles ont évidement un impact sur l'environnement moins important que celui des matières synthétiques issues de la pétrochimie. Néanmoins, il n'est pas nul pour autant. La culture-même des plantes représente un coût environnemental et une source de pollution non négligeable, notamment pour l'eau et les sols mais aussi pour l'équilibre de la biodiversité. Cet impact varie significativement selon les modes d'agriculture. Si l’agriculture biologique est la plus connue et la plus citée lorsqu'il s'agit d'évoquer des méthodes agricoles moins polluantes, l’agriculture régénérative et l’agro-écologie font aujourd'hui de plus en plus parler d'elles, notamment dans la production de fibres textiles. De quoi parle-t-on et quels sont les enjeux de chacune de ces méthodes ? Zoom sur ces 3 modèles alternatifs à l’agriculture conventionnelle
Au milieu du XX° siècle, la production agricole s’est radicalement transformée en misant sur la maximisation des rendements et l’efficacité pour répondre à l’urgence alimentaire. Engrais, pesticides chimiques, nouvelles méthodes d’irrigation, de nouvelles technologies ont alors permis aux agriculteur·rices de faire face aux contraintes naturelles avec une production intensive qu'on sait aujourd'hui ravageuse pour les sols, la biodiversité et l’eau. Ces techniques agricoles, si on le évoque généralement dans le cadre de la production alimentaire, concernent également la culture de plantes comme le coton, destinées à produire des fibres textiles. La crise environnementale pousse aujourd'hui à repenser les modèles de production, notamment dans ce domaine. L'enjeu est grand : en 2022, 31,5 millions de tonnes de fibres à base de plantes ont été produites selon Textile Exchange.
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