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Française, techwear, recyclée ou vegan, 4 choses que vous ignorez sur la laine

Une matière naturellement éco-responsable

Dans l’imaginaire collectif contemporain, l’univers de la laine se borne aux tricots et aux classiques grosses mailles. La matière des pulls de noël dont l’esthétique divise est aussi celle qui symbolise un vêtement chaud et confortable. La laine est si omniprésente qu’on pensait en avoir fait le tour. Pourtant, ses déclinaisons sont variées et certains de ses usages inattendus. Si on s’y intéresse aujourd’hui, c’est parce qu’une matière naturelle sera toujours plus responsable et écologique qu’une fibre artificielle, si peu impactante soit-elle. Un constat effectué par Première Vision, acteur majeur des solutions textiles pour la production mondiale de mode, qui travaille à la transition de l’industrie globale en proposant des matières éco-responsables innovantes. La force de l’innovation ne serait-elle pas, avant toute chose, de potentialiser ce que l’on a ? Abondante, naturellement écologique et durable, on vous propose de (re)considérer une matière extraordinaire à travers 4 termes qui lui sont inhabituellement associés.

Pourquoi parle-t-on de laine ?

Une matière naturellement écologique et responsable

La laine est Est 100% naturelle, sa productionne nécessite pas d’irrigation ou d’emploi de pesticides n’engendre pas de pollution contrairement à beaucoup de matières végétales (lien bonnes mauvaises matières). Depuis leur domestication, la tonte des moutons est nécessaire et participe au bien être animal, lui-même contribuant à l’entretien de son environnement. Les moutons ne perdent pas naturellement leur laine. La tonte leur permet de ne pas souffrir d’une toison trop épaisse qui les empêche à terme de respirer. Lorsque les animaux sont correctement traités, c’est un échange de bon procédé.

 

La laine est technique

La matière présente des propriétés naturelles extraordinaires, imitées par la recherche dans la conception de fibres techniques synthétiques : thermorégulatrice, anti-bactérienne, anti-allergique, retardatrice de flammes, déperlante, anti-odeur… Ces multiples qualités ont fait de la laine le bonheur des initiés dans le sport de haut niveau (alpinisme, trek, running), usant sans modération du Mérinos. Deux exemples d’application sont à retrouver plus bas.

 

La laine est disponible

Un cheptel mondial d’un milliard d’animaux et 250 races différentes sont répartis sur le territoire mondial, dont 60 races dans notre seul hexagone. Les moutons français ont été peut considérés pour l’usage de leur laine jusqu’à il y a quelques années. Aujourd’hui de nombreux acteurs valorisent cette filière tricolore, comme la marque Laines Paysannes ou le bureau Made In Town à travers le projet Tricolor qui travaille avec des Bonne Gueule, Balzac Paris, ou encore Le Slip Français. Forte de ces nombreuses qualités, la laine connaît en ce moment un véritable regain d’intérêt, aussi bien du côté des consommateurs et des consommatrices que du côté des designers. Après le grand retour du pull en laine, l’offre s’étend et les marques qui souhaitent se diriger vers une démarche éthique saisissent l’opportunité représentée par cette fibre.. On le sait, l’éthique dans la mode couvre un très large éventail de questions, de la composition de nos vêtements à leurs impacts sur l’environnement, des méthodes de fabrication à l’origine des matières en passant par le bien-être animal. La laine peut, dans sa diversité, répondre à chacune ou presque de ces problématiques.

 

La laine française : plus d’éthique, moins de carbone

La France ne figure pas parmi les plus gros producteurs de laine que sont l’Australie avec 350.000 tonnes par an, la Chine avec ses 330.000 tonnes et La Nouvelle- Zélande qui en produit, elle, 150.000 tonnes par an. En Europe, il n’y a d’ailleurs guère que le Royaume-Uni dont la production actuelle peut être considérée comme importante. L’essentiel de la laine que nous portons aujourd’hui est importée. La laine française existe pourtant et elle présente plus d’un avantage.

 

Mettre fin au gaspillage historique de l’industrie de l’élevage

La France importe la majorité de sa laine alors qu’elle dispose de nombreux élevages des moutons , malheureusement principalement élevés pour leur viande et non pour leur toison. Dans notre société industrielle, chaque race de moutons a un rôle bien défini. Il y a donc les moutons qu’on élève pour leur viande, d’autres qu’on élève pour leur lait, et ceux qu’on élève pour leur laine car celle-ci est jugée plus fine, plus douce ou simplement plus abondante. En effet, la taille de la toison varie d’une race à l’autre. Quand certains moutons sont couverts uniformément d’une laine épaisse jusqu’au visage, d’autres sont moins bien lotis et ont les pattes presque nues. Faute de rendement suffisant, les races dont la toison est la plus légère ne sont jamais élevées spécifiquement pour leur laine. Il existe également une déperdition du patrimoine générique des moutons dont les races ont été croisées, ainsi des moutons historiquement à laine ont vu la qualité de leur toison se dégrader. La filière lainière française est actuellement en cours de restauration de ce patrimoine éparpillé. 90 % des moutons élevés en France le sont pour leur viande. L’élevage de moutons à laine est donc largement minoritaire. Pourtant, contrairement aux autres animaux, les moutons ont besoin de l’humain pour évacuer leur surplus de pelage. Ainsi, même les moutons élevés pour leur viande ont besoin d’être tondus et peuvent participer à la production de laine française. Pourquoi leur laine n’est-elle donc pas vendue ? La faute à son prix d’achat très bas qui, pendant les dernières décennies, ne parvenait pas à séduire les éleveurs dont les étapes de ramassage de négoces se faisaient à perte.

 

La matière première est hyper-abondante, disponible et prête à l’usage

Il suffit de la récupérer là où elle se trouve, dans les élevages où elle n’est simplement pas exploitée. Aujourd’hui, la filière de la laine française l’a bien compris et de nouvelles initiatives visent à revaloriser la laine issue de tous les moutons. Le Bureau Tricolore, inauguré par Made in Town, propose notamment aux acteurs et actrices de la mode d’apprendre à mieux connaître la laine française et encourage à la travailler de manière innovante. La laine française ne manque pas. Il suffit de l’utiliser !

 

Réduire l’impact carbone de ses pulls

Une partie de l’impact carbone d’un vêtement résulte de sa fabrication. L’ensemble de la chaîne de production a un coût environnemental. Nos vêtements en laine n’échappent pas à la règle. L’humain ne tisse (presque) plus à la main depuis la Révolution Industrielle. Le procédé de filage qui transforme la toison fraîchement coupée en fils de laine prêts à être tricotés est entièrement mécanisé. Dans la grande majorité des cas, le tricot est également réalisé par une machine. La pollution est intrinsèque à tout procédé industriel. Le fonctionnement des usines libère quantité de carbone dans l’air. À moins de ré-adopter les modes de production du XVIIe siècle, il n’est pas possible de produire un vêtement 100 % carbon-free. Ceci dit, il est tout à fait possible de réduire l’impact de son vêtement ! L’impact carbone d’un vêtement dépend également du trajet qu’il parcourt avant d’être assemblé et vendu. Le transport de matières nécessaires à la production d’un vêtement, puis, du produit fini jusqu’au point de vente est responsable d’une part importante de son empreinte carbone. À ce jour, le transport aérien est notamment identifié comme étant la source de 2 % des émissions mondiales de CO2. Est-il possible de faire baisser ces émissions ? Une production locale permettrait de réduire nos besoins en matière de transport aérien et maritime. Une laine produite en France et transformée localement sera ainsi bien plus éco-responsable que son équivalent produit de l’autre côté de globe. On l’a compris, privilégier la laine française, c’est faire en sorte de réduire l’empreinte carbone de son vêtement. Et pour s’assurer que son pull respecte le plus possible l’environnement, on vérifie qu’il est bien tricoté en France !

 

La laine vegan, une alternative éco-responsable

Par définition, la mode Vegan défend le bien-être animal en excluant toute matière animale ou dérivée d’un animal. Même si la production de laine n’entraîne pas la mort des moutons, sa consommation n’est pas en accord avec les principes d’un mode de vie vegan. La laine “vegan” n’est donc pas véritablement de la laine comme on l’entend habituellement. Toutefois, tricot et véganisme ne sont pas complètement incompatibles ! Si la toison de mouton est exclue, il existe plusieurs manières de produire des similis-laine à partir de fibres alternatives. On le sait toutefois, tous les combats ne peuvent pas toujours être menés de front. Les solutions vegans pour remplacer la laine animale ne répondent pas toujours de manière égale à l’ensemble des problématiques que pose la mode éthique, notamment en matière de propriétés techniques (châleur, confort), esthétique ou encore d’éco-responsabilité. Tentons d’y voir plus clair.

 

Les fibres synthétiques et artificielles

La mode vegan est habituée des matières synthétiques. La totalité des fourrures vegans sont, par exemple, conçues à base d’acrylique ou d’autres matières issues de la pétrochimie. De la même façon, l’essentiel des alternatives vegans au cuir contiennent des polyuréthanes ou des PVC. La laine ne fait pas exception à la règle. Une partie de la laine vegan est composée de polyester, souvent couplée à de l’élasthanne pour garantir la souplesse du matériau. Le polyester, que l’on trouve déjà à chaque étage de nos armoires, est une matière issue du pétrole, apparentée au plastique, non-biodégradable et dont l’utilisation relâche quantités de microfibres.
Bien que ses fibres soient réputées pour leur solidité et leur longévité, le polyester présente un danger pour l’environnement, dès sa production et jusqu’à la fin de son utilisation. Par conséquent, les consciences écologiques éclairées évitent au maximum les fibres synthétiques. Une seconde partie de la laine vegan est composées de viscose, notamment de viscose de bambou. Il s’agit d’une fibre artificielle, issue d’une matière naturelle transformée par procédé chimique. L’inconvénient : la fabrication de viscose de bambou est polluante. Le procédé qui permet aux fibres de bois rigides d’être transformées en doux fils de laine implique de nombreux produits chimiques dangereux pour l’humain et l’environnement : soude caustique, solvant et acide sulfurique. Ces produits, évacués dans l’eau, ont des conséquences dévastatrices sur la faune et la flore aquatiques.

Toutefois, en dehors des dégâts engendrés par sa fabrication, la viscose de bambou reste une matière à base naturelle, biodégradable et recyclable.

 

Les fibres naturelles : coton, chanvre, lin et ramie

Contrairement au cuir ou à la fourrure, la laine est une des rares matières animales à pouvoir être aisément remplacée par une alternative entièrement naturelle et végétale, parfait pour celles et ceux qui souhaitent allier leur engagement pour la cause animale à la sauvegarde de l’environnement. Il est possible de tisser des similis-laine beaux et de qualité à partir de fibres d’ortie, de lin, de chanvre ou de coton.

 

Le coton

À l’état naturel, les fibres de coton ressemblent étrangement à celles qui composent la toison des moutons. Le processus de filature pour le coton et pour la laine est également similaire : la matière brute est d’abord peignée avant d’être étirée jusqu’à l’obtention d’un ruban. Chaque ruban est ensuite roulé pour donner un fil. Plusieurs fils sont, enfin, assemblés par torsion afin d’assurer la solidité de la pelote. C’est ce qui donne à la laine son aspect torsadé. Résultat : la laine de coton est visuellement très similaire à la laine de mouton. Les deux matières sont d’ailleurs souvent assemblées dans le prêt-à-porter. La laine de coton est, toutefois, moins isolante.
Petit bémol de cette alternative : la culture du coton a un impact négatif sur l’environnement. Elle nécessite beaucoup d’engrais, de pesticides, ne se pratique pas en Europe et consomme beaucoup d’eau. Pour réduire son impact, il est tout de même possible de privilégier un coton issu de l’agriculture biologique.

 

Le chanvre et le lin

Visuellement, l’aspect torsadé des fils de laine de chanvre ou de lin est identique à celui des fils de laine de mouton. Au toucher, les laines de lin et de chanvres sont toutefois légèrement plus rigides que la laine animale. Les fils sont plus denses que la laine véritable, ce qui leur donne un aspect moins aéré et éventuellement plus rigide. Tricotées, les laines de chanvre et de lin forment donc des pièces légèrement moins fluides. Tout comme la laine animale, les laines de chanvre et de lin peuvent être tricotées en mailles plus ou moins serrées. Grosse écharpe, bonnet, gants fins, veste, cardigan… Le champ des possibles est immense ! Les laines de lin et de chanvre sont parfaitement isolantes et leurs performances en matière de thermorégulation dépassent même celles de la laine animale. On peut donc très facilement les porter en mi-saison, là où la laine animale nous aurait sans doute conduit au malaise.

 

L’ortie et la ramie

Plus rare, la laine d’ortie ou de ramie (ortie de Chine) est, elle aussi, très isolante. Leurs fibres sont cependant plus courtes que celles qu’on trouve sur le dos des moutons. Elle présente alors un aspect moins lisse et a l’air de frisotter légèrement. La laine d’ortie est encore très marginale. Ses fibres sont très souvent couplées avec de la laine animale, plus abondante, afin d’en assurer la production en volumes suffisants. Dernier avantage du lin, du chanvre et de l’ortie : contrairement au coton, leur culture nécessite très peu d’intrants. Il n’est donc pas nécessaire de passer des heures à chasser les labels “agriculture biologique”. Ces cultures sont éco-responsables par essence. La laine végétale existe donc bel et bien et elle n’a rien à envier aux matières synthétiques !

 

Recycler la laine : dans le plus grand respect de l’environnement

La laine est une matière qu’on apprécie depuis des siècles pour sa qualité et sa longévité. Elle est si solide qu’on peut facilement la réutiliser et lui donner une seconde vie. Zéro-déchet, moins coûteuse en énergie lors de sa production et parfois même réalisée localement, la laine recyclée présente beaucoup d’avantages !

 

Une matière recyclée ne perd pas l’essentiel de ses propriétés

Le fait que la laine recyclée ait déjà été utilisée n’entache en rien ses performance en matières d’isolation et de thermo-régulation. Toutefois, les matières recyclées ont déjà vécu et peuvent parfois perdre très légèrement de leur solidité. Pour cette raison, la laine recyclée, qu’elle soit animale ou vegan, est souvent couplée avec du coton ou des fibres synthétiques plus robustes comme le polyester, le polyamide ou l’élasthanne. Elles demeurent cependant minoritaires dans la composition du vêtement et assurent sa résistance et sa longévité.
Visuellement, il est impossible (du moins, pour nous) de distinguer la laine recyclée de la laine vierge. Le toucher est également le même. Le recyclage ne nuit pas à sa douceur légendaire.
Laine recyclée ne signifie pas laine terne ou moins colorée. Il est tout à fait possible de re-teindre les fibres de seconde main pour leur donner un nouvel éclat ou tout simplement changer leur couleur. Cependant, la plupart des colorants utilisés dans l’industrie textile ne sont pas sans danger pour l’environnement. On estime même que la teinture des textiles constitue la deuxième plus grande cause de pollution aquatique dans le monde. Heureusement, les acteurs et actrices de la mode éthique ont plus d’un tour dans leur sac.

 

L’aspect chiné de la laine recyclée

En fonction des couleurs d’origine présentes sur les matières premières et de la nouvelle couleur qu’on souhaite obtenir sur une laine recyclée, il est possible, tout simplement, d’assembler des fibres de couleurs différentes au sein d’un seul fil. L’œil humain s’occupe du reste : le mélange ainsi créé donne l’impression que le fil est teinté différemment d’une seule et même couleur. Un procédé qui n’endommage pas l’environnement et qui plaira aux plus écolos d’entre nous. Bonne nouvelle : la laine recyclée et locale existe bien en France ! Plusieurs techniques pratiquées par des usines françaises permettent de défibrer la laine déjà tissée. L’intérêt de se fournir en laine recyclée localement est double : d’une pierre deux coups, on économise le coût environnemental d’une nouvelle production industrielle et les émissions de carbone liées au transport aérien de nos vêtements ! Puisque la laine vegan n’est pas constitué à proprement parler de laine, mais plutôt de matériaux divers auxquels on donne l’aspect de la laine, il est possible d’utiliser une variété de matières premières pour produire de la laine vegan recyclée.

 

Le polyester

Le polyester sert déjà à la confection de toutes sortes de pièces, du sous-vêtement au manteau en passant pas les chaussures, les chemises, les t-shirts… Cette matière, comme les autres fibres textiles synthétiques dérivées du pétrole, se recycle très bien. Quelle que soit la pièce d’origine, il est possible de réutiliser les fibres de polyester et de leur donner l’aspect de la laine pour former une pelote. Comme c’est le cas pour la laine animale, il est toutefois nécessaire d’ajouter un peu de matière vierge pour assurer la solidité de la laine synthétique recyclée.

 

La laine de chanvre et de lin recyclé

Les laines de chanvre, de lin ou d’ortie existent également sous forme recyclée !
Si elles sont parfois couplées avec une faible dose de matières synthétiques vierges, on les préfère assemblées avec un peu de coton pour assurer leur solidité. Bien entendu, pour plus d’éthique, on privilégie les cotons bios !

 

La laine Merinos : une laine aux propriétés textiles extraordinaires

Lorsqu’on pense à la laine, on pense d’abord aux pulls tricotés par mamie, aux grandes écharpes d’hiver, aux épaisses chaussettes qu’on porte pour boire son chocolat au coin du feu… Puisqu’on la sait isolante, la laine est la matière phare de l’hiver, celle qu’on porte pour vaincre le froid, braver le vent et traverser la neige. Dans les vêtements les plus efficaces contre le gel, on la trouve partout, du bonnet à l’intérieur des chaussures. On en oublie parfois que la laine ne se limite pas au tricot classique. Selon le tissage qu’on lui impose, elle offre des opportunités parfois surprenantes. Comme il y a différentes rces de moutons, il existe différents types de laine. Toutes les toisons ne présentent pas les mêmes caractéristiques en termes de densité, de couleur naturelle, de finesse… Quoi qu’il en soit, la championne de tous, la plus belle, la plus fine et la plus pure est prélevée sur le mouton Mérinos pour donner la laine éponyme.

 

Les super propriétés du Merinos

Grâce à ses propriétés, la laine Mérinos est notamment idéale (et très prisée) pour la fabrication de vêtements de sport, ce qui n’est finalement pas si surprenant.
Un vêtement de sport doit avant tout être thermo-régulant pour permettre d’être à l’aise sans risquer la surchauffe pendant l’effort, mais il doit également être souple, confortable, léger et absorbant pour la transpiration tout en évitant les mauvaises odeurs.
La laine Mérinos, matière miraculeuse s’il en est, dispose de toutes ces qualités sans qu’aucun traitement chimique ne lui soit appliqué ! En bonus, elle est antibactérienne. Les vestes et autres vêtements portés en couches supérieures, lorsqu’ils sont faits en laine Mérinos, n’ont donc pas besoin d’être lavés après chaque utilisation, ce qui réduit considérablement la consommation d’énergie et la pollution de l’eau engendrées par les lessives. Les propriétés de la laine Mérinos dépassent même celles du polyester et de l’élasthanne qui composent pourtant l’essentiel des vêtements de sport du marché. Les tissus en laine Mérinos sont encore plus fins, plus légers et plus doux que leurs équivalents en polyester et en coton. Contrairement au polyester, la laine Mérinos ne colle pas à la peau et se révèle donc bien plus confortable pendant une activité physique. Plus respirante, elle sèche également plus vite, ce qui contribue à la rendre globalement plus agréable à porter que les matières synthétiques. Elle tient plus chaud et s’adapte bien mieux aux activités de plein air. Été comme hiver, la laine Mérinos, c’est l’alliée de vos randos vélos et de vos treks.

Le petit plus : la laine Mérinos est si fine et souple qu’elle ne se froisse pas. Le style et le sport sont compatibles ; la laine Mérinos le garantit avant, pendant et après l’effort.
L’essentiel des moutons Mérinos sont élevés en Nouvelle-Zélande. Toutefois, ces moutons sont initialement originaires d’Europe et il existe bien toujours une production de laine Mérinos Française. La majorité des moutons à laine qui paissent sur notre territoire appartiennent d’ailleurs au groupe des moutons Mérinos. À mesure que la filière de la laine renaît en France, il y a fort à parier que la production locale de Mérinos continuera également de croître !

Preuve que la Nature nous donne bien souvent tout ce dont nous avons besoin, la laine a encore beaucoup à offrir ! Elle peut déjà servir à la fabrication de tous les vêtements que nous connaissons aujourd’hui et il ne fait aucun doute qu’elle sera encore présente dans nos armoires pour les décennies à venir. La filière se responsabilise chaque jour. Nombreuses sont les marques qui garantissent déjà un élevage éthique, dans lequel les moutons paissent librement, ne subissent pas de mutilations et sont tondus régulièrement pour leur confort. Il n’y a donc plus de raison de ne pas l’adopter !

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