Cible d’un intérêt de plus en plus fort, l’Inde est au cœur des discussions sur les supply chains textiles. Comme tout pays de notre série Made In, c’est un territoire aux enjeux complexes et contrastés. Entre artisanat hors-pair, grandes annonces commerciales et risques d’exploitation toujours élevés, que penser du Made in India aujourd’hui ? Décryptage pour une implication des marques dans le respect des travailleurs et de l’artisanat local.
L’industrie de la mode est dépendante du made in India
C’est indéniable : l’Inde est en pleine expansion de son influence sur le secteur textile et commercial en général. En effet, le pays vient de signer un accord de libre-échange avec le Royaume-Uni, qui impactera la mode locale. L’Union Européenne est également impliquée : dans le secteur textile, un financement à hauteur de 9,5 millions d’euros vient d’être annoncé pour soutenir sept projets dédiés à l'artisanat local. Sur le papier, cela devrait concerner environ 35 000 personnes, dont 15 000 micro, petites et moyennes entreprises, 5 000 artisans et 15 000 producteurs agricoles, sur une période de trois à cinq ans. Un projet qui indique un intérêt certain des acteurs européens pour les spécificités textiles indiennes. Au-delà d’un pays perçu comme producteur avant tout, le luxe s’intéresse également de plus en plus à l’Inde en tant que vivier de consommation. Les marques ne cessent d’y étendre leur distribution : on prévoit une croissance du luxe de +15 à +25% d’ici 2030. Le secteur textile indien a bien compris ces intérêts multiples et souhaite tripler sa valeur tout en réduisant ses émissions de CO2 de moitié.
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