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Le végétarisme et le contenu de nos assiettes ont-ils un genre ? 

 Entre injonction à la virilité, répartition des tâches inégalitaires ou encore publicités ultra-genrées, nos assiettes et le marketing de l’alimentation divisent les genres dans notre société. Écologie, féminisme, fausses croyances en matière de santé et une part belle aux lobbies, notre manière de nous nourrir n’est pas seulement culturelle mais bien sociopolitique. Pour y voir plus clair, nous avons eu la chance d’échanger avec Nora Bouazzouni, journaliste et autrice de l’ouvrage paru en 2021, Steaksisme (Aux éditions Nourriturfu). Entretien.

Le diable se cache-t-il dans le détail ? Ou plutôt dans le cas de cet article, dans nos repas les plus anodins ? On peut poser un regard éthique ou encore diététique dans nos assiettes, mais que disent-elles de notre société ? Les enjeux sont pourtant devant notre nez.

D’après une étude Statista (2017), pour 58% des couples Français sondés, les femmes sont celles qui consacrent le plus de temps à la préparation des repas des foyers. Pour les hommes, ce pourcentage se positionne à seulement 17%. Enfin, 24% des couples déclarent que la répartition est équitable. Le confinement aurait pu générer un sursaut d’équité dans les  tâches domestiques et une prise de conscience de la charge mentale, notamment alimentaire, enfin partagées.

Pourtant, dans l’hexagone, les liens entre alimentation et injonction ne sont spontanément vus comme allant de pair. Une bonne nouvelle cependant : de nombreuses recherches, podcasts et émissions s’intéressent à ce sujet. Nora Bouazzouni, journaliste, traductrice et écrivaine en a fait ses ouvrages, en commençant par Faiminisme en 2017, puis dernièrement Steaksisme, en 2021, aux éditions Nouriturfu. Tentons ici de voir comment progresser grâce à  l’éducation. 

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Nora Bouazzouni

Qui es-tu Nora ?  

J’ai une licence d’anglais LLCE, puis j’ai travaillé en tant que journaliste rédactrice, secrétaire de rédaction, productrice musicale… J’exerce aujourd’hui en tant que journaliste indépendante sur tous les médias possibles et imaginables (print, web, podcast, vidéo) et traductrice littéraire. Je suis aussi autrice, j’ai publié mon premier livre en 2017 et le second en 2021. 

Comme beaucoup d’autres Français·e·s, le lien politique entre nourriture et sociologie ne m’a pas tout de suite sauté aux yeux. Pourtant, c’est en prenant du recul sur le fonctionnement de ma propre dynamique familiale, que j’ai saisi qu’il y avait de réels enjeux dans nos assiettes, pas seulement nutritionnelles, et environnementales, mais aussi politiques.

Comment s’est construit ton rapport à la consommation de viande ? 

N.B. Je suis originaire d’une ville de taille moyenne, fille unique d’un couple composé de mon père d’origine Kabyle, professionnel du bâtiment, et ma mère Française, qui est assistante maternelle. J’ai grandi dans une petite commune de Picardie, dans un environnement prolétaire et ouvrier. Je pense avoir eu un regard peut-être plus réaliste sur la viande et son industrie, de par ma proximité avec le monde de l’élevage et de la ferme, via mes grands-parents, paysans en Bretagne.

Que cela soit avec ma grand-mère, qui cuisinait des animaux directement issus de la ferme, ou encore mon oncle,  qui travaillait dans un abattoir, chez moi, la viande était présente au quotidien et les restaurants rarissimes. Ma mère, qui travaillait à la maison en tant que garde d’enfants, devait non seulement nourrir sa famille mais aussi les enfants des autres. À chaque fin de journée, alors que tout le monde pouvait enfin avoir un peu répit, elle poursuivait la sienne en  s’attelant à la cuisine, pour nous et mon père. Une double performance classique de mère et d’épouse. 

Quelle éducation alimentaire as-tu reçue et quel est ton rapport à l’alimentation aujourd’hui ?

Comme dans la grande majorité des foyers de couple hétérosexuel, j’ai toujours vu ma mère chapoter l’alimentation du foyer. J’ai donc grandi avec un modèle très binaire sur la question du genre. Mes deux parents se levaient très tôt, pourtant j’étais toujours interloquée par la dévotion, sans appel, avec laquelle ma mère préparait chaque soir “la gamelle”de mon père pour son déjeuner du lendemain, pendant qu’on regardait la télé. Ils avaient chacun·e des vies actives,  pourtant cette configuration semblait aller de soi.

De la même manière, très dogmatique, mon père était forcément celui qui mangeait le plus. Côté contenu, ma mère ayant grandi dans une famille paysanne a toujours eu l’habitude de cuisiner ce qui sortait de la ferme. Je n’ai ainsi connu certains légumes qu’une fois adultes. 

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©Chloé Vollmer-Lo

Quel est selon toi le premier déclic que tu as vécu concernant ton alimentation ? 

La crise de la vache folle a été un trauma et une prise de conscience. Le fait de voir ces agriculteurs contraints d’abattre leur bétail, par risques  et sanitaire tous ces cadavres de vaches empilés  m’a convaincue de cesser la consommation de mammifères. J’avais 14 ans. Progressivement, j’ai supprimé d’autres produits carnés, comme les volailles. Je continue tout de même à consommer du poisson et des crustacés. 

La vache folle m’a fait saisir pour la première fois le fait que l’on pouvait tomber malade en mangeant, et réfléchir sur le fait que l’alimentation peut être aussi facteur de risque pour notre santé. Bien sûr, l’empathie animale est également très présente, mais ayant eu une  grand-mère qui élevait et tuait ses animaux de la ferme, j’ai toujours eu cette conscience, de l’animal à l’assiette. Cela  ne m’a pas empêché d’être choquée par ces images. 

Comment es-tu es venue à aborder ce sujet ? 

En toute transparence, ce sujet n’est pas venu de ma propre initiative. Au départ, alors que j’avais travaillé dans différentes rédactions, la maison d’édition Nouriturfu m’avait contacté pour réaliser un livre sur le thème du sexisme et de l’alimentation. J’écrivais déjà un peu sur la nourriture d’un point de vue social, mais ça ne semblait pas intéresser grand monde de lire autre chose que les portraits de chefs étoilés…

Grâce à Nouriturfu, je me suis sentie plus légitime à entamer une analyse sociologique de nos assiettes, j’ai compris que ça pourrait être un outil utile. Au vu de son importance dans la construction de nos imaginaires et de la représentation de l’autre, j’ai choisi pour mon deuxième ouvrage l’angle des régimes différenciés selon le genre, et tenté de montrer la façon dont les représentations médiatiques, c’est-à-dire les spots publicitaires, les films, les séries etc. influent et façonnent  les rôles genrés des femmes et des hommes. 

Comment as-tu mis en évidence la dimension sexiste de la viande, de la nourriture en Occident, plus généralement ? 

Je pense que malheureusement comme la majorité des jeunes filles, j’ai saisi l’objectification de mon corps de femme très tôt. J’ai grandi avec cette phrase  Les hommes nous traitent comme de la viande. L’animalisation du corps féminin est constante, on peut par exemple le remarquer au nombre d’insultes sexistes qui prennent racine dans le lexique de la faune, « truie, tigresse, morue, chienne, vache, cochonne, gazelle, bichette ». Quand ce vocabulaire n’est pas utilisé pour fétichiser le corps des femmes, il l’est là pour le dégrader. 

À quand remonte en partie cette distinction entre homme et femme ? 

En lisant “Histoire de la misogynie” d’Adeline Gargam et Bertrand Lançon, ainsi que d’autres ressources,  j’ai découvert  que la hiérarchisation entre femmes et hommes remonterait à l’antiquité. Aristote marque la conception du corps féminin dans les sociétés occidentales, en particulier par son ouvrage Histoire des animaux, Génération des animaux et Parties des animaux. Il y construit une théorie sur la fatalité du corps féminin, considéré comme inachevé et passif. Au IV avant J-C, Platon quant à lui présente une définition de la femme dans “Timée”, selon lui un “homme raté”.

À l’issue du Ve siècle av. J.-C, Hippocrate construit un traité “Des Maladies des Femmes”. Il avance une théorie étudiée par d’autres penseurs  “Les humeurs”. Selon lui, le corps humain est composé de trois principes : le solide, l’humide et les esprits. L’humide, dont vient le mot « humeur », situe la femme comme froide et humide, contrairement aux hommes qui seraient composés de chaud et de sec.

Cette théorie qui semble anodine va devenir un modèle pour les penseurs modélisent  la distinction des sexes, encore présente aujourd’hui dans nos imaginaires. Ce même regard va également s’imposer dans la conception de la vie animale, dont la société moderne, anthropocentrique, s’efforce de se distinguer pour mieux la contrôler. 

La face entière de la Terre porte aujourd’hui l’empreinte de la puissance de l’homme.

Buffon – Les Époques de la Nature (1778). 

Quel est ton parcours féministe ? 

J’ai appréhendé les enjeux du féminisme assez tardivement, à mon arrivée dans les études supérieures. Même si j’étais déjà féministe sans connaître ce mot ! À cette époque, il n’existait que très peu de prises de parole sur ces sujets, et pas grand-chose de réellement accessible. Nous n’avions alors pas accès à cette mine d’or que sont les podcasts, les articles et les réseaux sociaux, qui ont grandement participé à la mise en lumière et l’accès, la vulgarisation de ces problématiques sociétales longtemps boudées par la sphère médiatique française. Il faut que nous ayons la bonté d’accepter le retard de la France sur ces questions, comme les gender studies, l’intersectionnalité, les fonctions du spécisme et de l’antispécisme, les études décoloniales. 

Pourquoi l’écologie est intrinsèquement liée à la lutte féministe ? 

Les femmes et les filles sont les premières à subir le dérèglement climatique, très souvent dans les régions les plus défavorisées comme l’Asie du Sud ou l’Afrique subsaharienne. Ce sont elles qui sont les premières réfugiées climatiques, tout en étant les premières nourricières sur cette planète. Sécheresse, incendie, déforestation, elles vont devoir aller plus loin pour trouver de l’eau et du bois. Tous ces facteurs jouent dans cette précarisation de ses populations.  

On remarque, notamment dans les milieux précaires, que ce sont les hommes qui ont les plus grands apports en protéine. Or ces carences ont des incidences sur le développement du corps des femmes, notamment lors de grossesse. Puis à l’inverse, les pays riches se retrouvent avec des hommes qui ont des problèmes de santé dus à leur surconsommation de viande 

Aussi, on remarque que les femmes sont par injonction bien plus souvent catégorisées comme des êtres “sensibles”, en position voire en devoir de care, prendre soin. Cette distinction peut se remarquer en observant la différence de jouets proposés aux filles, qui sont très souvent des objets issus de l’univers des tâches domestiques et de l’imitation . Au contraire, on verra davantage proposés aux garçons des jouets qui relèvent de l’aventure, de la construction et de l’imaginaire. 

À choisir, 25 % des Suédois récemment diagnostiqués avec un cancer de la prostate préfèrent une espérance de vie plus courte plutôt que de réduire leur consommation de bœuf ou de porc.

Steaksisme (Nourriturfu) 

Comment explique-t-on une telle différence de l’avancée du débat entre le France et des pays anglo-saxons ? 

La problématique est qu’il est difficile de trouver des statistiques fiables sur la proportion de végétaliens et véganes dans le monde. Les chiffres récoltés restent très hétéroclites dans leurs pourcentages respectifs. Des études réalisées en Allemagne révèlent des  chiffres entre de 6 à 10%. Le deuxième biais d’information repose sur le fait que ces statistiques sont récoltées via des sondages déclaratifs. D’un pays à un autre, le végétarisme n’est pas perçu de la même manière. Par exemple, en France, certains individus vont se déclarer végétariens, sans abandonner la consommation de poisson. 

C’est d’autant plus étonnant pour moi après avoir vécu au Canada. Les végétarien·ne·s et vegans y sont nombreux·se·s, ainsi que l’offre en supermarché ou en restauration. Certaines annonces de colocation spécifient que les personnes recherchées sont souhaitées végétariennes ou véganes. Les rayons destinés aux consommateurs végétariens et véganes sont beaucoup plus développés dans les supermarchés. Il y existe une conscientisation politique de l’alimentation qui semble avoir commencé plus tôt et plus intensément. Les restaurants sont aussi plus inclusifs : on trouve  autant de végés que de non végés dans des endroits qui ne servent pas de viande, et inversement. 

La France a un profil particulier car une grande partie de son héritage, de son identité nationale est liée à la consommation de viande et son élevage sur le territoire. Pourtant, d’une part l’humanité doit faire évoluer ses habitudes vers une pérennité du Vivant, d’autre part, nul besoin d’aller loin pour trouver des distinctions. Ce ne sont pas les blancs qui ont inventé le végétarisme. De nombreux plats africains, asiatiques, sud-américains ne comportent aucune protéine animale.

Plus proche de nous en Europe, il y a la Cucina Povera (cuisine pauvre, NDLR) du sud de l’Italie. Cette cuisine riche en légumineuses et graines est développée dès le Moyen Âge, dans les foyers précaires et ruraux d’Italie. La viande réservée aux seigneurs est présente en partie infime ou remplacée par des haricots pour conserver l’apport en protéine, ou même du pain rassis, pour la satiété et pour ne pas le jeter.

Lorsque ton livre est sorti, les propos qu’il contient n’ont pas été perçus positivement par tou·te·s. Comment l’expliquer ? Pourquoi une telle hostilité face à l’idée d’associer sexisme et alimentation ? 

Ce qui est dommage dans ce débat, c’est qu’il est perçu au 1er degré : je ne juge pas celles et ceux qui mangent de la viande et je ne cherche pas à l’interdire. La résistance vient d’une forme de conservatisme de la part de personnes  qui ne veulent pas évoluer sur le sujet. C’est un fait : il s’agit majoritairement d’hommes, de tous âges. J’ai reçu de nombreuses insultes, voire des menaces de mort et de viol, majoritairement par ces profils. Pourtant, nous avons tou·te·s à y gagner : préservation planète, réduction des inégalités sociales et de genre, et de la morbi-mortalité associée à nos régimes sur-protéinés d’origine animale

Cette résistance est aussi appuyée par la sphère politique. En témoigne l’envolée médiatique sur la mairie de Lyon, quand elle a souhaité ne pas servir de viande dans leur cantine par souci de logistique sanitaire, en pleine crise de la COVID. Nous avons alors eu une réaction de récupération politique. Nos Ministres de l’Agriculture et de l’Intérieur affirmaient dans les médias qu’il s’agissait d’un coup d’état idéologique au détriment des classes populaires. Ce fut leur argument phare, un argument populiste en mode guerre des classes : les méchants du graoupe d’activiste écologiques EELV6 empêcheraient ainsi les enfants issus de foyers défavorisés de consommer de la viande.

Or, bien que jusqu’au trente glorieuse, les foyers les plus pauvres manquaient cruellement d’apport en protéine, contrairement aux privilégiés, au fil des années cette courbe s’est totalement inversée. En témoigne une étude de 2017, par l’ANSES qui démontre que les foyers les plus pauvres sont en réalité ceux qui consomment le plus de viande, notamment par le biais de produits transformés. Par la caricature de l’opposition, on appose un biais négatif sur des comportements, on instrumentalise les populations précaires, et cette cristallisation permet alors de décrédibiliser le débat et de générer des extrêmes.  

Aurais-tu des exemples marketing pour illustrer tes propos,  sur l’opposition des genres et des classes dans l’alimentation ? 

Ils sont nombreux ! Les pubs Charal® vendent l’image d’un homme fort et prédateur, tandis que les yaourts par exemple, ont une connotation féminine, notamment du fait de leur image diététique… – Ce qui sous-tend une autre construction sociale et objectivation du féminin qui se doit d’être mince pour être normé.

Des marques telles que Danone Russie ont poussé la caricature jusqu’à créer le yaourt “Danone For Men”, y apposant les codes masculins dans un  spot publicitaire : succès auprès de la gent féminine, vendant une sensation  d’individualisme et de liberté…. On convoque alors des symboles de virilité qui peuvent être compris par une grande majorité des consommateur·ice·s. Le but ? Jouer sur l’anxiété de certains consommateurs quant à leur virilité. 

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Autre exemple, l’homme qui séduirait grâce à ses achats, comme avec la marque de déodorant pour homme Axe, poursuivi par une horde de femmes à la plastique standardisée et caricaturale. On ne verra pas cela pour les déodorants pour femme, douce, vulnérable et sexualisée dans une pub pour le même produit. Pourquoi ? Nul besoin d’apposer un bénéfice de disponibilité sexuelle pour elles. C’est bien connu, une femme SE DOIT de sentir bon… Certaines agences se jouent de la précarité supposée de la masculinité moderne, qui doit être constamment réaffirmée et validée par ses pairs. 

Mais depuis cinq ou six ans  le monde de la publicité est plus vigilant, les marques n’ont pas intérêt à se montrer conservatrices, racistes ou sexistes, vu le risque de backlash sur les réseaux sociaux, en particulier Twitter. Ça n’empêche pas certaines marques de continuer à les proposer. 

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Comment aider les jeunes à repérer les stéréotypes ?

Il faut créer une génération armée, dans une société de l’image.

Il faut éduquer les jeunes générations à développer leur esprit critique et savoir identifier les stéréotypes. Il est vraiment nécessaire d’avoir une réelle pédagogie sur le sujet. L’éducation alimentaire doit être indispensable, tout comme celle de l’image, des médias, de l’intime, de l’amour ou encore du spécisme. Nous manquons cruellement d’éducation sur les sujets de sociétés, les relations interpersonnelles et de plus, ce travail est souvent laissé au compte d’enseignant·e·s qui sont déjà surchargé·e·s. Il y a une volonté politique à cela.

Notre génération est encore plus à la merci des messages publicitaires via les réseaux sociaux, mais n’est toujours pas informée et en mesure de faire preuve d’esprit critique. Par exemple, il a été démontré que la tendance « fit girl », plébiscitée par des personnalités d’influence, met en avant des  recettes incompatibles avec un  régime alimentaire sain car très carencées. On ne peut pas se plaindre sans arrêt des effets des réseaux sociaux sans apporter de réponses

En somme, la question de l’alimentation porte en lui de nombreux enjeux, dans une époque où les luttes de genre, de classe ou encore antiraciste se cristallisent dans nos débats. Bien que la mise en place d’outils éducatifs pour le grand public soit relativement lente et timide, il est à parier qu’en affinant notre regard sur la manière dont la nourriture est consommée et produite, nous pourrions espérer un avenir plus sain vis-à-vis de celle-ci.

Le tout est de sortir d’un schéma de lecture manichéen et binaire, autant sur la consommation de viande que les spots publicitaires clichés. En prenant du recul sur nos assiettes et en nous remettant perpétuellement en question, on peut déconstruire les assignations qui gravitent autour de nos repas, en espérant enfin qu’ils ne soient plus considérés comme innés.

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Commander Steaksisme

Pour aller plus loin  

La politique sexuelle de la viande : une théorie critique féministe végétarienne – Carol J.Adams 

Références 

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