#SmartInfluence est une série d’articles dans lesquels on dresse le portrait des influenceur·euse·s qui nous inspirent. Après avoir parlé de rapport au corps avec @thegingerchloé, de parentalité avec @Samuelclt et de la place des personnes grosses dans les médias avec @coucoulesgirls, nous avons eu le plaisir d’échanger avec Chloé, @chloe_penderie sur les réseaux sociaux, pour parler slow life et maternité.
@chloe_penderie, créatrice de contenu engagé
@chloe_penderie, perçue par The Good Goods
On la suit sur les réseaux pour ses tips, son mode de vie inspirant et surtout sa bonne humeur contagieuse. Chloé nous partage les avancées de son éco-maison, surnommée “La grande du bonheur”, mais aussi ses tips de cuisine et sa vie de jeune maman. Sur Instagram, elle propose un contenu informatif, coloré et feel good, sur lequel on apprend comment transformer les pissenlits en miel, s’organiser au quotidien, ou réduire ses déchets. Sur Youtube, elle aborde les sujets plus en profondeur. Si vous avez des travaux sur le feu, vous pourrez y apprendre à poncer une poutre, peindre au pistolet ou encore poser un sol en lame PVC ! Ce qu’on préfère, ce sont les articles de son blog, car les influenceur·euse·s qui proposent un contenu écrit se font rare. En termes de slow life, Chloé est une source d’inspiration pour celleux qui aimeraient prendre plus de temps pour eux et se reconnecter à l’essentiel.
Qui es-tu ?
Je m’appelle Chloé. J’ai créé mon blog en 2010, sous le nom de “la penderie de Chloé”, lors de mes études à Bordeaux. À l’époque, je partageais mes tenues du jour, mes bons plans et mes voyages. Passionnée par ce blog, je me suis naturellement orientée vers un master web éditorial. Aujourd’hui, le contenu que je propose s’est adapté à la personne que je suis devenu. Je travaille avec mon copain, et je parle de maternité, de ma vie dans les Pyrénées ou encore de mes aventures sportives.
Comment choisis-tu les marques avec lesquelles tu collabores ?
J’ai créé mon blog en juin 2010. Au mois de juillet de cette même année, j’avais déjà des demandes de collaboration. Quand on rentre dans ce milieu là, les marques proposent sans cesse des collaborations, notamment sous la forme de dotations de produits. Depuis que je suis maman, ce phénomène s’est accentué davantage : je reçois constamment des demandes de partenariats pour des poussettes, des couches…En 10 ans, j’ai appris à refuser les colis et les portages de certaines marques, pour limiter les envois au minimum de ce que j’accepte, afin de ne pas recevoir de produits dont je n’ai pas l’utilité. Avant de faire partie de ce milieu, je ne m’en rendais pas compte mais en tant qu’influenceurs, on peut vite se laisser déborder par la situation, car nos adresses circulent vite au sein des agences presse, qui envoient souvent des portages sans demander l’accord.
@chloe_penderie, slow life et coin de paradis dans les pyrénés
Pourquoi es-tu partie vivre dans les Pyrénées ?
Je suis née en Charente Maritime, dans un petit village, que j’ai quitté à 18 ans pour mes études. Élevée à la campagne, j’ai toujours été habituée à avoir un jardin et à être entourée de nature. La ville a été super plaisante le temps de mes études, mais je ne m’y projetais pas pour une vie de famille.
Mon conjoint est originaire des Pyrénées. Suite à son BTS gestion de protection de la nature, il souhaitait vivre dans un endroit propice à un mode de vie éco-responsable. De plus, il est aussi accompagnateur en montagne et nous voulions pouvoir pratiquer des sports outdoor, comme la randonnée et le ski de fond.
Comment avez-vous transformé la grange en lieu habitable ?
Par chance, la grange avait déjà été réhabilitée avant notre arrivée et ne nécessitait que quelques travaux. Nous avons essayé de la réaménager à notre goût, tout en essayant de préserver l’existant au maximum et de conserver le charme de l’ancien. Nous avons par exemple conservé les façades de la cuisine en bois massif, en les modernisant avec un coup de peinture et de nouvelles poignées !
Limiter ses déchets au maximum
Les toilettes sèches
À l’étage, nous avons des toilettes sèches que nous avons faites nous-même.
Voici la méthode :
- Retirer les toilettes conventionnelles
- Boucher les arrivées d’eau pour les odeurs
- Récupérer une planche (Nous avons récupéré la planche issu d’un dressing cassé
- que nous avons taillé à la dimension souhaitée pour l’assise des toilettes
- Nous avons installé un renfort à l’arrière. Sur le site Lécopot, on trouve le seau en inox ainsi que tous les accessoires nécessaires. La sciure provient de la scierie du coin, mais il est aussi possible de la commander en ligne
- Acheter du papier toilette biodégradable.
Quelles sont les contraintes liées à l’installation d’un toilette sèche ?
Un toilette sèche demande plus de manutentions qu’un WC traditionnel. Il faut récupérer la sciure (que vous pouvez obtenir gratuitement dans certaines scieries), préparer le sceau et le nettoyer (au vinaigre blanc) tous les trois ou quatre jours, voire tous les jours en été, s’il fait trop chaud. Le sceau peut se vider dans le compost alimentaire, avant d’être réinstallé, et ainsi de suite.
Qu’avez-vous mis en place chez vous pour limiter les déchets ?
- Un compost pour les déchets alimentaires
- Nous entretenons un potager, des fleurs et un verger, ce qui nous permet de récolter des fruits et légumes.
- Nous prenons le temps de cuisiner et de faire nos bocaux avec notre propre récolte, afin de mieux manger au quotidien.
- Nous avons un âne et deux brebis, qui entretiennent et broutent l’herbe, afin de tondre le minimum autour de notre maison.
Concilier la slow life avec la parentalité
Je n’ai pas eu l’impression que l’arrivée de mon fils ai compliqué cette transition écologique, au contraire.
Lorsque l’on a un enfant, on passe plus de temps à se déconnecter, on s’émerveille des plus petites choses du quotidien et on se recentre sur l’essentiel.
Continuer le sport en étant enceinte, c’est possible ?
Enceinte, j’ai eu la chance de ne pas avoir de contre-indications médicales. Il est difficile de donner un conseil car chaque grossesse est très différente. Quand la grossesse se passe bien, on peut par exemple aller marcher une demie heure, voire une heure par jour, en marche plutôt rapide. Cela permet de conserver un bon cardio, et pourquoi pas d’entraîner sa famille ou ses amis à nous accompagner. Ma maman était prof de yoga, j’ai également fait des séances de yoga prénatal, qui m’ont aidé à me connecter à mon bébé et m’ont également servi pendant l’accouchement.
Comment concilies-tu une pratique régulière du sport avec ton rôle de parent ?
Depuis qu’il est né, nous avons toujours emmené notre enfant avec nous en randonnée, dans le porte bébé ou dans une poussette spéciale montagne. Maintenant, il a l’habitude et il adore bouger ! On l’emmène même au ski de fond dans une chariotte de ski Thule Chariot Sport.
Je vous conseille également le site Womum studio, qui propose des exercices de fitness dédiés au post partum.
Les couches lavables
La première fois qu’on a vidé la poubelle à couche, nous avons pris conscience de la quantité de déchets générés ! Après s’être renseignés, nous avons décidé d’investir dans quelques couches lavables. À la fabrication, elles sont plus polluantes et nécessitent d’effectuer des machines plus souvent, mais elles permettent aussi de ne plus générer de déchets.
Nous avons choisi la marque Hamac Paris, car c’est une des rares qui proposent différentes tailles selon le poids du bébé et dont les couches sont fabriquées en France. Nous possédons 5 couches lavables et une dizaine d’absorbants.
Quels sont les avantages des couches lavables ?
- C’est pratique : Au lieu de changer l’intégralité de la couche, il suffit de changer l’insert en coton qui se glisse directement dans la partie imperméable de la couche.
- C’est plus rentable : Une fois achetées, elle peuvent se réutiliser et transmettre entre frères et soeurs ou se revendre !
- Cela limite la quantité de déchets : pas la peine de sortir une poubelle gigantesque toutes les semaines !
Les conseils de Chloé concernant la couche lavable : Veillez à choisir une lessive non grasse, sinon la couche peut s’engraisser et ne plus absorber correctement.
Les vêtements
La grande majorité des vêtements de mon bébé, je les trouve de seconde main, à cet âge, cela me semble évident. Sur Vinted ou Le Bon Coin, on trouve des lots de bodies à 2 euros, par tailles. Très petit·e·s, les enfants salissent peu leurs vêtements, et de toute façon ils grandissent très vite.
L’alimentation
J’allaite toujours mon fils d’un an. Finalement, c’est le mode d’alimentation le plus pratique et écologique qui soit : Pas de déchets générés, de boîte de lait concentré, ni de biberon à emmener…Quand nous partons en rando, je n’ai aucun matériel à prendre. Pour la diversification, il mange avec nous, j’ai simplement arrêté de cuisiner avec du sel ou du sucre en adaptant mes recettes à ses capacités masticatoires.
L’organisation au quotidien
Sur mon site, je propose un kit d’organisation, un semainier, une to do list, un calendrier ainsi que des trackers d’habitudes et d’humeur, à télécharger gratuitement. Certains les plastifient pour pouvoir ré-écrire sur le même à l’infini avec un marqueur effaçable.
Comment fonctionne un tracker d’humeur ?
Un tracker d’humeur est une page avec un dessin par jour, qui permet de visualiser l’intégralité de ces humeurs au cours du mois. Chaque jour, il faut colorier son humeur du jour. Cela permet de prendre du recul sur le mois passé et de mettre le doigt sur ce qui nous stress ou nous fait nous sentir moins bien.
Comment fonctionne un tracker d’activité?
À chaque début de mois, on peut noter dedans les activités, les objectifs qui peuvent être productifs, ou simplement des choses qui nous font du bien mais qu’on estime ne pas faire assez souvent. Par exemple, si on souhaite pratiquer le yoga plus souvent, cet outil aide à se rendre compte de combien de temps on consacre à chaque activité, et donc à réaménager son planning pour prendre plus de temps pour les choses qui nous semblent importantes.