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Depuis quand les vêtements ont-ils un genre ?

Aujourd’hui, il est encore rare de voir un homme en talons aiguilles, en jupe ou maquillé. Pourquoi certaines pièces vestimentaires sont attribuées à un genre en particulier ? La réponse se trouve dans l’Histoire, car les normes d’aujourd’hui sont le fruit d’une mode en évolution permanente, qui dépend de l’époque, du pays et des icônes contemporaines. Pour mieux comprendre ce phénomène et pouvoir s’affranchir des codes (on veut voir plus d’hommes avec des bagues et/ou des sacs à main) on a fait appel à Marine Chaleroux, doctorante en Histoire contemporaine.

La séparation vestimentaire selon les époques

On date l’apparition des premiers vêtements genrés à l’antiquité

Il est difficile de dater avec précision le marquage du genre dans le vêtement. En s’appuyant sur des sculptures et peintures, on devine que les premières civilisations, dès l’antiquité, différencient le genre par la parure (vêtements, bijoux, coiffures). Lorsque l’on observe les sculptures sumériennes par exemple (vers 2600 av. JC), on remarque que les genres sont bien différenciés dans les tenues. C’est la même chose pour les Egyptiens, les Grecs ou encore les Romains. Une femme ne porte pas le pagne en Egypte et un homme ne porte pas le péplos en Grèce. La distinction s’accentuera avec le temps, car les femmes resteront cantonnées au vêtement ouvert (long et non fermé à l’entrejambe) alors que les hommes pourront porter des vêtements fermés : braies, culotte ou bien sûr pantalon, plus tard. 

Il peut néanmoins y avoir une part de subjectivité dans l’interprétation de ces œuvres d’art, très codifiées et donc parfois non réalistes dans l’art égyptien, par exemple, les femmes étaient représentées avec une couleur de peau ocre jaune, et les hommes, ocre rouge… D’autres distinction s’effectuaient par le vêtement, comme le rang social et les fonctions dans la société. Les prêtres et les hauts fonctionnaires politiques par exemple, portaient des vêtements différenciés, plus précieux et les associaient à des bijoux. 

© Le couple Rahotep et Nofret au Musée du Caire

Au moyen-âge, le fait de porter les habits de l’autre genre était proscrit par la loi divine

Les vêtements genrés au moyen âge, une histoire de religion ?

Au moyen-âge, le fait de porter les habits de l’autre genre était puni par la loi. Le travestissement constitue ainsi un péché grave pour tout chrétien. L’Ancien testament rappelle la nécessité de marquer les genres par le vêtement. Dans le Deuteronome (XXII, 5), il est dit : « Une femme ne prendra point un habit d’homme et un homme ne prendra point un habit de femme; car celui qui le fait est abominable devant Dieu ».

Malgré cette prohibition, il y eut de nombreuses transgressions durant la période médiévale, notamment au moment du carnaval. Ces métamorphoses physiques sont liées à la question de transidentité, puisqu’à l’époque, le vêtement était l’un des seuls moyens permettant d’exprimer son genre : Voici 4 exemples de travestissements durant cette période, certains destins de travesti·e·s ayant passionnés les foules de leur vivant :

  • Le moine représenté par une sculpture dans la basilique de Vézelay, ouvrant sa tunique pour montrer ses seins, qui était en réalité une femme. L’histoire de ce personnage est racontée par Gérard Noirel dans l’émission historique Le pourquoi du comment [1], de France Inter.
  • Jeanne d’Arc, brûlée comme sorcière notamment pour avoir endossé la tenue militaire réservée aux hommes.
  • Geneviève Premoy, jeune femme douée en équitation, qui maniait bien les armes et avait rejoint les armées de Louis XIV, sous le nom de chevalier Balthazar 
  • Le chevalier d’Éon, célèbre espion de Louis XVI, qui se travestissait à des fins professionnelles. Il a notamment vécu habillé en femme durant 32 ans, et fût surnommé “la pucelle de Tonnerre”. [2]

Du 14ème au 18ème siècle, les vêtements deviennent des symboles de virilité et de féminité

Au 14ème siècle, les vêtements sont encore davantage genrés en raison d’une volonté de mettre en valeur certaines parties du corps. Ils modèlent la silouhette et renforcent son architecture pour en créer une nouvelle (ce qui se traduira plus tard par exemple par les corps baleiné, panier ou encore crinoline…) selon les critères de beauté contemporains.

  • La virilité est signifiée pour les hommes par des pourpoints bouffants courts, laissant voir des jambes fuselées, moulées dans des chausses. 
  • Le corps de la femme, quant à lui, est de plus en plus structuré, formant deux parties distinctes séparées par la taille. Certaines pièces de vêtements vont présenter des laçages à des endroits précis pour mettre en valeur une taille, une poitrine…

Il faut attendre le 18ème siècle pour que la transgression soit autorisée, par le décret de la Convention nationale n°1795 du 8 brumaire an II (29 octobre 1793), qui stipule que chacun·e est « désormais libre de porter tel vêtement et ajustement de son sexe ». Malgré la liberté accordée de transgression de classe sociale, la notion de genre est encore fondamentale dans l’habillement

La séparation vestimentaire selon les classes sociales

La séparation entre les travailleur·euse·s et les intellectuel·le·s 

Durant de nombreuses années, on peut deviner à quelle classe sociale appartient une personne. Chez les Romains, par exemple  :

  • Les travailleur·euse·s revêtent des vêtements coupés-cousus (non drapés) et plus courts. 
  • Les nobles et les patriciens portent des vêtements drapés et longs car ils ne travaillent pas (ou alors il s’agit d’un travail de l’esprit, qui n’induit pas d’effort physique). Ils portent des « robes » (un vêtement ou plusieurs couches de tuniques longues), qui seront encore d’usage pendant des siècles pour les nobles mais aussi les religieux ou les gens de justice.
  • Les esclaves ont aussi un vêtement qui les rend reconnaissables dans l’espace public.

Le vêtement fermé, réservé aux cavaliers et interdit aux femmes

Petit à petit, le vêtement à deux jambes (et donc fermé au niveau du sexe) est introduit notamment par les cavaliers. Ce vêtement fermé reste pendant des siècles l’apanage des hommes. On remarque que des vêtements plutôt réservés aux hommes sont utilisés par les femmes comme la redingote sans forcément susciter plus de commentaire mais le pantalon, fermant l’accès au sexe féminin, reste le plus controversé. Christine Bard analyse ce phénomène dans son ouvrage Une histoire politique du pantalon.

Les codes vestimentaires de genre évoluent au fil des époques

La mode est en perpétuelle évolution. Les stéréotypes de genre que l’on connaît (comme les robes pour les filles et les pantacourts pour les garçons) n’ont pas toujours existé. C’est pourquoi il nous semble essentiel de connaître l’histoire.

La robe et le maquillage, une histoire de femme ?

Au Moyen-Âge, les “robes” (elles ne sont pas nommées ainsi) constituent la base de l’habillement des hommes. Au 11ème siècle notamment, les hommes portent la plupart du temps un habit long constitué de plusieurs couches. Une fois encore, la différence est faite entre les classes sociales : 

  • Les seigneurs qui ne travaillent pas ou ne combattent pas, sont présentés en cotte ou tunique longue 
  • Les paysans vont eux revêtir une cotte courte associée à des braies (fermées entre les jambes).
  • Les religieux également sont identifiés comme “gens de robe”. Ils portent des tuniques longues sans forme différenciée par rapport aux tuniques longues féminines. 

Au cours de l’histoire, le maquillage était, à certaines périodes, un attribut masculin : 

  • Les Égyptiens portaient du khôl sur les yeux. Cela est en réalité davantage en lien avec le besoin de se protéger les yeux du sable et de la poussière que d’un réel maquillage. 
  • Au 18e siècle, le maquillage est à la mode à la cour de France mais aussi en Italie. Des Anglais, effectuant le fameux “Grand tour” vont l’adopter à leur retour et être qualifiés de “macaronis”. Ils seront beaucoup moqués par l’intermédiaire des caricatures notamment. On les associe bien entendu à une certaine frivolité, défaut plutôt attribué aux femmes… 

C’est à la révolution, que l’habit et la parure masculine se simplifient. John-Carl Flügel, psychologue britannique, a théorisé ce phénomène qu’il nomme “la renonciation masculine”. Néanmoins il faut nuancer cela car le vêtement masculin de la seconde moitié du 19e siècle peut tout de même être d’une grande originalité dans les motifs ou dans les couleurs. Certains hommes appelés dandys, seront sujets à beaucoup de moqueries via des caricatures, car ils contraignent leur corps par le port de rembourrages et de corsets, se fardent et accordent une importance capitale à leur chevelure. 

Les femmes et le pantalon

À la Révolution, on réaffirme cette nécessité de s’habiller selon son sexe. Les femmes ne peuvent donc toujours pas porter de pantalons. Le 7 novembre 1800, une nouvelle ordonnance (qui ne sera abrogée qu’en 2013, [3] ) stipule que : “Toute femme désirant s’habiller en homme, doit se présenter à la Préfecture de police pour en obtenir l’autorisation, laquelle ne sera donnée que sur le certificat d’un officier de santé.” Des femmes célèbres ont pu en bénéficier comme Georges Sand ou Rosa Bonheur. Pendant tout le 19e siècle, on remarque tout de même que ce vêtement fermé va prendre plusieurs formes, accepté pour certains usages : la bicyclette, l’équitation, la danse, le tourisme, ou pour les petites filles. Certaines féministes, comme Amélia Bloomer, l’avaient également adopté au cours du 19e siècle (1851). La chasse est aussi une activité pour laquelle le vestiaire masculin est toléré très tôt : Ainsi Marie-Antoinette est représentée en costume de chasse dans un portrait peint par Louis Auguste Brun.

Le port du pantalon par les femmes est aussi dû à d’autres facteurs au cours du 19ème siècle, comme : 

  • Le mode de vie citadin (Les femmes de la campagne ont moins facilement adopté le pantalon, même s’il pouvait se révéler plus pratique)
  • Les guerres mondiales, qui ont rendu faciles d’accès certaines pièces comme le pantalon. 
  • La génération post guerre, qui veut plus de liberté 
  • Les mouvement féministes, avec notamment Madeleine Pelletier, qui était pour un non marquage du genre dans le vêtement. On parle de la « Dispute de la culotte » symbolisant la volonté des femmes de prendre les vêtements pour hommes. 

Le vêtement à l’international, et la question de sexualité

Certains pays sont plus ouverts que d’autres sur la question des vêtements genrés et la liberté de porter ce que l’on souhaite, en général. La Thaïlande est un bon exemple. La transidentité n’est pas un tabou dans ce “paradis pour le troisième sexe”, au sein duquel les « kathoey », hommes s’habillant ou se comportant de manière “féminine”, dont certains sont transexuels, représentent 2% de la population, soit près d’1,2 millions de personnes. [4] Le Royaume-Uni, en règle générale, est également un exemple de tolérance vis-à-vis du vêtement et de l’expression de la personnalité, du goût ou même de la tradition religieuse. On peut voir des caissières voilées, des hommes portant le turban traditionnel Sikh, des personnes haut·e·s placé·es arborer piercing, tatouage et couleurs fluo, sans qu’il y ait de jugement ni même que l’on détourne le regard. Les hommes qui empruntent des pièces considérées féminines sont bien souvent considérés homosexuels. Récemment, le cas de Mark Bryan. Ce texan, hétérosexuel, s’habille de longue date avec des jupes moulantes et des talons hauts. Il met en lumière au quotidien l’idée selon laquelle porter des jupes ne détermine en rien l’orientation d’une sexualité. Cependant, en dehors des réseaux, la présence de ces rôles models au quotidien est anecdotique . 

©markbryan911

Les icônes qui font évoluer la mode et le séparatisme vestimentaire

Les icônes de la mode et la transgression vestimentaire 

  • Pour les femmes, on peut citer les actrices Marlene Dietrich et Greta Garbo, qui portaient des vêtements d’inspiration masculine, notamment des tailleurs ou encore des smokings.
  • Pour les hommes, le chanteur David Bowie est un très bon exemple. On peut aussi évoquer les icônes de la pop et cinéma actuelles, comme Harry Styles, Timothée Chalamet, ASAP Rocky ou encore Machine Gun Kelly, qui transgressent les codes en portant du vernis à ongles, des robes, des vêtements roses. Néanmoins, il faut souligner que ces transgressions se font dans le cadre de spectacles, posts sur les réseaux sociaux ou sur tapis rouge mais ne reflètent pas véritablement un usage quotidien. 

Le recours pour les femmes au vêtement masculin , comme chez Marlene Dietrich par exemple, témoigne d’une volonté de prendre le  pouvoir en s’attribuant la tenue des dominants. Le power dressing des années 1980 et les larges épaules sur les tailleurs féminins en sont des exemples, symbolisant physiquement cette prise de pouvoir. Revêtir un costume masculin quand on est une femme peut également véhiculer une certaine sexualisation, un jeu de rôles. Marlene Dietrich jouait beaucoup sur ces codes de séduction dans ses films, en embrassant des femmes par exemple. Une femme qui s’habille en homme est plus acceptée socialement, car il est étrange que le dominant passe ainsi “du côté des dominées”.

La remise en question des codes masculinistes, au-delà de la garde robe 

Cette remise en question des vêtements genrés va de paire avec celle plus globale de la féminité et de la masculinité, qui occupe une place croissante dans les débats publics. S’ils n’ont pas nécessairement un  impact direct et massif sur nos habitudes, la diffusion de leur look à grande échelle, amplifiée par les réseaux sociaux et les médias contribue progressivement à faire évoluer les mentalités. La pilosité est un bon exemple de code esthétique qui dépasse la question du vêtement. Alors qu’on attribuait historiquement cette caractéristique à la virilité, les poils sont de plus en plus assumés par les femmes, notamment grâce aux mouvements féministes, qui luttent contre les injonctions.

Voici deux livres grand public, respectivement écrits par les influenceur·euses Ben Névert et Louise Aubery, qui contribuent notamment à bouleverser ces codes. Cette remise en question des looks et des habitus, à laquelle contribue les icônes et les incluenceur·euse·s, participe à augmenter les représentations de vêtements et d’attributs physiques non genrés dans les médias, et donc petit à petit à faire évoluer les mentalités.

La mode contemporaine et l’effacement des (vêtements de) genre 

La mode du vêtement unisexe

La mode unisexe connait un grand essor dans les années 1960/1970 avec des couturier·e·s comme Jacques Estérel, qui diffuse des jupes pour hommes, ou encore Rudy Gernreich ou André Courrèges. Les jeunes générations adoptent un uniforme qui est celui du jean/t-shirt, inspiré notamment par la culture américaine diffusée par les films. Il s‘agit aussi de matériaux ou de vêtements issus des classes populaires et du vestiaire ouvrier. Le jean est donc par cela, hautement symbolique. Ces deux pièces (jean et t-shirt) restent malgré tout genrées car les coupes ne sont pas les mêmes. Au même moment, les femmes adoptent également la mini-jupe, qui est quant à elle un vêtement genré mais hautement transgressif.

Aujourd’hui, la mode unisexe se caractérise par certaines pièces comme les “boyfriendjeans” pour les filles, ou l’essor du tailleur pour femmes lors des mariages, par exemple. De plus en plus de marques travaillent aujourd’hui sur le concept de collections non genrées, constituées de basiques. Cela est notamment dû à une prise de conscience écologique (volonté d’un dressing durable, intemporel et non soumis aux tendances) ou à une volonté de déconstruction. Mais l’ensemble des institutions liées à la mode sont encore vraiment tributaires de ce système genré : magazines dédiés, fashion weeks au calendrier séparé, boutiques de fast fashion…Il existe, surtout aux USA, des boutiques qui se revendiquent “gender fluid“.

L’effacement des stéréotypes de genre

La mode actuelle est propice à l’effacement des genres vestimentaires. Cela est dû à de nombreux facteurs qui contribuent à lisser les frontières, comme : 

  • La prise de parole médiatisées des LGBTQ+, qui lie la question de la sexualité à celle du genre, et donc celle du vêtement.
  • La démocratisation des friperies et de la seconde main, qui contrairement aux boutiques de mode conventionnelle, ne sont pas toujours classées par genre, et sont propices aux vêtements amples.
  • La transformation du langage qui va de paire avec celle du vêtement, qui se veut plus inclusive, par exemple avec l’émergence du pronom iel.
  • Les événements médiatisés. Récemment, la fashion week de Londres a fait le choix de ne plus présenter séparément vestiaires féminin et masculin. Ceci est un grand pas en avant que n’a pas encore franchi Paris, par exemple. 

Voici en photo un exemple de la chanteuse Billie Eilish, qui a fait parler d’elle avec ce shooting pour le magazine Vogue, car on avait l’habitude de la voir initialement dans des vêtements amples “masculins”.

La dimension socio-politique du vêtement

Les vêtements que l’on porte, aujourd’hui plus que jamais, vont bien au-delà de la protection du corps et de la dimension esthétique. Ils peuvent être conçus comme un manifeste et en disent long sur notre personnalité, nos engagements et les messages que l’on souhaite véhiculer. En portant tel ou tel vêtement dans un contexte défini, celle ou celui qui le porte véhicule (volontairement ou non) un message. Le vêtement peut aussi être en lien avec la libération du corps : le vêtement de sport par exemple doit être plus confortable. Les confinements et le télétravail ont changé les rapports entre travail et vêtement. Aujourd’hui on parle beaucoup du pouvoir du vêtement par le biais de l’écologie. En effet, le·la consommateur·ice, par ses choix, a le pouvoir de changer les choses en consommant des pièces de seconde main. Ne plus faire le choix de la fast fashion peut aussi être le résultat d’une prise de conscience ou d’une sorte de choix politique : ne plus accepter une fabrication de moindre qualité, à faible coût, par des ouvrier·e·s sous-payé·e·s voire esclaves. Le port (ou non) d’un vêtement peut aussi être le reflet d’un engagement féministe, puisque ce sont les femmes qui subissent les conséquences néfastes de la mode conventionelle.

Faut-il s’affranchir du genre quand on s’habille ?

C’est une question très personnelle. Le vêtement est le reflet de l’individualité. Chez The Good Goods, on prône une société sans injonction vestimentaire, qui laisse libre chacun·e de s’habiller comme iel le veut : selon ses goûts, sa personnalité et son humeur ! Comme l’a très bien dit le chanteur Antoine Délie dans cet épisode de Fashion ManOsez tout. Soyez vous-même. Soyez iconiques.”

Eric Effiong, personnage de la série Netflix Sexe Education

Nos recommandations culturelles pour s’affranchir des dressings genrés 

Parce que la principale barrière est psychologique…

Comptes Instagram : 

Film et séries : 

  • Laurence Anyways (2012), film de Xavier Dolan
  • Danish girl (2015), film de Tom Hooper
  • Sexe Education (2019 ), série de Laurie Nunn (la question est notamment traitée à travers les personnages d’Eric Effiong et de Cal Bowman)
  • Miss (2020), film de Ruben Alves

Livres

  • Une histoire politique du pantalon et Ce que soulève la jupe: Identités, transgressions, résistances, de Christine Bard
  • Miroir, Miroir dis-moi ce que je vaux vraiment, de Louise Aubéry
  • Je ne suis pas viril, de Ben Névert
  • Trouble dans le genre, un best seller de Judith Butler

Linkedin Marine Chaleroux

Références 

[1] : https://www.franceculture.fr/emissions/le-pourquoi-du-comment-histoire/avez-vous-vu-le-moine-qui-montre-ses-seins-dans-la-basilique-de-vezelay)

[2] : Tableau de jeanne d’arc : INGRES Jean-Auguste Dominique (1780 – 1867)

[3] : https://www.bfmtv.com/politique/parlement/les-femmes-ont-enfin-le-droit-de-porter-un-pantalon AN-201302040029.html

[4] : https://www.franceculture.fr/emissions/sur-les-docks/thailande-23-un-paradis-pour-le-3eme-sexe

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