Le label BioRé® concerne les tissus issus de la culture biologique du coton. Il garantit un processus qui respecte des critères sociaux et écologiques tout au long de la production.
Le label BioRé, qu’est-ce que c’est ?
Ce label BioRé®, créé en 1993, concerne les tissus issus de la culture biologique du coton. Il garantit un processus qui respecte des critères sociaux et écologiques tout au long de la production. Le coton biologique doit représenter la moitié (minimum) du vêtement produit. Le label bioRe® comprend deux logos : l’un pour garantir un coton bio équitable, l’autre pour garantir un vêtement composé de coton bio équitable.
Quels sont les 5 principes du label BioRé ?
- Un coton biologique équitable
- Une transformation de la fibre qui respecte l’environnement
- Une innovation permettant un bilan carbone neutre
- Une traçabilité dans la production
- Des conditions de travail décentes
Quelles conditions faut-il respecter pour obtenir le label BioRé ?
Pour être labellisé BioRé, il faut respecter des conditions environnementales. Par exemple, il faut proscrire les produits chimiques pouvant entrer dans le processus de transformation de la fibre, tels que le chlore ou le formaldéhyde. La teinture doit être effectuée de la manière la plus naturelle possible afin de limiter au maximum l’impact sur l’environnement. Les modes de transport les plus écologiques possibles doivent être privilégiés. Enfin, la fibre doit être cultivée sans pesticide ni engrais chimique.
Il existe également des conditions sociales, comme l’absence de discrimination et le respect des droits des travailleur·euse·s, la mise à disposition d’équipements de protection pour les exposés aux produits chimiques, le soutien de projets sociaux et la représentation des paysan·ne·s producteur·ice·s.
En plus de réduire l’impact écologique, ces critères d’aptitude à l’usage garantissent une qualité du tissu en coton et donc un produit plus résistant et durable.
Quelles sont les limites du label BioRé ?
Le label BioRé concerne l’entièreté du cycle de vie du coton, à l’exception de l’irrigation nécessaire à sa culture. Cet élément est pourtant problématique puisque la culture du coton est très gourmande en eau et contribue fortement à l’épuisement de cette ressource. Concernant la biodiversité, le label n’intervient que sur la réduction des pesticides, mais ne met pas de mesures en place à propos de la protection de forêt et de la biodiversité en général.
De plus, il n’est pas très précis concernant la réduction de l’émission de CO2, car il ne fixe aucun objectif chiffré. Enfin, la seule mesure concernant l’énergie est la souscription à des contrats d’énergie verte, ce qui est insuffisant pour réduire l’impact de l’effet de serre.