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Le style au masculin, qui empêche les hommes de porter la jupe ?

Que ce soit sur Harry Styles, Kanye West ou Billy Porter, on observe dernièrement quelques jupes pour hommes sur les red carpets et dans les éditos de mode, portées par des célébrités masculines de tous bords, icônes queers ou archétypes de virilité. On s’imagine souvent qu’il suffit qu’une pièce apparaisse sur un podium, qu’elle passe ensuite par un red carpet puis sur le dos d’une célèbre fashion icon pour déclencher une trend. A en croire ce schéma, voilà donc déjà plusieurs décennies que la jupe devrait “bientôt” entrer dans le vestiaire masculin. Force est de constater que le chemin n’est pas si simple pour faire naître une tendance. Pourquoi la jupe pour hommes n’entre-t-elle jamais dans le prêt-à-porter de l’homme de la rue ? Décryptage des raisons qui empêchent la jupe de transcender les normes de genres, et quelques pistes pour sauter le pas.

La jupe n’a pas toujours été féminine

L’ancêtre du pantalon était une jupe

Si la vision d’un homme en jupe nous paraît originale et exotique en 2021, elle était totalement banale il y a encore 700 ans. Une seconde à l’échelle de l’histoire de l’humanité ! Les hommes ne portent des vêtements fermés pouvant s’apparenter aux pantalons actuels que depuis le XVe siècle. En occident, c’est avec l’apparition du pourpoint sur le haut du corps, plus court qu’une robe, que l’homme commence à envelopper ses jambes dans 2 pièces de tissus séparées. Le vestiaire masculin n’est, à l’époque, évidemment pas encore celui que nous  connaissons aujourd’hui mais l’homme porte déjà les chausses que l’on peut considérer comme les ancêtres du pantalon moderne. Toutes civilisations confondues, la jupe est, finalement, le vêtement que l’homme a le plus porté au cours de son existence.

Au milieu du XXe siècle, un vêtement plus pratique qu’esthétique

Si la jupe n’est effectivement plus portée massivement par la gente masculine depuis plusieurs siècles, elle ne cesse de réapparaître périodiquement de manière plus ou moins anecdotique. Quelques sursauts qu’il est utile de se remémorer, pour se rappeler qu’elle n’a, finalement, jamais vraiment disparue. Plusieurs designers ont déjà tenté de la faire revenir, avant tout pour son aspect pratique. L’historienne de la mode et du vêtement Salomé Dudemaine raconte “Dans l’entre 2 guerres, un mouvement hygiéniste né au Royaume-Uni s’attaque aux questions de la mode à travers la fondation du  Mens’ Dress Reform Party. Leur réflexion pour tenter de créer un vêtement moderne plus hygiénique les conduit à s’inspirer de la libération vestimentaire des femmes de l’époque, des matériaux agréables qu’elles portent n’ont alors rien à voir avec les vêtements de travailleurs, plus durs, que portent les hommes. Ils revendiquent notamment le droit de porter une jupe et des vêtements ouverts pour laisser respirer le corps.” Ici, la démarche n’est pas d’abolir les normes de genres mais bien de créer un vêtement destiné à l’homme.

La création vestimentaire libératrice du genre

Même siècle, quelques décennies plus tard, les années 1970 voient apparaître une véritable vague de créateurs partisans d’une mode unisexe, bien décidés à jeter les normes de genre à la poubelle de l’histoire. Le créateur américain Rudi Gernreich tente de prouver qu’il n’existe pas de différence entre les sexes si le vêtement n’en impose pas en proposant un vestiaire commun uniformisé autour de pièces traditionnellement perçues comme féminines, incluant notamment des micro-jupes.

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À la même période, le couturier français Jacques Esterel proposait des robes unisexes dans une esthétique à la fois futuriste et inspirée de l’antiquité. Le message était clair : la mode d’après devait être genderless. On attend toujours que la prophétie se réalise ! Le concept perdurera par la suite et deviendra un véritable marqueur de créativité et de non-conformisme pour les maisons de mode les plus extravagantes. La jupe ressort régulièrement chez l’homme dans le vestiaire contestataire de certaines sous-cultures, notamment punks et queers. La culture populaire contemporaine se souvient particulièrement de Jean Paul Gaultier qui faisait défiler sa première jupe pour hommes, un kilt revisité, en 1985.

 

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Pour l’hiver 2010, la papesse du punk et de l’anticonformisme Vivienne Westwood montrait sa vision de la jupe pour hommes également inspirée du kilt, Britishness oblige.

 

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Plus récemment encore, pour sa collection Printemps/Été 2013, Rick Owens habillait ses hommes de jupes longues jusqu’au sol. Fait rare dans la mode masculine contemporaine, cette jupe s’assume pleinement sans faire allusion au kilt.

 

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Crédits @Owenscorp

 

La jupe au masculin de nos jours ?

Difficile alors de comprendre pourquoi ce vêtement autrefois pleinement intégré au vestiaire masculin et qui, visiblement, cherche à y revenir depuis au moins un siècle, n’arrive pas à s’échapper des podiums pour intégrer la mode de la rue. L’image d’un homme en pantalon est historiquement très jeune mais elle paraît tout à fait impossible à déconstruire. Elle n’arrive à être remise en cause que ponctuellement et par les Maisons de mode les plus transgressives et farouchement opposées aux normes de genre. Dans la mode contemporaine, la plupart d’entre elles, aussi anticonformistes soient-elles, s’interdisent même de penser ces créations comme de véritables jupes et préfèrent les rapprocher au kilt, moins provocateur car historiquement classé comme un vêtement masculin. Un blocage psychologique normatif, vraisemblablement lié à la peur d’être jugé.

 

La jupe pour homme bloquée par l’inconscient collectif

Les études centrées sur le sujet, et notamment celles de l’historienne et anthropologue Nicole Pellegrin, conduisent à penser que le statut d’ultime tabou vestimentaire de la jupe tiendrait davantage à sa forme ouverte qu’à la silhouette qu’elle procure. Salomé Dudemaine explique :  “Le fait que l’homme porte un vêtement fermé et que la femme porte un vêtement ouvert cristalise les inégalités entre les genres. Le pantalon permet à l’homme d’être actif, de ne pas craindre qu’on puisse apercevoir son corps. Le vetement ouvert de la femme rend son corps potentiellement visible et accessible à n’importe quel moment. La robe et la jupe font du corps de la femme une forme de bien public.”. A l’heure où certains évoquent encore la jupe comme circonstance atténuante pour tenter de justifier les agressions sexuelles que subissent les femmes, il est évident que cette question est toujours un sujet d’actualité.
Les marques qui osent présenter des modèles de jupes pour hommes ont d’ailleurs tendance à les concevoir plus longues, comme pour cacher le corps et le rendre inaccessible au maximum. Plus fréquemment encore, la mode a décrété que la jupe pour hommes se portait presque toujours avec un pantalon, comme pour conjurer l’effet d’accessibilité immédiate du corps que la jupe amène avec elle.

 

La jupe dérange l’ordre social

Louis XIII réservait le port des broderies de fil et d’argent à la seule royauté. Louis XIV régulait le port du talon et attribuait à chacun un code couleur selon sa place à la cour. Plus tard, au cours du XIXe siècle, plusieurs lois attribuaient le port de certains vêtements en fonction du genre et du statut social des individus. Le vêtement contribue à identifier la place que chacun et chacune tient dans la société. Remettre en question la répartition des vêtements revient, en somme, à questionner l’ordre social. Si la jupe a pour fonction d’identifier la femme dans la société, un homme qui s’octroie le droit de la porter doit être considéré de la même façon que s’il se réclamait du genre féminin. S’il rejette cette vision, il remet directement en cause la notion de genre. Plus loin encore, la jupe, si elle permet aux femmes d’être identifiées, porte avec elle tout le poids de la condition féminine. Pourquoi un homme voudrait-il donc la porter ? Le port du vêtement masculin par les femmes posent nettement moins question tant il est facile d’imaginer qu’une femme ait envie de s’élever au rang social d’un homme. L’inverse paraît incompréhensible, à la limite du non-sens.

Pour ces raisons plus ou moins conscientes, pas étonnant que la mode ne franchisse pas le pas et ne prenne qu’exceptionnellement la peine de proposer des jupes aux hommes qui souhaitent en porter.

 

N’ayons plus peur de bousculer les stéréotypes de genres et mettons nous à la jupe !

La jupe n’est pas le premier vêtement à avoir disparu du vestiaire masculin. Les talons et le maquillage ont également été, pendant un temps, exclus de la mode masculine avant d’y faire un comeback progressif encore en cours aujourd’hui. Il n’est pas totalement insensé d’imaginer qu’elle puisse suivre le même chemin. Si nous souhaitons tous et toutes être témoins de sa totale dégenrisation future, à nous de forcer le destin.

La shopping list des jupes pour hommes

Les jupes pour hommes ne sont pas très fréquentes et il n’en sort pas de nouvelles à chaque saison. Heureusement, si le marché du neuf n’en propose pas à votre goût et dans votre budget, il est possible d’en trouver sur les plateformes de ventes de seconde main, notamment de belles pièces de designers rares et vintage.

Une demie-jupe plissée par Yohji Yamamoto. A porter à l’avant comme un tablier, à l’arrière ou de profil selon ses envies.

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300 € sur Vestiaire Collective

 

Un rectangle de polyester et polyamide recyclés à entourer autour de la taille, comme une jupe, par COS. Attention, on vous enjoint tout de même à la dénicher d’occasion !

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Le kilt recyclé : 89 €

 

Une jupe plissée, 100 % laine par le créateur Thom Browne. Bien sûr, elle coûte très cher pour s’y risquer, elle est plutôt là pour nous inspirer et donner une idée de modèle approximatif à suggérer à un couturier de quartier.

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La jupe plissée : 1 360 €

 

Une robe (pas tout à fait une jupe mais on valide) made in Paris et en matières upcyclées par Andrea Crews.

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La robe upcyclée : 160 €

 

Pour sa collection Printemps/Été 2021, le jeune créateur parisien Steven Passaro marie deux extrêmes opposés : le short traditionnellement masculin et la jupe plissée, symbole traditionnel de féminité.

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La collection Printemps/Été 2021 de Steven Passaro

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  1. Ces dernières années j’ai acheté des robes pour homme, longues, mais elles n’étaient pas pratiques. En 2018 j’ai acheté différents kilts que depuis je porte chez moi, mais cela est plus difficile pour aller en courses, et j’ai eu parfois des remarques désobligeantes, et à ma surprise les femmes ont un regard plus bienveillant. Il faut dire que j’habite à Clamecy dans la Nièvre, la campagne !

    1. Laissez tomber les remarques désobligeantes, quoique vous fassiez dans la vie dites-vous qu’il y aurait toujours des aigris, des jaloux, des intolérants, des imbéciles, pour vous critiquer. Qui parle dans mon dos parle à mon cul, comme dit le proverbe.
      Je suis passé de porteur de kilts (tartans tradis ou modernes) occasionnel en 2005 à porteur quotidien en 2018, au boulot compris (utily-kilts alors). Vivez votre vie comme vous l’entendez, personne ne le fera à votre place. L’apréhension est normale au départ, j’ai lu aussi des interwiews de musiciens défilant en kilt lors de festivités celtiques, mais qui retournent au pantalon avant d’aller à l’apéro une fois les instruments rangés. C’est dommage de se priver de porter un si beau vêtement confortable, pour pallier ça une association aide d’ailleurs les porteurs de kilts à s’affirmer en kilt. C’est un vêtement viril, qui symbolise des valeurs telles que courage, honneur, droiture, fidélité, amour des siens… Soyez-en fier, le kilt supplante le pantalon, de part sa charge virile!

  2. Je tombe par hasard dans l’article. C’est superbe! Depuis déjà une vingtaine d’années je porte simplement ce que je veux. Et oui, aussi souvent des jupes et des robes. C’est facile pour moi, je suis artiste professionnelle et donc libre 😉 Quasiment tous mes vêtements sont créés par une créatrice talentueuse (Katia le Dreff, Finistère). Souvent elle ose quitter les sentiers battus – et moi je porte avec plaisir ce qu’elle propose: Des jupes, des robes et des shorts en noir, à porter avec un collant de couleur vive.

  3. Bonjour , la jupe pour homme ? J avoue en porter depuis 3 ans .avant c était, et c est encore ,shorts feminins ,bas up, collant .Mais pendant les soldes de juillet j etais en ville et je vois une jupe en vitrine , franchement je me dis ,je peux porter ce vêtement. Je rentre ,la vendeuse me propose ses services et je lui dit ,je voudrai essayer cette jupe .Sans pb je passe en cabine elle me porte la bonne taille, je tire le rideau et me regarde ds le miroir , elle ajuste la hauteur et me dit c est parfait .Reconnaît que c est une première pour elle .Du coup nous avons parlé de mes goûts. Pas surprise. Je suis revenu dans son magasin pour acheter une autre jupe en.jean , des collants et shorts .Je suis donc en ville en vacances à l hôtel avec mon épouse ou seul ds cette tenue .Bon il y a bien qq regards dans mon dos ,voir des ricanements, souvent d ados . Les femmes semblent plus tolerantes. Au plaisir de vous lire

  4. Je porte jupe et robe suivant la saison depuis avril 2018, idée qui aurait du me venir à l’esprit beaucoup plus tôt.Je ne m’étais jamais posé la question de savoir si le port de la jupe par un homme était interdit et le pantalon imposé, et pourquoi les femmes portaient le pantalon.Je ne me prive pas d’avoir la liberté de porter des vêtements confectionnés pour les femmes, elles mêmes se contentant des vêtements confectionnés pour les hommes.Connaissez-vous l’association ” Hommes en jupe ” (https://asso.i-hej.com) qui a également sa page facebook (https://www.facebook.com/asso.hej).Le projet d’édition d’un livre ” Paroles d’hommes en jupe ” est en cours. Si vous souhaitez participer, merci de contacter l’association soit par son site internet, soit par sa page facebook pour avoir les éléments.

  5. Bonjour,Très bel article qui montre bien le poids des préjugés et des mentalités.Personnellement, je porte la jupe au masculin depuis déjà de nombreuses années. Allez voir les jupes de Hiatus, créateur nîmois. Ou le nantais Sous les jupes des hommes. Ou les américains d’ Utilikilt. Ou le créateur Skirtcraft. Vivement la libération des mentalités.En attendant, vivons pour nous et pas pour les autres.

    1. Oh génial ! Merci beaucoup Rémi, on adore ce genre de commentaire hyper positif et votre attitude est bien celle qui fera bouger les mentalités, bravo ! On note précieusement toutes ces adresses. Demain (vendredi 11 juin) nous publions la 2e vidéo de la série “Fashion Man”, notre invité parle précisément de jupes et de tulle ! Rendez-vous sur notre page Instagram.

  6. Personnellement, je porte jupe et robes j’adore les jupes et robes amples qui virevoltent au moindre coup de vent. Je porte également collants et jupons. Au début, j’achetais mes vêtements sur internet. Maintenant, je les achète en magasin robes et jupes. Je fréquente également les lingeries pour jupons et culottes. Je rentre dans les magasins en jupe avec hauts on en robes.Les vendeuses sont toujours très aimables et savent me donner des conseils sur mes choix. Sortir en ville en jupe ou en robe ont été hésitants. Maintenant, plus de problème.

    1. Merci beaucoup pour ce super témoignage ! En effet (du moins avec un prisme parisien), on voit de plus en plus d’hommes en jupes, kilts et talons et de moins en moins de personnes tourner la tête. Ca bouge et c’est notamment grâce à des gens comme vous. Alors, bravo !

  7. Je reviens de vacances des Sables d’Olonne, huit jours ensoleillés ou la jupe était ma tenue de sortie, il y avait beaucoup de monde, pas de remarque, aussi bien sur la rambla, la plage ou dans les restos, je discute avec des gens, ils font comme si j’était en short ou autre, même la police qui me recommandait le masque, “comme quoi les mentalités évoluent” malgré les réticences de ma femmes, j’était très content de cette semaine de vacances, le lieu idéal pour se mettre en jupe non stop, beaucoup de gens ne remarquent même pas que je suis en jupe, mais beaucoup d’autres “des centaines probablement” m’ont certainement vu, ce qui j’en suis sur permettra d’habituer le regard d’un homme en jupe, surtout si cela se reproduit régulièrement. C’est tellement plus confortable la jupe, alors profitez des vacances pour oser la jupe, vous ne regretterez pas. A bientôt A Morice

  8. J’ai passé les 50 ans mais je reste curieux. J’ai très envie de porter robe ou jupe pendant mes vacances. Les essais que j’ai déjà fait m’ont convaincu. Reste à convaincre ma femme… En tout cas, je constate que lorsque l’on demande a essayer dans les magasins, cela ne pose aucun problème aux vendeuses.

  9. Je pense que les vêtements devraient être unisexe il ne faut plus faire la différence des genres les femmes portent bien des pantalons alors pourquoi nous les hommes ne pourrions pas porter des jupes et des collants

  10. BonjourMon fils de 15 ans aimerait porter jupes et robes et je ne parviens pas à lui autoriser,non parce que cela me dérange mais par peur du regard des autres et de représailles éventuelles qu’il pourrait subir. Il est lycéen et je préfère qu’il se fonde dans la foule. Il se sent mal et pas lui même. Peut être commencer par trouver des jupes pantalons, d’y aller progressivement,ne serait ce que pour le papa qui ne voit pas les choses comme moi .

  11. Je suis un homme et je porte des jupes en public depuis presque 20 ans. Je vais aussi au travail (fonctionnaire) en jupe. En savoir plus sur mon blog lesjupesmasculines.fr Jérôme

    1. Bonsoir jérome,
      je porte des kilts tous les jours, des modèles tradis tartan ou modernes en cuir par exxemple, peut-être nous croiserons-nous un jours ici dans le midi; j’ai croisé hier au Leclerc de Saint-Aunès un barbu en kilt moderne noir et rouge; Il fallait voir le regard de deux femmes qui ont d’abord mirées le barbu “kilté” avant de me m’apercevoir arrivant juste après.

  12. @MORICE Alain : nous aurions pu nous croiser. J’étais dans ce coin durant une semaine mi juillet, et en jupe ou robe également : Longeville sur Mer, Sables-d’Olonne, château de la Guignardière, puis Puy du fou.Jérôme de lesjupesmasculines.fr

  13. Je rebondis sur le commentaire de Morice du 25/7. Je porte occasionnellement la jupe depuis plusieurs années et effectivement, je passe de plus en plus inaperçu. Si auparavant, je sentais bien quelques regards curieux, les gens sont maintenant complètement indifférents. C’est particulièrement vrai l’été, où un, elle se confond avec un short, et deux, les gens se lâchent plus sur la tenue vestimentaire. C’est un peu moins vrai l’hiver. Je pense aussi qu’il en est de même qu’avec les autres vêtements. Il faut que l’ensemble reste élégant et éviter un style tapageur si on veut être discret. Et aussi, ne pas chercher à ressembler à une femme, ou alors, il faut l’assumer (et c’est un libre choix).Sinon, j’apprécie beaucoup le confort d’une jupe l’été, et aussi le fait se sortir des stéréotypes. Je pense que petit à petit, les mentalités vont évoluer. Quand j’étais ado, porter un short en ville était surprenant. quelques dizaines d’années après , tout le monde est en bermuda…

  14. Porteur occasionnel de kilts modernes je suis devenu porteur quotidient au boulot compris. Je porte des kilts en tissus ou en cuir dont je choisis la longueur (10 cm sous le genou). Style et confort, quel bonheur, le pantalon est battu à plat de couture. Et l’été c’est bien plus élégant qu’un short toujours un peu beauf.

  15. Bonjour , Retraité de bientôt 73 ans j’ai toujours ressenti un attrait pour les vêtements , la lingerie voir certaines chaussures féminimes tout en assumant ma masculinité . Depuis quelques temps je porte pratiquement quotidiennement , en présence de ma compagne qui le tolère , bien que !!!! , des jupes et chemisiers assortis de lingerie et pour un de mes grands plaisirs des bas nylon 10 ou 15den . Le port d’une jupe me procure un confort de mouvement et un bien-être que je ne ressens plus avec les pantalons depuis longtemps , je n’ai pas la possibilité de sortir en public mais une seule fois lors d’un voyage grande distance seul en voiture j’ai cultivé avec délice une mise féminime au vue des autres usagers sans réactions particulières même en portant un chemisier de dentelle , je suis impatient de pouvoir reconduire cette expérience . Révéler à son entourage cet attrait n’est pas chose aisée mais c’est tellement libérateur . Bertrand .

  16. Bonjour, merci pour ces documents, merci Bertrand pour ton commentaire, comme toi j’aime être en jupe et vêtements style féminin en général, ma compagne le tolère à la maison, à l’extérieur c’est une autre histoire, mais je m’en accoutume, ayant la chance d’être avec une compagne compréhensive, mais j’essais de trouver des solutions pour porter la jupe à l’extérieur sans trop la gêner, cela n’a pas été facile, mais j’ai trouver un équilibre permettant d’être en jupe plus souvent et accepté par nous deux, je ne me met pas en jupe près de chez nous, ni en présence de nos familles et de nos relations, ce qui me permet d’être en jupe en vacances ou en balades, par contre je met des jupes pas trop voyantes, en ce moment je met des jupes style sarong, je n’ai jamais eu de remarques négatives et quelques félicitations “ça fait toujours plaisir” l’été jupe courte et même robe de plage, j’ai parfois des remarques de ma compagne mais tant pis, j’ai l’impression que peu de personne le remarque et les regards ne me dérange pas, au contraire être vu, contribue à familiariser la jupe pour homme,

  17. Je prends un peu le contre-pied des témoignages qui précèdent, et j’en suis navré. Je parcours et lis sites et articles consacrés aux hommes en jupe et je me dis que depuis qu’il en est question et que chacun se félicite d’une évolution, je devrais croiser des hommes en jupe plusieurs fois par jour. Or je n’en ai jamais croisé de ma vie. Certes je n’habite pas la capitale et me déplace peu à l’étranger, mais je vis en région PACA où le climat se prêterait au port de la jupe. A ce jour, pas trace d’hommes en jupe que ce soit à Nice, Avignon, Marseille, Toulon ou Monaco. Je ne parierais pas que j’en croiserais davantage en Lozère, dans l’Orne, en Corrèze ou dans les Ardennes, à Saint-Etienne ou à Briançon, à Pithiviers ou à Gueugnon. Je précise que je n’ai rien contre. Pas sûr que nos épouses soient aussi ouvertes. Toutes n’évoluent pas dans des milieux “branchés”, artistes, bobos adeptes du wokisme, familiers des galeries d’art et séminaires de développement personnel, influenceuses et youtubeuses à succès. Je ne vois pas le mec des quartiers se balader en jupe sans s’attirer de sérieux problèmes, ni le chômeur moyen se présenter en jupe à un entretien d’embauche. Le port de la jupe, au moment des frimas, pose la question subsidiaire, peu souvent évoquée, même si les photos ne manquent pas sur les sites spécialisés, du port du collant. Et accessoirement du type de chaussures qui accompagne le port du collant. Combien parmi nous, hommes de la rue, résidant en province, simples ouvriers, employés, artisans, petits commerçants, chefs d’entreprise, qui tiennent à leur job et à leur vie de couple, pourraient sans crainte de représailles adopter le combo jupe-collant ? On n’évolue pas tous dans les médias, dans l’édition, la mode, le monde des arts, on n’est pas tous des citadin.e.s, on est nombreux à vivre et à partager le quotidien d’une “France périphérique” où voir un homme porter une jupe, désolé ! paraîtrait exotique, tenir de la provocation, supposerait “qu’il ait un problème”. Ce n’est pas ma façon de voir, sans quoi je n’aurais pas lu cet article et n’aurais pas souhaité y réagir, mais je vois déjà la difficulté que j’ai, à mon niveau, à faire admettre à ma compagne le port de leggings en hiver sous mes jeans ! Je lui ai parlé de ma période kilt, plus jeune, et elle n’a pas voulu en savoir plus. Ceci pour pointer le fait que oui, ce serait bien qu’on puisse faire évoluer les mentalités de sorte que chacun.e porte les vêtements qu’elle/il souhaite, après tout nos compagnes ont adopté le pantalon ! Mais cela ne se décide pas d’un coup de baguette magique, parce que quelques-uns ont décidé que ce serait bien, et que d’autres voient se profiler un marché juteux. L’ouverture d’esprit achoppe au front du réel. La compagne, l’épouse lambda n’est pas forcément prête à associer ce qui fait partie de ses attributs vestimentaires à l’idée qu’elle se fait de ce qu’est un homme, de qui est son homme. Le milieu LGBT se prête peut-être mieux à cette évolution, mais là réside le piège des amalgames. J’espère n’avoir froissé personne et modestement, avoir apporté ma petite pierre au débat.

    1. Ah, moi j’ai vu un mec en jupe longue sur la promenade des anglais lors d’un déplacement pro sur Nice, et un autre en belle jupe longue gothique à Montpellier. Il suffit de tomber juste au bon moment.

  18. Merci Philodendron pour ton analyse , je regrette comme toi de ne croiser aucun homme en jupe dans la rue (ou très peu), quand je porte une jupe ou sarong quelque part, je suis bien seul, c’est pas facile d’assumé “ne serait-ce” l’envie de porter une jupe, je pense pourtant que beaucoup d’homme y pense, mais sont incapable de franchir le pas et même d’en parler, pourtant quelques hommes franchissent le pas, mais si peu qu’il n’y a pas de visibilité, et ceci depuis plusieurs années, les mentalités évoluent “certainement trop doucement” mais depuis mes premières expériences je le ressent. Je pense que la première étape est qu’on puisse en parler sans tabou, discuter des avantages des inconvénients….puis dans certaines circonstances essayer, partager nos expériences, nos difficultés, nos peurs; Changer l’image négatif d’un homme en jupe, lutter contre des propos sexistes ou homophobes, se faire respecter en temps qu’homme libre et sensible, lutter pour l’égalité homme/femme, être pris au sérieux, car l’évolution dans ce domaine est plus important que beaucoup de gens laissent penser. Pour ma part, je porte régulièrement jupes ou sarongs, avec quelques précautions voir discrétions, j’ai commencé il y a environ 5 ans, il a fallu convaincre ma compagne de mon désir d’être de temps en temps en jupe, d’être libre, cela n’a pas été facile, mais à force de compromis on y arrive, chacun avançant à son rythme, je prend des précautions pour ne pas la froisser, mais sur mes idées je ne lâche rien, tant que l’évolution n’est pas plus avancé, je suis discret, je n’en parle pas à ma famille (enfants, frères, sœurs..), ni au voisinage, ce qui limite le port de la jupe à chez moi ou en ballade ou en vacances, mais cela me convient très bien, ma compagne à toujours du mal à accepter, mais depuis un certain temps je ne parle plus de jupe mais de sarong, qui passe beaucoup mieux, étant un vêtement porté par des hommes en Indonésie.

  19. Je pense qu’il faut établir un distinguo entre oser la jupe en tant qu'”homme en jupe affirmé” (c’est la démarche de l’asso HEJ) et, dans une volonté d’expression voulue “dégenrée”, la porter assortie de talons et, disons, de collants glossy (pour schématiser). Dans le premier cas, en admettant que ça puisse se généraliser sans créer trop de remous et dans le regard du chaland et chez nos compagnes pour qui l’homme idéal est plus proche de Jason Statham que de Gabriel Attal, on sera plutôt dans la jupe en jean à mi-cuisses, la jupe-culotte estivale, le kilt écossais, le tailleur-jupe BCBG si par extraordinaire cette évolution venait à gagner les milieux bourgeois conservateurs. Jupes portées avec des baskets, des tongues, des Doc Martens, des chaussures de ville dans le cas de l’ensemble-tailleur, des collants de laine en hiver excepté pour le tailleur-jupe où là, je sèche car… . … on se rapproche du second cas, où on est plutôt dans une démarche d’expression transgenre, non-binaire, réservée à certaines sphères passablement éloignées du quotidien de la majorité d’entre nous, humbles ressortissants de la Diagonale du vide et de ses alentours banlieusards. Je reviens au collant, admissible, sous une jupe portée par un homme, tant qu’il est opaque uni ou à motifs excentriques mais connoté dès qu’il est fin, exigeant par là des jambes parfaitement épilées, et difficile à assortir à autre chose qu’à des talons. Les limites sont certes posées par nos conditionnements, les codes sociaux et les expressions de genre qui font partie de normes sur lesquelles, finalement, chacun a peu de prise. Les connotations nées de modèles entendus par certains comme des contre-modèles, jouent sur l’emprise des conformismes. Même si certains d’entre nous seraient prêts à adopter la jupe, ou l’ont déjà adoptée dans le privé, combien de nos compagnes sont-elles prêtes à nous accompagner dans cet appareil ?

  20. PhilodendronJe suis d’accord avec vous, et quelle surprise de vous voir citer Gueugnon ! Vous connaissez ? J’y habite et je confirme, pas d’homme en jupe ici !Bon ceci dit, Brad Pitt est trop classe et très beau ( je suis une fille ? )

  21. Bonjour ,je découvre vos réponses…Je suis en PACA et oui je confirme ,pas d hommes en jupe en ville…..sauf un ….moi marié, ma femme tolère, short femin, jupe droite ,jupe culotte,avec des bas ou collants mais pas de maquillage, talon haut et perruque.Mes jambes sont épilées plus joli à voir et à porter.Maintenant j avoue qq regards curieux chez les jeunes ,les plus tolérantes sont les femmes et vendeuses….Les hommes regardent, qq réflexions parfois désagréables ,qq jolis noms d oiseaux inconnus au bestiaire….Au plaisir de vous lire ou en parler .

  22. Alors pour le plaisir de contredire……j adore…..Je suis de Reims , avec de la famille dans les Ardennes, je suis depuis 40 ans à toulon et je fréquenté Avignon, Monaco, Briancon, Gap…..Je suis président d un club de sport et j avoue que les parents sont.t habitués à me voir en collants et short feminin .Au début bcp de questions sur le président .A t il viré de bord, même ma femme avait du mal à me suivre ….Alors un.jour j ai expliqué que des hommes portaient des bijoux, des tatouages, alors moi c était des collants, où était le problème ?La jupe j avoue la porter plus en ville en vacances à l hôtel en Europe, franchement jamais de problème. Les plus gènés les membres de la sécurité aux portes de contrôle. Voilà, un petit plus que je voulais vous offrir Au plaisir de vous lire

  23. @Trencavel : Oui, je suis passé quelquefois par Gueugnon et je confirme n’y avoir pas vu d’hommes en jupe, pas plus qu’ailleurs…@Leroux : Vous semblez habité de l’audace du pionnier. Audace car on peut concevoir que dans certains cas, on puisse être confronté à des agressions autres que verbales. Situez-vous votre démarche dans une optique de non-binarité ? Est-elle libertaire, libératrice, revendicatrice ? Votre compagne, dites-vous, avait du mal à suivre. Qu’en est-il sur la durée ? Quelle est la réaction des femmes de votre entourage ?

  24. La question des collants (et/ou des leggings) se pose déjà, dans notre rapport aux femmes (peut-être pas toutes mais fréquemment) lorsqu’ils sont portés sous un pantalon, parce qu’ils tiennent chaud, et c’est appréciable lorsqu’on vit dans une région où le thermomètre peut descendre en dessous de zéro. J’y suis revenu il y a quelques années après quelques éclipses (liaisons où la compagne du moment ne supportait pas ce qu’elle associait à je ne sais quelle paraphilie scandaleuse), et je ne peux pas dire que l’accueil soit globalement favorable, quand bien même le collant, opaque, fait davantage penser à un bas de survête moulant. Par ces temps de canicule, il ne me déplairait pas de me promener en jupe, ce qui est proprement impensable là où je vis… et ne manquerait pas de déclencher fou-rires et lazzi, sachant que mon physique ne s’y prête pas du tout. Voilà encore quelques lignes pour alimenter ce débat, au vrai, passionnant vu la richesse des points de vue échangés.

  25. @Leroux : Qu’est-ce qui vous a amené il y a trente ans à enfiler une jupe, des bas ? Vous parlez aussi de lingerie… Etait-ce au départ un fantasme, l’expression d’une part féminine que vous souhaitiez ouvertement assumer, est-ce qu’il y a eu un évènement déclencheur ? Que diriez-vous à une femme réticente à l’idée que son homme mette une jupe ?

  26. Bonjour En.reponse à vos questions .J ai commencé à aimer porter il y a 30 ans des dessous feminins pour une raison très simple , j etais en couplé marié, et nous pratquions l échangisme avec 2 couples ,chez nous ou chez eux….Je n entre pas dans les détails….un soir l un d entre eux m a dit , tu a un corps à porter des dessous feminins !!!! J en mourais d envie.Depuis je suis épilé et je porte tous les jours body strings feminins, bas up ou pj .La jupe c est depuis 6 ans j en avais envie ,et suite à un accident de moto et 6 mois à l hôpital j ai décidé de profiter autrement de la vie .envie de me faire plaisir ….Je ne veux pas ressembler à une femme ,je veux pouvoir m habiller comme j ai envie….Alors aux femmes qui voient du travestissement, je réplique…..Vous madame portez à votre guise des jupes des robes des collants, et le lendemain vous portez un bermuda,un.pantalon ,un.pull une chemise,une cravate et un chapeau et personne ne vous fait une seule remarque ….Moi si j ai osé porter une jupe droite ,et des collants sur des jambes épilées je suis un PD .ALORS je me moque du qu en dira t on et je vis ma vie avec des tenues mixtes ,sans talon aiguille,sans rouge aux ongles, sans perruque et sans maquillage.Je suis très bien ainsi .Au plaisir de vous lire

  27. Bonjour Depuis peu j’ai décidé de passer le pas. Naturiste depuis de nombreuses années lr faut de remettre un pantalon à la rentrée était un véritable calvaire.Je le suis rendu compte que le port ´une jupe était une belle alternative surtout sans sous vêtements.Par ailleurs je trouve cela joli et enfin je n’accepte pas qu’on altère la liberté à coups de « ça ne se fait pas ».J’ai la chance d’avoir une femme très intelligente et bienveillante : elle a accepté sans difficulté de m’accompagner sur cette voie.Nous sommes allés deux fois au restaurant : elle avait mis une jupe très courte et moi une jupe rappelant vaguement un kilt et au dessous du genou. Aucune remarque aucun regard désobligeant… et le plus drôle c’est que nous avons croisé un jeune homme en jupe dans le centre de Lyon …La prochaine étape est une jupe très courte : mais j’aurai le support de ma compagne et de ses filles (12 et 20 ans)qui arboreront des mini jupe avec les mêmes motifs..Assumons et expliquons pour déclencher des vocations !

  28. Bonjour Laurent.Tu as bvp de chance , une femme qui partage tes goûts et des filles aussi….avoue que tu es dans une bonne spirale. Oui c’est été j ai eu très chaud même avec des shorts feminins .Le soir pour sortir et aller au ciné c était jupe et bas up…comme toi .quelques regards inévitables mais dans l ensemble personne ne souhaite faire attention à notre tenue , c est différent .Moi je porte aussi la jupe en vacances ,ds les avions . Les plus gènes sont les Mr du service de sécurité…je m en amuse. Ou mes voisins de fauteuil dans l avion ou TGV.AU PLAISIR DE VOUS LIRE

  29. @Leroux : excusez moi je n’ai pas vu votre réponse plus tôt …Je pense que nous n’avons pas le choix : c’est par l’étonnement d’un maximum de personnes que l’on obtiendra petit à petit que quelques uns plus intrépides auront envie de sauter le pas également il faut sortir sortir sortir croiser du monde croiser du monde croiser du monde… Lors du dernier repas de famille j’ai arboré un magnifique petit lilt court à dominante jaune.Toute la famille a été assez surprise… Mais au détour de la conversation le mari d’une de mes cousines a dit : « mais moi ça me plairait bien de porter des jupes. Qui sait peut-être un de plus … C’est par notre engagement , notre force de conviction, notre capacité à assumer, mais également pour ceux qui en ont la chance l’engagement de nos conjointes doucement bouger les lignes. À vous lire

  30. Bonjour à tousJe suis en PACA sur Toulon, j avoue qu ici la météo est clémente et porter une jupe pour un homme est très agréable….Mais dans cette métropole de 200 000 âmes, je dois être un des rares à être en jupe .Je ne me travestis pas , pas de talon, pas de perruque, pas de maquillage….J aime tout simplement porter la jupe droite avec des collants ou des bas .Visiblement je ne gêne personne. Je suis même transparent, sauf pour certains jeunes qui ricanent dans mon dos .J ai même poussé à entrer au Vatican en jupe culotte ….j ai passé tous les controles…Alors oui faites vous plaisir, mais il y a encore du pain sur la planche ….croyez moi

    1. La jupe culotte est à l’origine un vêtement masculin: la hakama des guerriers japonais, ça remonte au Japon médiéval, elle est portée par les pratiquants d’arts martiaux japonais comme l’aïkido et le kendo. La jupe culotte pour les “cycles women” apparue au début du vingtième siècle en est directement inspirée.

      1. Moi-même j’en porte une pour monter à cheval (jupe culotte camarguaise noire), ce n’est pas réservé aux femmes, en europe centrale, en Hongrie, les cavaliers gardiens de troupeaux (ciskos) en portent eux-aussi.

  31. D’abord porteur occasionnel je suis devenu porteur de kilts modernes ou tradis tous les jours au boulot compris. Jamais je n’ai eu autant de compliments de la part de femmes ou d’hommes. une expèrience humaine qui m’a transformé et donné un meilleur applomb, m’a fait grandir, et me sentir beau. Quel style! Et quel confort!
    Depuis que je ne suis plus en pantalon, plus de problêmes de jambes lourdes et la fatigue qui va avec.
    J’ai eu quelques soucis avec des réflections de la part des anciens de ma famille attenant à un supposé manque de virilité, mais j’ai tenu bon et j’ai argumenté.
    Une des raisons qui empéchent encore le port de la jupe au masculin: le deutéronome 22-5 de la bible, pourtant écrit à une époque, l’antiquité, ou le pantalon était porté que par les peuples barbares. Et puis une jupe peut parfaitement être masculine, par exemple le sarong des indous et des indonésiens et malaisiens, une grande jupe à carreaux madras ou unie et nouée à la taille.

  32. Bonjour, une partie de l’article m’a un peu choquéE !!! ” Le port du vêtement masculin par les femmes posent nettement moins question tant il est facile d’imaginer qu’une femme ait envie de s’élever au rang social d’un homme. L’inverse paraît incompréhensible, à la limite du non-sens.”
    Je trouve ça choquant je suis homme et féministe j’ai bien compris que c’est une analyse sociétale mais… c’est triste…Personnellement, je transgresse de plus en plus les codes, en portant talons, collants et jupes régulièrement, au travail et dans la rue, je trouve ça joli comme vêtements, confortable , sauf les talons mais qui affinent la ligne générale (heureusement j’ai l’habitude quotidienne). Et comme l’a dit Iggy Pop, pourquoi avoir honte de porter des vêtements de femmes et de vouloir leur ressembler, elle sont si belles.

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