Il y a 2 ans, l’Institut Australien de Stratégie Politique publiait un rapport détaillé dénonçant le travail forcé de 80 000 Ouïghour·es en Chine, au service de grandes marques internationales telles que Zara, Uniqlo, Nike, Adidas, Puma, Apple ou BMW. Depuis, après le choc et l’effroi, plusieurs initiatives se sont formées à travers le monde pour tenter d’agir et de mettre fin à ce que plusieurs pays considèrent comme un crime contre l’humanité. Parmi les actions les plus connues en France, on peut notamment citer les nombreuses prises de paroles du député européen Raphaël Glucksmann et de la chercheuse d’origine Ouïghoure Dilnur Reyhan, la marche contre le génocide organisé le 2 octobre 2021 à Paris et qui a réuni pas moins de 2000 personnes, ou encore la reconnaissance du génocide des Ouïghours par le parlement. 2 ans après cette prise de conscience de l’occident, où en sommes-nous ? L’esclavage des Ouighour·es en Chine est-il toujours pratiqué ? A-t-il reculé ou, au contraire, s’est-il amplifié ? Quels outils sont aujourd’hui à notre disposition pour tenter de mettre fin à cette situation dramatique ?
Le calvaire des Ouïghours, de quoi parle-t-on ?
Les Ouïghour·e·s forment un peuple turcophone et majoritairement musulman originaire d’Asie centrale, à cheval sur l'actuelle région chinoise du Xinjiang et le Kazakhstan. On les retrouve également en forte proportion en Ouzbékistan et au Kirghizistan.
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Combien de temps encore va-t-on laisser les pouvoirs et l’argent détruire les humains et la planète ? Comme nous avons observé les limites de l’utopie communiste, nous assistons à celle du capitalisme.