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“Réparer ses vêtements, c’est aussi basique que révolutionnaire” TILLI métamorphose le service de couture

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Depuis quand jette-t-on nos vêtements au lieu de les réparer ? Quel est l’impact environnemental réel de notre consumérisme sans limite et en quoi réparer pourrait le réduire significativement ? Comment avoir accès rapidement et facilement à ce service, en ligne ou à domicile ? Réparer, c’est aussi basique que révolutionnaire. Économiquement intéressant et écologiquement vertueux, il ne manque que la pierre “réflexe simple” à l’édifice et un réseau d’acteur·ice·s rodé·e·s pour entrer dans un nouveau rapport à notre garde-robe et décoration textile : celui d’une relation durable où l’on réinvente à l’infini sans gâcher ni acheter neuf. TILLI vous met en relation directe avec un artisan couturier pour réparer, ajuster ou upcycler vos vêtements et éléments de décoration. Des indépendant·e·s passionné·e·s qui valorisent leur savoir-faire en prolongeant la vie de vos vêtements, et votre histoire avec eux.

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Réparer, transformer : réduire significativement l’impact de son dressing et ses achats, sans négliger son style 

Depuis quand jette-t-on nos vêtements ? Une brève histoire de la fast fashion

La fin du 20e et le début du 21e siècle ont été cléments avec l’industrie du vêtement. Grâce à la baisse des coûts de production et à l’augmentation des dépenses de consommation, la production de vêtements a doublé et le nombre de vêtements achetés par habitant entre 2000 et 2014 a augmenté d’environ 60 % [McKinsey Survey 2016]. Les marques ont permis aux consommateur·ice·s seulement d’élargir leurs garde-robes et de les renouveler rapidement, soit pour des raisons esthétiques (la tendance passe, on (r)achète), soit pour des raisons d’obsolescence programmée : les vêtements produits à la chaîne en grandes quantités sont bien souvent mal coupés et peu résistants aux lavages successifs. Un trou ? On jette. Une tâche ? On jette. Un bouton manquant ? On jette encore. 

Des conséquences environnementales terribles et mesurées 

Un aperçu qui donne le tournis. On estime que 92 millions de tonnes de déchets textiles sont créés chaque année par l’industrie de la mode. Les déchets textiles devraient augmenter d’environ 60 % entre 2015 et 2030, avec 57 millions de tonnes supplémentaires de déchets générés chaque année, pour atteindre un total annuel de 148 millions de tonnes. Nous achetons plus de vêtements et nous les portons moins : le vêtement moyen est porté 36 % moins de fois aujourd’hui qu’il y a 15 ans. Aux États-Unis, 85 % des textiles jetés sont jetés dans des décharges ou brûlés. Un Américain·e moyen·ne jette environ 37 kg de vêtements chaque année, cette estimation  est autour de 12kg en France [Fashion, Fake or Not].

Les freins à la réparation systématique 

Écologiquement, jeter un vêtement est une aberration. Mais économiquement, aujourd’hui, cela se discute. En effet, l’avènement des matières pétrochimiques – représentant aujourd’hui plus de 65% de celles utilisées par la mode [ADEME] – et la délocalisation des ateliers de confection, majoritairement vers l’Asie, ont rendu accessible la mode à très bas coûts. D’une part, nous avons de moins en moins de connaissances en couture et perdu le réflexe de réparer, d’autre part, la réparation coûte parfois plus cher et demande plus d’efforts que d’entrer dans une enseigne ou cliquer sur un site de fast fashion

De fait, nous conservons les vêtements environ deux fois moins longtemps qu’il y a 15 ans. Certaines estimations suggèrent que les consommateur·ice·s considèrent les vêtements les moins chers comme presque jetables, les jetant après seulement sept ou huit lavages.

Par ailleurs, les couturier·e·s et retoucheur·euse·s de quartier ont gardé une activité très artisanale, souvent isolée et rarement digitalisée. 

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Côté citoyen·ne, la réparation et la transformation de nos pièces mode et textile peut améliorer leur impact environnemental

L’augmentation constante des ventes suggère que la plupart des acheteur·euse·s négligent ou tolèrent les coûts sociaux et environnementaux de la mode rapide. Mais, crise climatique tangible et scandales obligent, nous consommateur·ice·s commençons à y tenter d’y remédier à notre échelle. 

Lutter contre l’obsolescence émotionnelle de nos vêtements

L’obsolescence psychologique et émotionnelle de nos vêtements, c’est le désintérêt pour un vêtement, peu de temps après l’avoir acheté. Aujourd’hui, on se sépare d’un vêtement :

  • A 50% pour cause d’usure, une tâche ou une promesse technique ou esthétique qui n’est plus tenue 
  • A 50% par lassitude, changement de style, un trop plein de vêtements ou un changement de taille. 

Prendre conscience du problème, c’est pouvoir y remédier ! Dans les deux cas, la réparation et la transformation de nos pièces textiles avec un service comme TILLI répondent à 100% des motifs évoqués. Économique, écologique, sensé, réparer permet de s’approprier la mode plutôt que de la suivre, briser le cercle non vertueux de la surconsommation, en passant par une meilleure connaissance de soi. 

Cultiver son style en shoppant dans son propre placard

Cultiver son style offre un terrain de jeu infini. Que ce soit pour dessiner les contours de notre silhouette, insuffler un vent de fraîcheur dans nos dressings ou rompre avec des dogmes, la réparation et la transformation de nos vêtements permet de s’approprier son style et de nous défaire des tendances. On peut aussi remettre au goût du jour des pièces chinées dans le dressing de ses aïeux ou acheter plus facilement en friperie en vêtement à reprendre à sa taille. Réparer, c’est renouveler son dressing par l’invention plutôt que la consommation. S’habiller en accord avec sa créativité, ses valeurs éthiques et ce que l’on veut exprimer au monde. 

Réparer devient hype

Réparer et transformer sont de véritables pouvoirs conférés aux citoyen·ne·s. En renouvelant nos pièces usées, on reboot notre style, on travaille notre créativité comme un muscle, on réveille nos neurones endoloris par le scrolling intensif. Grâce à des couturiers visionnaires comme Margiela ou Marine Serre, à des personnalités d’influence au talent de génie, de Nicole Mclaughlin à Bethany Williams, le port de vêtements visiblement réparés devient non seulement socialement acceptable, dépassant les stigmates sociétaux, mais délibérément hype

Ce qu’on aime derrière cette idée ? L’appropriation d’une esthétique qui nous est propre et que chacun·e à sa manière est en droit de construire. Pour ça, TILLI propose un service de conseil à domicile, avec des Tillistes couturier·e·s qui sont aussi stylistes et modélistes. Vous n’avez pas d’idées ? Présentez simplement votre vêtement au conseiller qui vous proposera différentes manières de réparer ou upcycler un vêtement ou un élément de sa décoration (transformer le surplus de textiles hérité de nos grand-parents, comme des draps, en housse de coussins ou de couette, par exemple). Boutons, rubans, sequins, patchs, cintrage, ouvertures, biais… Il existe une infinité d’options créatives.

Lutter contre l’injonction permanente à un nouvel achat

La tendance est fondée sur la frustration permanente, l’alimentation du désir par les marques dont le modèle économique, encore majoritairement linéaire, repose sur votre prochain achat. Pour en sortir, il faut changer de paradigme et considérer les vêtements comme des êtres avec lesquels on entretient des relations. Quand on achète un vêtement, on doit s’y projeter et s’y engager longtemps : la durabilité émotionnelle est une composante parallèle à la durabilité physique. L’attachement est plus probable si cette relation est active, lorsque le porteur est engagé avec le vêtement d’une manière ou d’une autre. Cela inclut un entretien et une réparation optimum. “Comme dans un appartement : on prend soin de ses affaires, on assure certains objets. Le réflexe doit être le même.” Explique Beryl de Labouchère, fondatrice de TILLI. 

La bonne nouvelle ? C’est qu’il n’est pas nécessaire de s’inscrire à des cours du soir de couture ou d’investir dans une machine. Nous entrons dans une ère d’économie de service. Les marques proposent de plus en plus la réparation et des prestataires se développent, digitaux, agiles et faciles à utiliser au quotidien. TILLI, c’est un site web, une application et un service à domicile ou dans les boutiques de Lyon et Paris, clé en main en quelques clics. On peut ainsi investir les yeux fermés dans une pièce de mode durable, même chère dont on sait qu’on en prendra soin toute une vie, accompagné·e par des professionnel·le·s.

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Côté gouvernement, le rôle de la loi

Réparation et retouche de vêtements sont pratiquées depuis des générations. Pour des raisons principalement économiques, on réparait avec soin car la main-d’œuvre était bon marché et le prix des matières textiles et des vêtements ne l’était pas. Avant les années 1950, il était courant pour les maisons de couture de réparer les vêtements gratuitement, ou pour une somme modique. Entre-temps, le prêt-à-porter à compris que son intérêt économique se trouvait dans la vente plus que dans le service en faveur de la durabilité. Mais ceci est en train de changer. D’une part, la législation interdit aux marques de détruire leurs invendus de mode (dans le cadre de la loi AGEC). Les marques ne peuvent donc plus compter sur les économies d’échelles réalisées en produisant des quantités astronomiques de vêtements, elles doivent trouver le moyen de générer du profit ailleurs, ce qui peut passer par un service de réparation. D’autre part, à l’horizon 2025 se profile une éco-notation attribuée à chaque vêtement, incluant notamment son indice de réparabilité et un potentiel malus si celui-ci est bas. 

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Rendre accessible la réparation et la transformation des vêtements : TILLI propose un service clé en main

TILLI prend soin de votre garde robe, à domicile et en boutique. TILLI vous met en relation directe avec un artisan couturier pour réparer, ajuster ou upcycler vos vêtements et éléments de décoration. Ce service est disponible à votre domicile ou dans deux boutiques à Lyon et Paris. Ensemble, vous trouvez la meilleure solution pour redonner vie ou adapter votre dressing à votre morphologie. A l’aide d’une application, en quelques clics, vous prenez rendez-vous pour une session personnalisée de retouches et/ou d’upcycling, au prix d’un·e couturier·e de quartier. TILLI connecte, partout en France, des artisans Tillistes couturiers indépendants, leur permettant de valoriser leur savoir-faire et vivre de leur passion. 

Comment ça marche ?

Le service est disponible 7 jours sur 7 de 7h à 22h, l’idée était de faciliter l’accès à la réparation au quotidien. Le parcours d’utilisateur·ice en ligne est très bien défini : en 2 min chrono, vous choisissez la catégorie (vêtements et accessoires, décoration et linge de maison) puis le service (retouche et réparation, broderie, upcycling, création…). Ensuite, vous prenez rendez-vous en boutique ou à domicile avec un Tilliste. Le jour du rendez-vous, le Tilliste arrive directement chez vous afin de prendre vos mesures, épingler et vous conseiller au mieux, puis vous rapporte vos vêtements retouchés au lieu convenu en premier rendez-vous, à date et heure préalablement fixées, dans un délai de 3 à 5 jours. 

Qu’est-ce qu’un·e Tilliste ?

Une Tilliste est un·e artisan·e couturier·e local·e, expert·e en couture et passionné·e. Plus de 500 Tillistes sont aujourd’hui répertoriés partout en France. Ce sont des travailleurs freelance, indépendants, qui adaptent leur planning à leur quotidien, ayant ainsi la liberté de profiter de leur famille ou d’exercer un autre emploi et la couture comme hobbie, générant un revenu grâce à cela. 

Changer l’image poussiéreuse de l’artisanat de mode

TILLI souhaite connecter les artisan·e·s et les client·e·s grâce à la tech. Il s’agit du premier service de retouche digitalisé accessible en quelques clics, qui introduit le métier d’artisan à l’ère numérique et de la mode durable. Le temps gagné grâce au digital est reporté sur la relation humaine et l’acte de retouche.  

Les Tillistes co-construisent l’aventure entrepreneuriale depuis 5 ans en équipe, de la liste des services au parcours client en ligne. La startup organise également des événements et des ateliers, pour que les artisan·e·s aient des occasions de se voir et de partager, de monter en compétence, de transmettre leur savoir tout au long de l’année.

Tous les Tillistes sont formés et accompagnés par TILLI, en relation constante avec l’enseigne via leur application professionnelle. Ils y partagent leurs bonnes pratiques.  

Pour que cela soit possible, Beryl, cofondatrice de TILLI, a passé plusieurs années à observer et apprendre le métier de couturier pour comprendre et rendre service aux acteur·ice·s trop peu valorisé·e·s de cette profession. Pourquoi sont iels surmené·es ? Mal payé·e·s ? Pas assez reconnu·e·s pour leur travail ?

Les Tillistes évoluent au sein de la Maison, comme Morgane, l’une des premières couturières au début de la startup, ayant repris ses études pour un Master en Marketing du Luxe et de la Mode à l’école LISAA – L’Institut Supérieur des Arts Appliqués, aujourd’hui Responsable Métiers et l’un des premiers CDI chez TILLI.

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Côté marques et entreprises 

Prendre conscience de l’impact de la réparation de vêtements sur le gaspillage textile

En cinq ans, il est possible d’évaluer concrètement les effets positifs de la revalorisation chez Tilli. L’entreprise cumule plus de 30 000 réparations, sur plus de 17 000 vêtements dont 78% sont des réparations du quotidien.    

Le montant moyen des réparations est de 14€, dont 7€ correspondent à une transformation additionnelle (upcycling). A ce jour, 1600 vêtements ont été upcyclés par TILLI.

Au top 3 des retouches, on trouve les boutons à recoudre, les déchirures ou une couture simple qui lâche, un zip qui casse. Autant de vêtements qui ne finissent pas donnés ou jetés et repartent pour une vie avec leurs heureu·x·ses propriétaires.

Produire des pièces désirables dans le temps, que l’on aura envie de chérir et de réparer

L’exercice d’un designer de mode a aujourd’hui ce paradoxe de devoir détruire tout en créant… en rendant obsolète le modèle précédent. La réparabilité dépend donc, d’une part de la volonté d’un·e créateur·ice de voir durer ses vêtements, d’autre part de la confection elle-même. Elle doit être idéalement modulable (pièces détachables, pans remplaçables, boutons courant, vêtements mono-matières). En effet, si le vêtement lui-même n’est pas conçu pour être durable, il est peu probable qu’il soit considéré réparable… Les pièces détachées (mercerie, bouton, zips, cordons, patchs, voire cols et manches) doivent être disponibles et commandables facilement sur les sites des marques. Celles-ci peuvent-être guidées par des solutions comme Tilli qui au fur à mesure des réparation, collecte des données sur les boutons les plus fréquemment remplacés ou des remplacements demandés. On anticipe ainsi, soit un nouveau design de vêtement, soit une disponibilité des pièces à changer au fil des années.

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Commentaires 2
    1. Bonjour, il semblerait que le modèle TILLI se soit construit en opposition de l’Uberisation du métier. Les Tillistes disposent de leur agenda, de leur choix de prestation, pour un tarif équivalent à celui d’un artisan de quartier. Nous vous proposons d’écrire à la marque pour plus d’infos, le service est disponible également pour ces questions. Par ailleurs, on sort prochainement un dossier sur l’activité côté pro de TILLI. En espérant que ces infos vous soient utiles.

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