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L’apport de la génétique dans la traçabilité textile, trois tests biologiques

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La CSDDD reforcera bientôt le devoir de vigilance et le passeport numérique des produits imposera un détail exhaustif de leurs composants, lieux de fabrication et impacts. Ces informations sont déclaratives, même encryptées dans une blockchain, elles n’ont de valeur que la qualité et la conscience professionnelle de la personne morale qui les renseigne. Dans le cas du coton, les scandales au sujet du bio qui n’en est pas ou de l’exploitation de populations opprimées par de grandes marques ont montré que la vérification est un effort constant qui doit s’appuyer sur des preuves. Après la tech, depuis quelques années, la génétique entre dans la danse. Les techniques de laboratoires utiles à la médecine légale ou à l’infectiologie s’avèrent aussi l'être au textile. Quatre entreprises sont spécialisées dans trois méthodes de marquage et d’identification génomique, de la matière première au produit fini.

Des bases de la génétique

[NDLR: Cette introduction un brin scolaire nous apparaît nécessaire pour comprendre les applications et le fonctionnement des techniques utilisées dans le textile par les prestataires]. L’ADN et l’ARN sont de grosses molécules composants les gènes, eux-mêmes contenus dans des chromosomes situés dans le noyau des cellules de tout être vivant. Ils en portent le patrimoine génétique. Ce patrimoine est unique et porteur de différents codes qui peuvent s’exprimer physiquement (pour un mouton par exemple, faisant varier la couleur et les caractéristiques de la laine) ou témoigner de facteurs environnants qui influent sur l’être vivant.

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