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Alternatives végétales au cuir

Qu’est-ce que le cuir vegan ?

En France, le cuir est un terme déposé, son utilisation est encadrée depuis janvier 2010 par un décret qui le définit comme  « la matière issue de la peau animale, transformée pour être rendue imputrescible ». Elle peut être naturelle ou issue des bovins, ovins, caprins, porcins, équidés, reptiles, poissons et oiseaux.
Le terme “cuir vegan” est alors erroné. On préfère employer le terme de « matière alternative (végétale ou synthétique) au cuir » qui englobent un certaine nombre de sous-catégories :

  • Les matières plastiques (simili, skaï, leather-like)
  • Les matières recyclées (l’Éco-alter-nappa, l’Eco Nylon durable, Frumat etc).
  • Le cuir reconditionné appelé Recyc’leahter
  • Les matières végétales issues de déchets de fruits, de champignons et bactéries ou encore de liège.

 

À quoi ressemblent ces alternatives au cuir ?

Chaque matière a ses propres caractéristiques. Nombreuses sont les alternatives qui tentent de répliquer l’aspect visuel et le toucher du cuir. Pour autant, il ne faut pas s’attendre à une sensation similaire, la matière n’aura sans doute pas la même profondeur ni la même patine.

 

Ces alternatives sont-elles écologiques ? 

Le consommateur fait rapidement l’amalgame entre véganisme et écologie qui ne vont malheureusement pas systématiquement de pair. Si ces alternatives constituent une solution au problème de la souffrance animale, les fibres utilisées ne sont pas naturelles pour autant. Ce sont parfois des matières plastiques, synthétiques, issues de la pétrochimie, qui nécessitent des solvants toxiques et produisent des vêtements non recyclables.
Certaines alternatives sont plus écologiques que d’autres, mais chacune présente des limites : 

  • Le plastique recyclé permet de limiter les déchets plastiques, mais c’est une matière non-biodégradable.
  • Le cuir upcyclé est un processus circulaire visant à utiliser les déchets de cuir. Il est plus écologique que le cuir mais reste une matière issue de la souffrance animale.
  • Les fibres végétales sont plus éco-responsables car naturelles, mais bien souvent mélangées avec d’autres fibres synthétiques afin d’être plus résistantes. Le processus de transformation est alors polluant et la matière finie non biodégradable et difficilement recyclable.

Prudence donc face aux discours marketing associant véganisme et écologie. S’informer toujours !

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