deux personnes qui se tendent une paire de jean

Peut-on appliquer le modèle de BackMarket à la mode ?

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Le 15 septembre dernier, Back Market organisait le tout premier Slow Tech Uprising Summit à Paris. Cet événement grand public, qui rassemblait des leaders de la tech, de la mode, de la durabilité et de la culture, notamment Depop , Vinted, Vestiaire Collective, et Sustainabelle, avait pour objectif d'accélérer le mouvement de fond que représente aujourd"hui l'économie circulaire et l'innovation responsable, avec  des millions de personnes qui choisissent désormais de réparer, de réutiliser et de repenser la place de la technologie dans leur vie. Pour les consommateurs comme pour les entreprises, les produits recyclés et revalorisés sont en train de devenir un véritable moteur de croissance et de sens, car ils permettent de concilier écologie et économie. 

En démocratisant la consommation de produits électroniques reconditionnés, Back Market est devenu un poids lourd de l'économie circulaire en à peine plus d'une décennie. Cette entreprise, fondée en 2014 par Thibaud Hug de Larauze, Vianney Vaute et Quentin Le Brouster, est aujourd'hui présente dans 17 pays, aussi bien en Europe, au Royaume Uni, aux États-Unis qu'au Japon, et réalise un chiffre d'affaire global proche des 3 milliards d'euros. En pleine croissance, avec 17 millions de clients à travers le monde, elle prouve que la seconde main peut s'imposer sur le marché extrêmement concurrentiel de l'électronique et du numérique, qui était jusqu'ici entièrement dominé par le neuf. Dès lors, comment la tech peut-elle inspirer la mode pour que le secteur pivote plus efficacement et plus rapidement vers l'économie circulaire ? Réponse avec Thibaud Hug de Larauze, CEO et cofondateur de Back Market.

Thibaud Hug de Larauze, CEO et cofondateur de Back Market.
Thibaud Hug de Larauze, CEO et cofondateur de Back Market

Back Market a contribué à transformer la perception du reconditionné dans la tech. Comment les marques de mode peuvent-elles rendre la circularité désirable ?

Pour commencer, le facteur prix est crucial. Les gens cherchent avant tout à faire de bonnes affaires et à économiser de l'argent. C'est leur première motivation d'achat pour la seconde main. Le deuxième point, c'est la confiance. Est-ce que la plateforme va m'indemniser si je ne reçois pas ma commande ? Que va-t-il se passer si le produit que j'ai acheté est défectueux ? Il faut pouvoir rassurer les client·es en apportant des garanties solides. Enfin, il y a la dimension écologique.

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