Vitrine mondiale de l’innovation environnementale, Pollutec réunit les professionnel·les qui œuvrent pour la dépollution, la décarbonation et le développement durable. Cela vaut pour de nombreux acteurs de la filière textile. Explications.
Depuis 45 ans, ce salon professionnel, tourné vers l’industrie et les territoires, a pour vocation de faire découvrir et de valoriser les solutions, les innovations, et les bonnes pratiques en faveur de l’écologie. Avec comme promesse “Where the sustainable world is invented“, Pollutec met en lumière les équipements, les technologies et les services qui permettent d’agir contre la pollution, de préserver l’environnement et de soutenir le développement durable à travers 11 secteurs couvrant l’ensemble des enjeux environnementaux. Et le succès est au rendez-vous. Chaque année, l’événement attire en moyenne 50 000 professionnel·les venu·es du monde entier qui viennent rencontrer 2000 exposants engagés afin de trouver des solutions répondant à leurs problématiques. Alors que l’édition 2025 se tiendra du 7 au 10 octobre au parc Eurexpo de Lyon, que peuvent en attendre les acteurs du textile ?
Prendre sa place pour le salon Pollutec
Le programme dédié au textile
Un salon qui agit comme un catalyseur de la transition écologique
Si Pollutec était, à l’origine, dédié, comme son nom l’indique, aux enjeux spécifiques de dépollution, la programmation s’est ouverte, au fil du temps, aux questions d’atténuation de la crise environnementale, d’adaptation au dérèglement climatique et de meilleure gestion des ressources. “Nous travaillons, entre autres, sur l’efficacité hydrique, la protection de la biodiversité, la décarbonation, les risques liés à la transition écologique, le développement de modèles circulaires et régénératifs, ou encore l’intégration des nouvelles technologies et l’utilisation des données dans une logique vertueuse” explique Anne-Manuèle Hébert, directrice de Pollutec.

Pour soutenir cette évolution, l’édition 2025 s’articulera autour de quatre thèmes principaux qui sont autant d’enjeux d’avenir pour toutes les entreprises. Le salon mettra ainsi en lumière l’interdépendance entre santé et environnement, avec comme perspective la nécessité de repenser nos modes de vie pour construire un avenir plus sain, ainsi que les solutions innovantes pour réduire notre empreinte carbone, la valorisation des ressources locales et naturelles pour favoriser l’émergence d’une bioéconomie régénérative fondée sur la nature, et la façon dont il est possible de remettre la recherche scientifique au cœur des débats environnementaux.
Outre les solutions présentées par les 2000 exposants, dont 300 nouveaux, qui participeront à l’édition 2025, le traitement de ces grands sujets sera par ailleurs amplifié par une programmation riche, comprenant 400 conférences, 16 scènes de prises de paroles, des débats animés par des figures de proue de l’industrie et des territoires, des rendez-vous d’affaires, des villages et des forums thématiques, des délégations internationales, ainsi que les Pollutec Innovation Awards, un concours visant à distinguer les innovations technologiques et de service les plus remarquables.
” Réfléchir de façon décloisonnée et sortir des silos, c’est la force de Pollutec. C’est donc ce que nous essayons également de faire par notre programme textile.” Anne-Manuèle Hébert, directrice de Pollutec.
En complément, à l’entrée du salon, les visiteurs pourront découvrir Down to Earth, The Expo, une zone immersive de plus de 200m² qui fournira des clés essentielles à la compréhension des enjeux liés à l’environnement.
Un accélérateur de la mode durable
Alors que le secteur du textile reste un des plus gros contributeurs aux émissions de CO2, les enjeux liés à la mode occupent une place particulière. A ce titre, le salon a fait le choix d’aborder la question de la décarbonation de la filière de façon systémique, en prenant en compte les principaux enjeux environnementaux qui y sont liés. Pour ce faire, Pollutec mettra en avant des solutions qui permettent de recourir à des matériaux non issus du pétrole et d’optimiser la production du textile avec des usines plus performantes fonctionnant grâce aux énergies renouvelables. ” Réfléchir de façon décloisonnée et sortir des silos, c’est la force de Pollutec. C’est donc ce que nous essayons également de faire par notre programme textile. “ précise Anne-Manuèle Hébert.
Cette nouvelle édition marquera aussi l’apparition d’un forum filières, qui traitera 3 verticales sur 3 jours : Textile, Agriculture, Mobilité. “Ce forum sera inauguré avec le sujet du Textile le mardi 7 octobre. Toute la programmation de cette journée est co-construite avec The Good Goods.” détaille Anne-Manuèle Hébert.
A cette occasion, la plupart des sujets importants pour le secteur seront abordés, que ce soit la circularité des produits, la rentabilité des nouveaux matériaux écologiques, l’adaptation des acteurs au changement climatique, les réglementations existantes et en cours d’élaboration, ou encore l’industrialisation du recyclage.
Prendre sa place pour le salon Pollutec
Le programme dédié au textile
Pour aller encore plus loin et trouver des solutions à la hauteur des enjeux, plusieurs personnalités de premier plan viendront nourrir le débat, notamment Yann Rivoallan, Président de la Fédération Française du Prêt à Porter Féminin, Hatem Sedkaoui, Représentant industrie et recyclage de la Fédération de la Mode Circulaire, Véronique Allaire-Spitzer, Directrice la Perma-circulaité chez Refashion, les membres du pôle de compétitivité Techtera, mais également des industriels comme Pellenc ST, Buitex, La Virgule, SAO Textile, RECYC’ELIT ou les Tissages de Charlieu.
En véritable partenaire des acteurs économiques, la grande force de Pollutec est d’être un moment de réflexion et de rencontres, de prospective et de business, dont le but est de favoriser les échanges et d’adresser les multiples enjeux environnementaux. “En 2023, plus de 60% des exposants ont déclaré avoir conclu des opportunités dans les 6 mois suivant leur venue, et l’espace networking a recensé plus de 1 000 rendez-vous d’affaires internationaux” conclut Anne-Manuèle Hébert.