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Comment investir votre argent dans une entreprise à impact ? 

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Vous ne vous sentez pas concerné·e·s par le monde de la finance ? Vous n’avez aucune idée de ce que soutient votre épargne ? Bienvenue au club de l’opacité, où l’on comprend peu les termes des informations parcimonieuses auxquelles on a accès. De fait, on manque d’intérêt pour le sujet… Mais comme la mode, les transports, l’alimentaire ou le bâtiment, nous citoyen·ne·s sommes tous responsables de nous informer et de faire des choix.

Dans ce cas précis, ils semblent souvent se faire à notre insu. Tout n’est pas entièrement de notre faute, La Cop 26 elle-même voyait débattre les partisans de fonds pour des technologies durables avec d’autres réticents à taxer les milliardaires dont l’entreprise n’est pas vertueuse. Dissonances et complexité : le monde de la finance est mouvant. Pourtant, il est nécessaire pour faire avancer les causes d’une économie plus verte et résiliante aux changements climatiques. Un défi en partie relevé par les sociétés dites “Fintech” (technologies du financement) durables, comme GOODVEST.

On vous explique ? Promis, c’est plus amusant que barbant et vous en sortirez avec du pouvoir d’ac̶h̶a̶t̶gir !

Pour atteindre nos objectifs climatiques, chaque entreprise, chaque société financière, chaque banque, assureur et investisseur devra changer.

Un extrait de la feuille de route, point finance de la COP 26 de Glasgow, en novembre 2021 [1]. 

Parmi elle GOODVEST, une jeune entreprise fintech à mission, assistait aux débats pour en prendre le contrepied dans les messages à ses futur·e·s client·e·s : l’investissement responsable doit être clair et compréhensible par un enfant. Selon un récent sondage IFOP, pour 76 % des Français, l’impact des placements sur l’environnement est un sujet important.[2]

Nous avons conscience que l’épargne peut avoir un impact plus ou moins important. Mais comment savoir s’il soutient une compagnie extractrice de ressources fossiles ou une PME responsable ? On commence par un rappel des bases du monde de l’Oncle Picsou. 

Le site Goodvest

La finance pour les nul·le·s : qui sont les acteurs du monde de l’épargne ?

L’épargne « classique » s’articule autour des livrets A, LDD (Livret Développement Durable), PEL (Plan Epargne Logement) et assurances vie. Les banques, assureurs ou gestionnaires en patrimoine gérants ces produits redistribuent (dans la grande majorité des cas) l’investissement dans des fonds ou actions de sociétés cotées en bourse. Il existe aussi les systèmes de financement participatif (Crowdfunding) ou d’investissement privé (Private Equity) dans des entreprises non cotées en bourse qui agissent selon un cahier des charges indépendant.

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Le fait de comprendre où son argent va in fine est indispensable, si on veut essayer de rendre son épargne responsable.

(Accrochez-vous quelques minutes, c’est Jean-Marc Jancovici, cofondateur de Carbon 4 finance, qui l’a dit).

L’opacité règne en maîtresse sur notre épargne

L’épargne est réglementée par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF). Étonnamment, ce domaine très cartésien et millimétré présente des conditions de fonctionnement parfois obscures. Les sommes récoltées sont dirigées vers la caisse (globale) des dépôts et servent à faire des crédits à tout type d’entreprise.

Aucune n’est tenue d’avoir une comptabilité extra-financière* – c’est à dire de rendre compte d’autre chose que d’argent, comme de paramètres sociaux ou de bonne gestion de son empreinte carbone. Rien d’étonnant jusqu’ici pensez-vous. Là où on est davantage embêté, c’est que cette règle est aussi vraie pour les fonds étiquetés “à impact”, dits ISR ou ESG. En effet, ces fonds sont fédérés par les mêmes acteurs que les fonds conventionnels.

L’étiquette ESG (pour Environment, Social, Corporate Governance), supposée établir d’autres standards et réservés aux entreprises bien intentionnées, comprend par exemple un volet “Environnemental” … celui-ci est optionnel. A fortiori, il sautera en premier si l’entreprise n’est pas très rentable économiquement, elle pourra se délester de la “contrainte” d’obtenir de bons résultats écologiques (produire plus, plus vite et moins cher étant plus rentable à court terme mais également généralement plus polluant, on comprend que c’est plutôt arrangeant).

Le critère “G” de gouvernance est lui-même assez peu détaillé, la notion de “bonne communication avec ses actionnaires et de bonnes conditions de travail” pouvant être considérés suffisants. Le risque d’investir directement dans les énergies fossiles existe ici fortement. En pratique, souvent : les investisseurs analysent la performance économique de l’entreprise, sans connaître (ou s’intéresser) à la stratégie du gérant. Pour les consommateur·ice·s, ces sont quasi inaccessibles et le risque de greenwashing est réel.

Autrement dit : tant que notre argent passe par une gestion centralisée de la monnaie (= des fonds gigantesques, internationaux et communs aux systèmes bancaires fédéraux), nous n’avons pas la possibilité de savoir réellement ce qu’il finance. 

Le site Goodvest

Pour chaque euro investi en faveur des énergies renouvelables, plus de 8 euros sont investis par les banques françaises dans les énergies fossiles. [3]

La finance décentralisée ou le pouvoir dans nos mains citoyennes : la genèse de GOODVEST

GOODVEST est une solution d’épargne durable. Cofondée en 2020 par Joseph Choueifaty & Antoine Bénéteau, il s’agit d’un produit d’épargne-influence lancé en sept 2021 après avoir été élaboré avec Générali. Le constat était qu’il existait des milliers d’épargnant·e·s en quête de transparence d’un côté et des fonds nébuleux de l’autre.

Pour eux, le premier critère est de fournir une réponse à impact clair & cohérents avec les accords de Paris, avec des frais de fonctionnement simples et expliqués. Défi relevé, avec plus de 300 client·e·s souscripteurs·ice· et deux millions d’euros collectés en trois mois. 

Le site Goodvest

La finance est un monde capable du meilleur comme du pire, mais utilisé à bon escient c’est un levier incroyable pour changer les choses. 

Joseph Choueifaty, cofondateur de GOODVEST

Qu’est-ce qu’un investissement responsable selon GOODVEST ? 

Tous les investissements émettent des émissions de gaz à effet de serre et le levier de l’impact est souvent sous-estimé dans l’inconscient collectif. C’est en partie pour ces raisons que GOODVEST s’est entouré de Carbon 4 finance, un cabinet axé sur les données climatiques dans la finance, qui analyse les émissions directes et indirectes des portefeuilles.

GOODVEST est aussi ISR et considère les critères extra-financiers au global. Sont exclus les fonds liés aux énergies fossiles, au tabac, à l’armement ou qui violent le pacte des Nations Unies. De plus, les bilans carbones incluant la gestion énergétique des fournisseurs jusqu’au scope 3 (on vous explique cette notion ici) sont demandés avant de valider un fond d’investissement. Des outils explicatifs, comme le guide de l’épargnant ou le podcast Monéthique qui reçoit des acteurs de la finance verte, sont accessibles sur le site internet.

Comme pour un placement conventionnel, le·la client·e remplit un questionnaire dont l’algorithme recueille les informations pour connaître son rapport au risque. Six thématiques majeures sont présentées au client pour un portefeuille sur mesure : l’accès à l’eau, le social, l’emploi et la solidarité, la santé, les pays émergents, la tech responsable. La transition écologique étant le critère par défaut. 

Le site Goodvest

Aujourd’hui, une épargne classique émet en moyenne 11 tonnes de CO2/an.

 

Sur la base d’une moyenne de 25 000 €/personne. Source : Oxfam, IFOP & IPSOS, 2020.

Que conclure en tant que citoyen·ne ?

L’épargne est un moyen concret et universel d’activer d’importants leviers du changement. La transparence et un cadre clair sont cruciaux dans l’analyse d’un produit financier durable. Dans une démarche d’accessibilité et de diversité, GOODVEST proposera bientôt un critère biodiversité et un PER (Plan Epargne Retraite) destiné à une clientèle qui se familiarise avec la fintech.

Enfin GOODVEST se préoccupe de tout·e·s et vient d’organiser un live “ELLES INVESTISSENT” avec des actrices clefs de la finance qui décortiquent pour nous l’épargne côté féminin En plus d’être une réponse d’épargne responsable, GOODVEST est la proposition pédagogique et éthique d’un portefeuille qui répond à des critères transparents avec le moins de frais pour en finir avec l’épargne à la papa(triarcat). 

Le site Goodvest

Info cool : avec le code TGG, on vous propose de bénéficier d’un montant allant jusqu’à 500 euros offerts pour un premier transfert d’un versement minimum de 2 000€ sur le contrat Goodvie.

 

*Critères extra-financiers selon l’autorité des marchés financiers : critères pour évaluer un acteur économique en dehors des critères financiers habituels (chiffre d’affaires, prix de l’action…) Il s’agit de prendre en compte son impact et ses performances via un autre prisme, comme celui de l’environnement.

[1] Source COP 26

[2] Sondage IFOP sur les marchés financiers

[3] Extrait du manifeste de GoodVest

[5] Source University of Oxford & Oxford net Zero

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