ON(WARD) FASHION, le podcast des solutions business pour une mode durable reçoit Valentin Porcher et Mathieu Sorosina, fondateurs d’Olow, pour parler de leur approche éthique et artistique au sein d’une marque indépendante depuis 17 ans.
Un épisode avec Valentin Porcher et Mathieu Sorosina, fondateurs d’Olow
Cette tenue raconte… Si vous êtes déjà allé·e faire un tour sur mon compte Instagram perso, vous avez peut-être vu passé un selfie de moi dans l’ascenseur dans une pose caractéristique, avec ce hashtag, #CetteTenueRaconte, qui décrit le message porté par ma tenue du jour. Le vêtement est pour moi, avant toute chose, l’exercice d’expression de soi plus démocratique, offert à toutes et à tous chaque matin. Et voilà bien un des grands travers du prêt-à-porter et de la fast fashion en particulier : à force de vouloir copier tout le monde et de changer de looks toutes les 24h, on ne sait plus vraiment qui l’on est ni comment l’exprimer à travers notre style.
D’ailleurs du style, peu de personnes en possèdent et paradoxalement plus on s’échine à suivre des comptes de gens qui en ont, plus on se perd en esthétiques génériques. Parce que le style commence à l’intérieur, par la connaissance de soi, de ce qui nous plaît, de ce qui nous va, de ce dans quoi l’on est à l’aise au monde, mais aussi ce que l’on défend : des valeurs artistiques, politiques, militantes pour la condition féminine ou toute autre forme de justice sociale. Cela passe bien sûr par une esthétique (arborer un croptop en crochet rose quand on est un homme) mais aussi par des choix fonctionnels (ne pas porter de soutien-gorge, assumer un costume 3 pièces n’importe quel jour de l’année) et bien sûr, des choix financiers. Je choisis d’acheter plus cher une matière parce qu’elle est écologique, je choisis de soutenir une confection équitable pour l’ensemble des parties prenantes, je choisis de soutenir une marque dont je partage les engagements pour un monde plus juste. Le style, ce sont des dizaines et des dizaines de messages codés que l’on peut décrypter chez l’autre ou faire passer avant d’ouvrir la bouche.
Celui de mes invités du jour ? Ils racontent 17 années d’entreprenariat et 25 d’amitié. Il raconte que l’on peut monter une marque de mode à succès en ayant grandi dans un milieu populaire sans lien avec le business ou les vêtements. Ils racontent que les enfants que l’on initie à l’art au plus jeune âge sont plus créatifs et débrouillards et vraisemblablement plus à même de cultiver l’émerveillement quand ils sont grands. Ils racontent que l’on peut s’habiller avec des valeurs philo-éthiques, militantes politiques et artistiques, en enfilant une veste Olow. Il raconte que même en pleine crise économique, énergétique, d’approvisionnement, de confiance et de sens, il est possible d’être une marque pérenne distribuée par 300 points de vente physique dans le monde et qui ouvre une deuxième boutique comme un lieu de vie, de partage, aux principes écologiques chevronnés et qui cartonne.
Cet épisode raconte Olow par ses fondateurs, Mathieu et Valentin.
Bonne écoute !
La nouvelle boutique Olow à Nantes
Trame indicative de questions
Introduction
- Présentation
- Parcours
- Votre rapport personnel aux vêtements ? Comment y avez-vous été éduqués ?
- Avez-vous grandi dans un milieu artistique ? Comment avez-vous forgé vos goûts, votre culture ?
- Comment s’est constitué le réseau d’artistes autour de vous ?
Entrepreneuriat
- Historique de la marque : la genèse
- Avec une formation initiale en communication, comment vous êtes-vous lancés dans la création d’entreprise ?
- Si vous deviez recommencer, auriez-vous fait pareil au démarrage ?
- Comment avez-vous développé vos connaissances en matière de vêtements (coupe, matières, fonctionnement d’une chaîne de valeurs) ?
- A l’époque, la mode responsable n’était pas sur le devant de la scène. Aviez-vous seulement la notion d’une responsabilité sociale et environnementale d’une possible dans la production ? Était-ce “simplement” du bon sens ?
- Racontez-nous la marque au lancement : types de produits, démarchage des partenaires, premier·e·s client·e·s
- Comment avez-vous développé votre réseau de partenaires de confection ? Est-ce qu’ils sont fidèles (et vous ?)
- Qu’est-ce qui compte dans ce type de relation ?
- Qu’est-ce qui a évolué dans vos engagements (sourcing, confection, quantités, autres)
Création/collaboration artistiques
- Quelle est la proposition de valeur esthétique, artistique de la marque ?
- Comment se déroule la création en collaboration ? (création elle-même, rémunération, considération de ‘artiste)
- Illustrez avec des collaborations passées
- En dehors des designs, comment se nourrit votre univers créatif ?
- Comment le retranscrivez-vous ailleurs que dans les collections (événements, pages de blogs) ?
- Olow, est-ce une marque, un label, un ovni créatif ? Le vêtement n’est-il pas un prétexte à discuter, transmettre ses convictions dans un militantisme pacifiste ?
Distribution/Communauté
- Vous êtes au départ une marque digital native, où et comment êtes-vous distribués aujourd’hui ? La clientèle est-elle la même en France et ailleurs ?
- Vous avez l’expérience de différentes boutiques. Racontez-nous.
- Quelles sont les différences si elles existent entre les comportements d’achats des parisien·ne·s les nantais·es ? (sans aller dans les clichés !)
- La nouvelle boutique de Nantes a été pensée comme un lieu de vie. Racontez-nous.
Vie d’équipes
- Olow fait preuve de transparence/partage la vie de bureau avec la communauté dont elle est proche. Quelle est la politique de l’entreprise / la gouvernance, si elle existe ?
- L’un de vous deux est parti longtemps en voyage, quel bilan tirer de cette expérience, en terme personnel bien sûr, mais aussi de bénéfices pour l’entreprise (repos, créativité, autre) ?
Olow, ça ressemble à quoi dans 10 ans ?
