Biofabricate Summit, après l’agitation des molécules, des idées et des portefeuilles d’investisseurs, retour sur le salon leader des matériaux innovants - soutenu par Kering et pour la première fois à Paris - qui témoigne de l’air du temps qui change.
Après plusieurs décennies de R&D, scaler ou périr en essayant
Agitations multidirectionelles des molécules et des idées. Bien que la destination soit encore incertaine, à l’instar du mouvement Brownien, on distingue dans l’air du Biofabricate Summit un courant dominant : celui du passage à l’échelle. Là où il y a encore quelques années, les initiatives et innovantes se heurtaient à la réalité des capacités de production industrielle et des coûts associés, aujourd’hui, pas un néotextile n’a sa place (de marché) sans potentiel de scale. Preuve en est, entre deux sessions pitch, une table ronde dédiée aux opportunités d’investissement nous indique le sens du courant et comment profiter de l'alizé. L’arrêt du développement de Mylo par Bolt Threads est un message sans équivoque pour ses successeurs, comme en témoignent les pictogrammes sous les descriptifs des startups sur l’évènement : « Funding Stage » et « Commercial Readiness » sont systématiquement indiqués, de même que les besoins en cours : recrutement, financement, partenariats industriels, marque ou conseil.
La sémantique des « alter » évolue
Biobased ou sourcés, synderm… après la polémique autour des « leather-like » interdites d’appellation par les autorités référentes du cuir - celui-ci ne pouvant désigner qu’une « peau d’origine animale rendue imputrescible par un procédé de tannage » - nous entrons dans une sémantique qui témoigne d’une nouvelle approche de ces matériaux.
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