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Fashionopolis, un livre à lire sur l’industrie de la mode

Brainfood, statistiques & sapiosexualité #culture  

Nouveau concept chez les Goods : une revue mensuelle des livres qu’on a dévoré. Mode, société, créativité, politique (pas trop quand même), imaginaire, Science-Fiction. Les domaines sont intriqués et se nourrissent entre-eux comme ils abreuvent notre matière grise. Partager ses neurones is the new speed-dating.

ANNONCE IMPORTANTE ! Un livre à commander en français ou en anglais chez votre libraire du coin plus que chez les géants des GAFAM.

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Qui a écrit Fashionopolis ?

Journaliste américaine dans les plus grands quotidiens et magazines de mode (The New Times,Newsweek, Vogue, Harpers Bazaar), Dana Thomas vit à Paris depuis une trentaine d’années et se définit comme une “Reporter anthropologiste” de la culture. Elle est auteure de la trilogie sur la mode :

  1. Luxe & Co ;
  2. Dieux et Rois : La montée et la chute d’Alexander Mcqueen et John Galliano ;
  3. Fashionopolis : le prix de la mode jetable et l’avenir des vêtements.

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Qu’est-ce qu’on trouve dans Fashionopolis ?

Dans ses livres, elle aborde la mode comme un témoin de notre époque. Dans Fashionopolis dont la version française est sortie le 27 Mai, elle décrit le fonctionnement de la fast fashion à travers le prisme historique avec la délocalisation, environnemental à travers la matière première et social en évoquant les conditions de fabrication. Elle y parle des enjeux liés à la cadence et à la pression qui pèse sur les fabricants en Europe et à l’autre bout de la planète. Dana Thomas se base sur des faits vécus ou observés lors des évènements couverts pour des reportages. Elle y déroule les étapes de la création et de la fabrication de mode, apporte des données chiffrées, des anecdotes concrètes de situations qui prouvent l’absurdité de la fast fashion… Elle explique comment le succès de ce modèle creuse l’inégalité de répartition de richesses, d’éducation et de bonne santé environnementale entre les pays producteurs et les pays consommateurs (Nord|Sud). Ce récit met le consommateur face à ses paradoxes de “Fashion Boulemia” dans ses comportements d’achats, acheter moins cher en imaginant posséder plus.

 

Fashionopolis, c’est pour qui ?

Ce livre vous aidera à mieux cerner les limites et incohérences du modèle fast-fashion, côté entreprises comme consommateur. Je vous conseille de vous y plonger pour aller plus loin dans l’approche globale de ce qu’elle appelle la Furious Fashion, cela vous permettra de repenser la mode et votre consommation.

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Quelques faits extraits du livre Fashionopolis

  • Les emplois ouvriers dans l’industrie textile représentent 1 personne sur6 dans le monde, ce qui est supérieur à l’agriculture et qui, de fait; crée une grande dépendance de l’Humain à ce secteur ;
  • Selon la World Bank : 20% de la pollution des eaux, 10% des émissions de CO2,  25% des produits chimiques dans le monde sont à l’usage de l’industrie de la mode ;
  • En 2017 Greenpeace a trouvé des échantillons de microfibres synthétiques en Antarctique ;
  • Chaque année 20 milliards de vêtements produits sont invendus et finissent détruits, brulés, gaspillés et jetés ;
  • Ces 20 dernières années aux Etats-Unis, la quantité de vêtements jetés est passée de 7 à 14 millions. Cela représente 37 kilos par an par personne. Pourquoi ? La qualité en baisse, l’illusion de l’abondance ?

 

Des références pour aller plus loin

Et parce que The Good Goods Family ne vous laisse pas dans le noir, voici quelques exemples qui seront la lumière au bout du tunnel : certaines initiatives et marques sont de vraies partenaires de choix et prennent le pari du respect de l’environnement, de la qualité, de la saisonnalité et du style… :

Comme tout est perfectible on travaille dur pour vous proposer le meilleur annuaire de marques sincèrement engagées.

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