Que faire des vêtements invendus ? Réponse en vidéo dans Futurologie
Rédigé par Louna Scherrer
Le 28 oct. 2022
Minutesde lecture
Dans notre chaîne de vidéo IGTV Futurologie, on tente de mettre un pied dans le futur de la mode pour comprendre les enjeux de demain. Pour nous, la transition écologique doit s’opérer au plus vite et dans le bon sens…alors autant anticiper en écrivant le meilleur scénario possible, et pourquoi pas, inspirer au passage les marques, les consommateur·ice·s et les organisations ! Dans cet épisode, on vous parle des invendus, qui restent sur les bras des marques depuis la loi AGEC (Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire).
Pourquoi la loi AGEC a-t-elle été mise en place ?
Cette photo n’est pas tirée d’un film apocalyptique, mais d’un documentaire sur la réalité au Ghana, pays d’Afrique devenu au fils des années la poubelle textile du monde. Cette pollution est liée à une surproduction de vêtements, qui génère des stocks dormants de vêtements invendus, dont les marquent se débarrassent. Quand elles ne les jettent pas à la poubelle, neufs, notamment en détruisant des vêtements jamais portés. Face à ce non-sens écologique, depuis le 1er janvier 2022, la loi AGEC (Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire) interdit (enfin !) la destruction de ces vêtements pour les marques.
Mais alors que faire des invendus ? Dans cette vidéo, on vous livre nos tips côté marques et côté consommateur·ice·s !
Comment lutter contre les déchets textiles en tant que consommateur·ice ?
- Dire non au rythme de collection insoutenable et opter pour des marques qui produisent de manière raisonnée, grâce au système de précommande, par exemple
- Réparer ses vêtements ou acheter des pièces de seconde main
- Se détacher des tendances qui nous poussent à surconsommer
Comment limiter et ré-utiliser les invendus en tant que marque ?
- Produire moins, en utilisant des séries limitées. Le système de précommande, par exemple, est idéal pour éviter la surproduction. Cela permet également aux jeunes marques d’avoir une sécurité financière grâce au montant versé en amont par les consommateur·ice·s
- Ecouler les dead stocks de vêtements, pourquoi pas en les revalorisant grâce à la méthode de l’upcycling
- Privilégier les matières recyclées
- Envisager la fin de vie du vêtement dès son design
- Remplacer l’usage par la possession : proposez par exemple de louer des vêtements ou créez un service de pièces de seconde main
- Allongement de la durée d’usage : proposez un service de réparation à vie, de customisation, ou d’adaptation à la taille du vêtement pour les changements de morphologie
Des suggestions ?
On vous attend dans les commentaires de la vidéo, pour nous faire part des sujets que vous souhaiteriez que l’on aborde !
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