Le jour du dépassement de la terre est atteint et il a reculé avec le COVID-19

Le jour du dépassement de la terre est atteint et il a reculé avec le COVID-19
Le jour du dépassement, ou jour du dépassement de la Terre (Earth Overshoot Day ou EOD) correspond à la date de l’année à partir de laquelle nous avons supposément consommé toutes les ressources renouvelables. Cette année, du fait de ralentissement majeur de l’ensemble des activités industrielles du au COVID-19, la date présumée a reculé de 3 semaines.
Comment est calculée notre empreinte écologique ?
L’existence de tout être vivant consomme et génère des déchets. Les humains cependant, ont tendance à plus se faire remarquer… Notre empreinte écologique est calculée en émissions G.E.S (pour Gaz à Effet de Serre). Elle additionne la pollution liée à la production de ce que l’on consomme et celle des déchets qu’on génère, dans tous les secteurs (habitat, alimentation, habillement, transports etc). Afin de la représenter concrètement, l’empreinte globale de l’Humanité est exprimée en planètes, ce qui illustre bien la surconsommation actuelle à laquelle nous sommes habitué.es.
Ainsi, en 2019, l’ensemble des Humains ont consommé l’équivalent d’1,7 planète en une année. Ce facteur varie de < 1 à x 3 entre les pays pauvres et riches. Il existe différents calculateurs d’empreinte si vous souhaitez faire le test en ligne, comme celui d’Henkel qui est très bien fait et vous donne des pistes d’optimisation énergétique au décours, ou celui du gouvernement québéquois, plus ludique. Spoiler sans surprise, être végétarien.ne est déjà un méga bon point. On vous donne un coup de pouce avec des recettes !
Le jour du dépassement de la Terre
Le jour du dépassement de la Terre ou Earth Overshoot Day, correspond à la date de l’année à partir de laquelle nous avons supposément :
– consommé toutes les ressources renouvelables ;
– épuisé les capacités d’épuration de nos éco-systèmes pour une année donnée.
C’est à dire épuisé les capacités de régénération de la planète en un an. Il est calculé par l’ONG américaine Global Footprint Network. Passée cette date, nous puisons irréversiblement dans les réserves « non renouvelables » de la Terre, c’est à dire non renouvelables dans le temps imparti à l’Humanité. À titre d’exemple simple : le pétrole est un combustible fossile dont la formation date d’environ 20 à 350 millions d’années. Il est issu de la décomposition d’organismes marins comme le plancton, accumulés dans le fond des océans, des lacs ou des bassins sédimentaires. Nous nous survivrons pas assez longtemps pour que le temps de son renouvellement soit écoulé de notre vivant.
Collage par Sara Shakeel
La pandémie de COVID-19 a permis de gagner 3 semaines de planète
En 2020, la date du dépassement de la terre survient environ 3 semaines plus tard qu’en 2019 [2], alors que l’Humanité s’est trouvée contrainte de restreindre drastiquement ses activités lors de la pandémie et des quarantaines un peu partout dans le monde. Ne pouvons-nous sauver la planète qu’à grands renforts de crises sanitaires ? On parie que non.
Au delà de la résilience dont nous avons fait preuve, de la solidarité organisée en hâte et sans précédent entre les marques pour produire des masques ou relancer l’économie locale, qui sont des opérations ponctuelles, on sait que ce sont les marques engagées sont celles qui gagnent progressivement la confiance des consommateur/rices et que les entreprises ont la responsabilité de changer les choses.
Rendez-vous en 2021 pour une date encore plus proche de décembre, pas parce que nous y sommes contraint.es mais parce que le futur en dépend, et qu’on sait désormais que c’est possible.
[1] https://www.overshootday.org/
[2] Global Footprint Network
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