Alfred Capus
Les Êtres Humains ne sont pas faits pour s’adapter à un danger qu’ils ne voient pas. C’est ce qui explique notre inertie face au changement climatique. Et que dire d’une menace dissimulée dans la beauté ? Le diamant, symbole d’innocence et de pureté, constitue l’une de nos quêtes les plus destructrices pour l’Être Humain et son environnement.

- La plupart des diamants de mine sont extraits des régions les plus anciennes de la croûte continentale, présents depuis au moins 1,5 milliard d’années. À l’heure actuelle, la terre n’en produit plus.
- Pour obtenir un carat (0,2g de diamant), il faut extraire jusqu’à 250 tonnes de minerai. Ainsi les plus grands cratères creusés par l’Homme sont des mines de diamants. Ces cratères appauvrissent les sols environnants qui deviennent infertiles, et les mines terrestres sont en voie d’épuisement, nous explorons actuellement les fonds marins.
- Ce qui est rare est cher, et nécessairement très convoité. L’accès aux sites miniers passe historiquement par le financement de conflits armés et l’exploitation des mines est coutumière du non respect des droits humains dans le cadre de l’extraction : un emploi précaire, dangereux (1), peu ou pas réglementé, des employés sous-payés épuisés par des volumes horaires extensibles (2) concernant parfois des enfants (3).
N’est-il pas paradoxal d’abimer le monde pour s’embellir soi-même ? Et finalement, une fois créé,
qu’est ce qui fait la préciosité d’un objet ? Un diamant est un morceau de carbone dont la valeur est conférée par son poids, sa clarté, sa couleur et la coupe réalisée par un tailleur-gemmologue. Les quatre « C » : Carat / Color / Clarity / Cut, pas la sueur d’un mineur ni le creusement du globe. Depuis quelques années, il existe une alternative au diamant de mine : le diamant créé en laboratoire.
Une alternative éco-responsable aux diamants conventionnels
Chaque révolution passe par des pionniers. Des visionnaires engagés pour le Bien sans faire la concession de leur amour du Beau. En 1884, Jules Verne écrivait l’histoire d’un jeune ingénieur fauché épris de la fille d’un riche diamantaire, dont la main lui avait été refusée. L’amoureux s’était alors penché sur l’absurdité de cette quête de cailloux que personne n’avait pensé recréer. L’auteur ignorait qu’il était, par cette œuvre, le père spirituel du
biomimétisme et des diamants de laboratoire.
Crédits @thegoodgoods – L’étoile Du Sud, Le Pays Des Diamants, Jules Verne Impression sur commande à la Bibliothèque Nationale François Mitterrand.
Les diamants cultivés en laboratoires, une poésie technologique
Le diamant créé en laboratoire (diamant de synthèse ou de culture, ces termes sont synonymes) suit rigoureusement le processus de fabrication d’un diamant naturel. Mère-Nature est généreuse : elle nous a livré la notice et laissé jouer les mains dans la terre quelques centaines d’années afin de copier ses propres modèles à reproduire. Les caractéristiques physiques, chimiques et optiques sont exactement les mêmes que celles des diamants de mine. La seule différence réside dans son origine, son autre naissance, son «alternative». Il est certifié par les mêmes instituts internationaux de gemmologie (GIA, HRD, IGI), et présente un coût inférieur de 30% en moyenne, en réduisant les intermédiaires sur la chaine de production. À la magie de la pierre s’ajoute celle de la science, la virtuosité des mains et des cerveaux humains qui travaillent conjointement à ce que les Êtres et leurs Écosystèmes vivent ensemble, en bonne intelligence. Les diamants de la maison Courbet sont fabriqués aux États-Unis et en Russie, dans des entreprises qui utilisent l’énergie solaire. Les pierres sont ensuite taillées par des artisans à Lyon, Paris et Milan.
L’impact de l’Or conventionnel
L’infini est entre nos mains
L’or est une matière écologique par essence : elle se recycle à l’infini. Pas de déperdition de matière, pas de mélange d’impuretés : les alliages additionnels se désolidarisent à la fonte, c’est ce qui permet par exemple, de reconstituer 100% de la nature d’un 18 carats quand on amène à recycler des bijoux anciens de qualité mélangée. C’est une matière qui nous montre le chemin d’une économie circulaire. Aujourd’hui des solutions existent pour endiguer les conflits liés à son extraction, tel que le
label Fairmined, mais l’impact environnemental des exploitations sera toujours supérieur à celui d’une matière déjà extraite et reconditionnée. L’or est partout, il en existe plus à la surface que dans les profondeurs de la terre : dans les carte-mères ou d’extension, les
chipsets ou les processeurs informatiques. 100% de l’or utilisé par la maison Courbet est recyclé et provient de matériel informatique et industriel.
Courbet, des bijoux en Or recyclé et diamants de synthèse
Marie-Ann Wachtmeister & Manuel Mallen sont les cofondateurs de la maison Courbet. Marie-Ann Wachtmeister est créatrice de bijoux, elle assure la Direction Artistique des collections aux valeurs modernes et à l’esthétique classique. Les lignes sont élancées et libres, portées traditionnellement comme
les bagues de fiancailles, associées ou twistées : certains modèles de bagues se portent également en douces boucles d’oreilles, comme des quartiers de lunes. Les pièces signatures sont inspirées des planètes dont le visages changent en fonction des éclipses. Les joailliers partenaires de la maison perpétuent des savoir-faire anciens dans la pure tradition joaillière de la place Vendôme. La fabrication européenne de l’intégralité des créations fait partie des engagements de la marque. Manuel Mallen est convaincu que l’on ne peut faire bouger les lignes qu’au coeur du système. Il a consacré sa vie professionnelle aux maisons de luxe telles que Piaget, Baume & Mercier, Poiray, c’est à Courbet qu’il dédie maintenant d’autres richesses : l’expérience et le temps.
Gustave Courbet prête son nom à la marque

Tableaux de Gustave Courbet – La dame aux bijoux / Le désespéré
Peintre turbulent père de L’Origine Du Monde, Gustave Courbet est aussi un amoureux des Femmes et de la Nature, révolutionnaire de la place Vendôme. La maison emprunte son nom et porte son empreinte artistique en agitant les standards de pratiques de la capitale mondiale de la joaillerie.
Se soustraire à la menace sans sacrifier la beauté : voilà comment la maison Courbet s’inscrit dans l’Histoire de la joaillerie. Pas en opposition mais en alternative, la vertu de s’adapter à la demande d’un monde qui change.
Aux quatre C de la valeur d’un diamant, nous ajoutons celui de Conscience. Temps pour nous de nous parer d’intelligence.
Au showroom 7 place Vendôme – En présentiel ou par entretien FaceTime
Corner Courbet à l’espace Printemps Haussmann
1er étage du magasin principal, dans l’espace Joaillier
58 boulevard Haussmann à Paris 9e – 7 jours sur 7
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