Les baskets Belledonne, des classiques intemporels maîtrisés à la perfection

L’histoire de la basket est un éternel recommencement

Belledonne s’inspire de l’histoire de la sneaker afin de créer des modèles uniques qui célèbrent ses différentes formes de vie. À cet effet, Mikael et Antonin scrutent les paires iconiques de l’histoire de la sneaker pour en extraire des codes esthétiques qu’ils réinterprètent de manière contemporaine et luxueuse. Leur approche est fondée sur une recherche minutieuse des matières, des volumes, des proportions, des empiècements, mais aussi des éléments architecturaux issus de la rue. Comme des artistes, ils donnent naissance à leur propre vision d’un style ou d’une époque pour créer une version exceptionnelle de la chaussure de sport, conçue, à chaque fois, pour être unisexe.

Antonin Chabanne, co-fondateur de Belledonne

 

Le site Belledonne

Un parfait exemple de ce processus, est la prochaine paire de la marque, qui revisite une chaussure de football des années 1950 ou encore le modèle B6, actuellement en ligne, des runners à l’honneur des années 1970, dont les semelles, plus épaisses modifient l’ensemble de la silhouette et les transforment en une pièce plus mode.

 

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Cuir animal ou alternative végétale, là est la question

Dans un souci de durabilité, la marque a cherché à créer une paire de sneakers à partir de matériaux alternatifs. Ils ont ainsi conçu une version de la B5 en cuir de maïs. Mais bien que l’idée d’une offre constituée entièrement de cuir végane ait été envisagée, les fondateurs ont jugé qu’il était impossible aujourd’hui de trouver une alternative satisfaisante au cuir en termes de durabilité. Ils évoquent également le fait que l’utilisation du terme « végétal » pour qualifier ces matières alternatives n’est pas totalement juste, car elles sont principalement composées de mélanges issus de la pétrochimie. 

“Brûler un cuir est une catastrophe écologique à cause du gaz à effet de serre qu’il émet durant le processus. Quant à l’enfouissement, cela pose un problème d’acidification des sols.” De plus, la peau étant considérée comme un déchet lors de l’étape d’équarrissage, aucun animal n’est spécifiquement abattu pour sa peau dans l’industrie alimentaire moderne. Utiliser du cuir pour la confection de souliers, s’apparente donc plus à une revalorisation vertueuse des déchets modernes.

 

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Faire naître une sneaker d’exception

Le processus de création d’une chaussure de qualité repose sur deux étapes fondamentales : la sélection minutieuse des matières premières et l’assemblage de ces dernières pour donner naissance à un produit final d’exception. Mikael et Antonin portent une attention particulière à la qualité des matières choisies pour la semelle et la tige. Pour cela, ils privilégient des matières d’exception telles qu’un cuir italien et des semelles en provenance de la région des Marches. Bien que cette méthode leur assure une qualité optimale, ils continuent de chercher des fournisseurs plus proches géographiquement afin de réduire l’impact environnemental du transport. 

Les tanneries avec lesquelles travaillent Belledonne sont toutes certifiées Gold par le Leather Working Group, une communauté engagée qui récompense les tanneries aux pratiques les plus responsables. L’artisanat et le savoir-faire sont au cœur de leur processus de production. Pour cela, ils ont choisi de déplacer la confection de leurs sneakers dans une usine familiale à Saint-Jean de Madère, dans le bassin historique de la chaussure au Portugal.

Cette usine de 80 personnes est dirigée par la deuxième génération d’artisans, et est reconnue pour la fabrication de chaussures de luxe pour la France et l’Europe. Et si les fondateurs en sont si fiers, c’est que les dirigeants de l’usine partagent la même philosophie de production : moins mais mieux. Ainsi, chaque paire est confectionnée avec une grande attention aux détails et à la qualité, ce qui se traduit par des taux de retour minuscules pour Belledonne.

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