Où en est-on des vernis non toxiques et eco-friendly ?
Rédigé par Camille Serrada
Le 01 juil. 2022
Minutesde lecture
Les vernis, leur composition et leurs impacts sur notre santé et l’environnement sont des sujets épineux et assez flous pour les consommateur·rice·s. Nous avons souhaité en savoir plus sur la composition des vernis, leur toxicité et les solutions plus responsables. Une experte nous a aidé à y voir plus clair sous la couche plutôt opaque des vernis non toxiques.
Petit point sur les différents vernis et leur pose
- Le vernis classique nécessite une base, un vernis de couleur et un top coat (aussi appelé fixateur). Le séchage se fait à l’air libre et la dépose avec du dissolvant après une semaine et demie voire deux semaines.
- Le vernis semi-permanent requiert une base, un gel méthacrylique mélangé avec un vernis, puis il sèche sous une lampe UV. Sa tenue est estimée à 2 ou 3 semaines environ, la dépose est réalisée en institut le plus souvent et nécessite l’utilisation d’un coton imbibé d’acétone, disposé autour de l’ongle.
- Le vernis gel est réalisé en institut, après la pose d’un gel sur les ongles, il est travaillé afin d’obtenir la forme désirée, il se durcit sous une lampe puis, une couche de vernis coloré est appliquée. La dépose est réalisée 2 à 3 semaines plus tard.
Comprendre la composition d’un vernis et ses composés toxiques
Il est assez complexe de trouver des informations vérifiées et sérieuses sur le sujet des vernis. Nous avons donc sollicité Manon Rossano, ingénieure et docteure en Physico-chimie des colloïdes, elle est spécialiste des émulsions cosmétiques.
Quelle est la composition d’un vernis classique ?
Manon Rossano a listé les composants présents dans un vernis, en les regroupant par fonction.
- Des agents filmogènes (20%)
L’agent filmogène forme le film coloré et résistant à la surface de l’ongle. C’est généralement du nitrate de coton, plus connu sous le nom de nitrocellulose. Il permet notamment d’obtenir de nombreuses propriétés telles que la transparence, l’adhérence et la semi-occlusivité.
Il y a eu de nombreuses tentatives de substitution de la nitrocellulose – qui est un polymère – mais elle continue d’être la base de la formulation des agents filmogènes.
D’après nos recherches, tous les vernis, même les plus « green », comportent de la nitrocellulose puisque, comme l’a évoqué Manon Rossano, il n’y a pas encore de composé pouvant le substituer.
- Une ou plusieurs résines (5 à 10%)
Liste détaillée ici : [1 – référence en fin d’article].
Les résines dites garnissantes permettent de contrôler la quantité de film formé à la surface de l’ongle et viennent en complément de l’agent filmogène. Elles sont le plus souvent obtenues par condensation du toluène sulfonamide (il a été classé controversé/à risque [2]) et du formaldéhyde (interdit en Europe [3]). Leur utilisation va améliorer l’accroche du film sur l’ongle mais elles peuvent relarguer de faibles quantités de formol, et développer des phénomènes de sensibilisation. Cependant, cette résine de formaldéhyde/tosylamide, ne doit pas être confondue avec le formaldéhyde pur, bien plus toxique.
Pour éviter ces réactions allergisantes, les résines sont donc maintenant souvent des résines polyester ou polyuréthane.
- Un ou plusieurs plastifiants (3 à 5%)
Liste détaillée ici : [4 – référence en fin d’article].
Les plastifiants peuvent être de type camphre ou phtalate. Ces produits avérés toxiques sont généralement remplacés par de l’acide citrique.
- Des solvants (70%)
Liste détaillée ici : [5 – référence en fin d’article].
Pour obtenir le film continu de qualité d’un vernis, les résines et surtout la nitrocellulose doivent être dissoutes dans un solvant. Ce sont des esters (ou des cétones) qui vont pouvoir les solubiliser, avec des propriétés d’évaporation bien particulières. En effet, un séchage trop rapide peut conduire à un écaillage, et un séchage trop long à un film trop mou qui pellicule et marque facilement.
- Un agent rhéologique (1 à 5%)
Pour contrôler la viscosité des vernis et éviter que les pigments ne sédimentent, on utilise des agents stabilisants comme des argiles à l’instar du stearalkonium hectorite (il est catégorisé comme « pas terrible » dans la liste INCI Beauty [6]).
- Des pigments et des nacres (1 à 5%)
Pour donner la couleur : les pigments [7]. Les pigments utilisés sont ceux autorisés dans les applications cosmétiques. Finalement, la concentration totale en matière colorante est relativement faible : toujours inférieure à 5%, généralement de l’ordre de 1 à 2%.
- Autres
Le benzophenone-1 est un agent stabilisant et un absorbant UV, il est considéré comme étant à risque et controversé [8], c’est un perturbateur endocrinien suspecté.
Le diméthicone est un silicone, il n’est pas nocif pour la santé mais son impact environnemental peut être questionné [9].
L’une des problématiques des vernis est le dosage des ingrédients, il n’est pas indiqué sur les emballages ni sur les sites des marques. Cependant, retenons que les ingrédients sont listés par ordre décroissant en fonction de leur présence dans le produit. Plus le dosage d’un ingrédient est important, plus vous le trouverez au début de la liste.
Les composés toxiques ou controversés à éviter dans nos produits pour les ongles
Plusieurs études prouvent l’intérêt (et les préoccupations) pour les compositions des vernis.
- En 2017, l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a publié un rapport sur les risques encourus par les professionnel·le·s de l’onglerie [10]. L’évaluation a identifié 696 substances dans la composition des produits et dans l’atmosphère de travail dont 60 ont été classées CMR (cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction) et 90 substances ont été jugées préoccupantes [11].
- En 2007, le règlement REACh (signifie Registration, Evaluation and Autorisation of Chemicals) a été créé afin de « recenser, évaluer, contrôler les substances chimiques fabriquées, importées ou mises sur le marché européen » [12]. Il répertorie les SVHC (Substances of Very High Concern, traduit par Substances de Très Haute Préoccupation) dans la « liste des substances candidates », mises à jour 2 fois par an par l’ECHA (Agence européenne des produits chimiques) [13].
Nous avons établi une liste des substances avérées toxiques qui ne devraient pas se retrouver dans la composition d’un vernis :
- Le dibutyl phthalate (DBP ou DPB) est une substance CMR (cancérogène, mutagène ou toxique pour la reproduction) et un perturbateur endocrinien pour la santé humaine). Il est interdit depuis 2009 dans les cosmétiques.
- Le toluène est une substance CMR
- Le xylène est très persistante et très bio-accumulable (vPvB)
- Le Camphor (le camphre synthétique) peut être considéré comme un neurotoxique et provoquer des réactions allergiques, il reste autorisé aujourd’hui.
- Le formaldéhyde est un perturbateur endocrinien et cancérogène. Il est interdit depuis 2019.
- La colophane.
Le règlement européen cosmétique interdit les substances CMR, mais une dérogation peut être utilisée dans certains cas. Les catégories 1A ou 1B (substances dont le danger est avéré ou supposé) « peuvent être employées dans les cosmétiques si elles sont en conformité avec les exigences de sécurité alimentaire, s’il n’existe aucune autre substance de substitution appropriée et si le Comité scientifique européen pour la sécurité des consommateurs a considéré leur utilisation pour un usage déterminé comme sûr » [14].
Ces composés n’appartiennent pas à la « liste des substances candidates » mais sont à éviter :
- Résine de formaldéhyde ou tosylamide, même si elle est moins néfaste que le formaldéhyde, la résine en libère en petites quantités
- Benzophenone-1 est considéré comme étant controversé et à risques, c’est un perturbateur endocrinien suspecté [8]
- Tributyl citrate est un perturbateur endocrinien suspecté [15]
- Styrène
- Colophane
- Parabènes
- Ethyl tosylamide
- Résines : tosylamide/epoxy resin, colophonium/resin.
Manon Rossano souligne que « les ingrédients, aujourd’hui autorisés dans nos cosmétiques, sont tous soumis à une législation et une réglementation à jour sur les dernières études toxicologiques ».
Dans la revue Le petit guide santé de la beauté [16], réalisé par l’Association Santé Environnement France, les perturbateurs endocriniens, présents dans le vernis, n’impactent pas les personnes de la même manière « suivant le profil génétique, le type de produits, l’âge, le sexe, la fréquence ou la durée de l’exposition ». En effet, d’après l’étude réalisée sur les professionnelles de l’onglerie, la liste des pathologies auxquelles elles peuvent faire face, après avoir été en contact avec certains composés, est longue. L’élément majeur exposant à des risques les particuliers est l’inhalation mais ce sont les professionnel·le·s de l’onglerie, constamment en contact avec les produits, qui sont le plus exposé·e·s aux pathologies et peuvent pâtir des conséquences graves [9].
Le polymère : peu toxique pour la santé humaine mais problématique pour l’environnement
S’il y a bien un élément qui est nocif pour l’environnement, c’est le polymère de synthèse. Manon Rossano nous explique : « Les polymères sont des très grosses molécules, appelées aussi macromolécules, et qui sont fabriquées à partir de l’enchaînement de plusieurs molécules identiques les unes à la suite des autres ; on prend souvent l’image du collier pour illustrer sa structure. Ils peuvent être soit d’origine naturelle soit synthétiques – c’est-à-dire qu’ils ont été fabriqués en laboratoire. Parmi les polymères naturels, on peut notamment citer les protéines, la cellulose, l’amidon. Quant aux polymères synthétiques : les résines, les plastiques, les peintures, etc.
Le développement des polymères synthétiques a permis d’obtenir des matériaux nouveaux et avec des propriétés chimiques nouvelles qui n’étaient pas forcément faciles à obtenir avec des polymères naturels déjà existants. Chimiquement parlant, cela a été une véritable révolution dans le monde des matériaux : on a pu développer des composés pour obtenir des matériaux plus résistants aux chocs, aux agressions thermiques et chimiques, plus légers et aussi plus simples à mettre en forme d’un point de vue industriel. »
Effectivement, on dit que les polymères synthétiques sont des dérivés de la chimie du pétrole car ils sont fabriqués à base d’hydrocarbures qui sont des molécules constituées d’atomes de carbone et d’hydrogène, et contenant également parfois du soufre, de l’azote et de l’oxygène. La modification chimique de ces molécules permet ainsi d’obtenir des polymères utilisés dans un très grand nombre d’applications, et notamment les vernis cosmétiques.
Au niveau de la toxicité, le polymère est une grosse molécule, donc, a priori, elle n’aura pas de voie de pénétration facile dans l’organisme. En revanche, les produits nécessaires à l’obtention de ce polymère (le monomère et/ou des initiateurs ou catalyseurs de la réaction chimique) sont eux des composés chimiques considérés comme plus toxiques pour l’organisme. Le polymère peut également être sujet à des réactions de dégradation liées à ses conditions de conservation (UV, température, oxygène…) et libérer ainsi des composés plus toxiques.
Enfin, certains polymères auront une durée de vie plus importante et donc une dégradabilité plus faible, ce qui peut poser problème d’un point de vue de l’écotoxicité et de l’environnement.
Idéalement, les polymères de synthèse sont à bannir :
- La nitrocellulose vient du coton mais est transformée par la suite en polymère de synthèse
- L’adipic acid/neopentyl glycol/trimellitic anhydride copolymer
- Le polyurethane-11
- Le polyethylene terephthalate
- La tosylamide/expoxy resin
- Les acrylates copolymer
- Le phthalic anhydride/glycerin/glyceril decanoate copolymer
- L’oxidized polyethylene
- L’isophorone diamine/isophthalic acid/tromethamine copolymer.
Existe-t-il des vernis non toxiques ? Quelles en sont les limites ?
Les marques se situent entre la recherche et le greenwashing
Rappelons qu’un vernis non toxique signifie qu’il n’est pas nocif pour la santé humaine. Le vernis miracle – non toxique et naturel – n’existe pas. Les marques véritablement engagées se lancent dans la recherche afin de trouver des solutions aux produits toxiques pour la santé et l’environnement. Désormais, on trouve des vernis x free, c’est-à-dire qu’ils sont exemptés de certains composés jugés toxiques ou à éviter, ces vernis vont de 3 free à 14 free. Cependant, dans cette liste de composés bannis des vernis x free, nombre d’entre eux sont déjà interdits par la réglementation des cosmétiques. Ici, se pose donc la question du greenwashing.
En effet, les consommateur·rice·s attendent davantage de transparence de la part des marques d’autant plus que le sujet des vernis est plutôt nébuleux, il est donc facile de tomber dans l’outil marketing annonçant la suppression de 14 composés toxiques ou nuisibles. C’est d’ailleurs ce que souligne Manon Rossano : « Je pense que certaines marquent peuvent parfois surfer sur ce côté “green” d’un point de vue marketing, et qu’il peut arriver qu’il n’y ait pas de réelle modification des formulations et de choix d’ingrédients plus bénéfiques, mais seulement des pirouettes réglementaires pour afficher de nouvelles revendications sur le packaging. »
De plus, derrière les mots green, naturels, bio n’y a-t-il pas de la tromperie ? Chaque marque a sa définition d’un vernis green, l’interprétant selon son bon vouloir. Sa traduction littérale étant « vert », cela signifierait qu’un vernis green est naturel. Nous l’avons vu précédemment, la composition des vernis ne va pas dans ce sens. Un vernis peut être qualifié de naturel si tous les ingrédients le sont, il en est de même pour l’appellation bio. Avec ces termes, les marques nous induisent en erreur, si les composés nocifs pour la santé humaine sont en partie supprimés, peut-on les qualifier de vernis non toxiques ?
Le rôle des marques reste de réaliser un travail de transparence, de pédagogie afin de donner les clés aux consommateur·rice·s qui pourront acheter un vernis sans devoir investiguer pendant des heures avant de passer à l’achat.
La composition d’un vernis plus « clean » peut-elle être le rendre aussi esthétique ?
Voici la réponse de Manon Rossano : Au-delà de ces premiers constats de toxicité de base, aujourd’hui la balance bénéfice / risque reste difficile à établir car on veut des produits toujours plus performants mais avec des ingrédients non issus de la chimie de synthèse classique mais biosourcés. Et c’est assez difficile à avoir ! La chimie de synthèse est là pour répondre à des besoins consommateurs et industriels dans le but d’apporter des bénéfices qu’on ne peut pas toujours obtenir simplement avec des composés plus simples.
Si on veut un vernis semi-permanent avec une tenue parfaite, une résistance aux chocs et un séchage rapide, aujourd’hui on ne peut pas se passer de polymères. Les polymères synthétiques connus, issus de la chimie du pétrole, sont petit à petit remplacés par des polymères dits biosourcés c’est à dire issus de matière première naturelle renouvelable, d’origine non fossile.
Leur efficacité dépend des alternatives proposées. Parfois, on peut lire qu’il vaut mieux utiliser un vernis à l’eau pour éviter les solvants chimiques… pourquoi pas, mais dans ce cas, il faut avoir en tête que ce vernis aura une tenue, une résistance et peut-être une consistance beaucoup moins performante que des vernis classiques. En guise de solution, on connaît des polymères synthétiques : le PLA, par exemple, qui valorise les déchets non alimentaires du maïs, ou les bioplastiques composés à partir de coproduits de canne à sucre. Certaines marques travaillent sur des compositions avec ce type d’ingrédients, et j’imagine que la recherche sur ce type de composés avance chez les industriels afin d’obtenir des produits toujours au plus proche de la performance technique et de la conscience écologique.
Vous l’aurez compris, il n’y a pas de vernis à la composition idéale. Cependant, on peut imaginer des solutions pour réduire notre impact sur notre santé et l’environnement.
En tant que consommateur·rice·s, que peut-on faire ?
Ne pas se fier à UNE seule marque
Ce n’est pas parce qu’une marque de vernis se dit clean qu’il faut la suivre les yeux fermés. Plusieurs produits d’une même marque n’ont pas les mêmes qualités et certains composés sont retirés d’un vernis à l’autre.
Privilégier les vernis x free et dont une partie de la composition est biosourcée
Certes, il y a sûrement une part de greenwashing mais, plus on s’approche des vernis 14 free (le maximum actuellement) et/ou avec une composition biosourcée, plus on a de chance de s’éloigner des composés problématiques.
Réduire notre utilisation de vernis et espacer les poses
Et si on achetait nos 2 teintes de vernis favorites sans collectionner les couleurs – dont pour certaines on ne mettra jamais ? On les alterne pour ne pas se lasser et surtout on laisse respirer nos ongles, histoire de se délecter de leur couleur naturelle entre deux poses.
Limiter les poses en institut et porter un masque
Se faire une nouvelle manucure – et d’autant plus lorsqu’il s’agit de la pose d’un vernis semi-permanent ou gel – c’est aussi exposer les professionnel·le·s de l’onglerie et soi-même, principalement à l’inhalation de produits toxiques. Il est recommandé de porter un masque de type A1P2 ou P2 pour les professionnel·le·s [10]. Afin de limiter votre exposition, nous vous recommandons d’utiliser un masque FFP2.
Solliciter les marques à être davantage transparentes
Est-ce vraiment normal que les consommateur·rice·s soient si peu informé·e·s sur la composition exacte des cosmétiques, et dans notre cas des vernis ? Pas vraiment, on aimerait comprendre les composés à éviter et on préfèrerait une marque qui nous explique qu’elle travaille à la substitution de certains éléments plutôt qu’un bon vieux greenwashing. On se doute qu’on ne va pas trouver un vernis non toxique, naturel et à la composition bio en un claquement de doigt, on veut juste de la transparence.
Consulter pour les peaux sensibles et à tendance atopique
On ne peut que vous conseiller de vous tourner vers un·e dermatologue afin d’avoir l’avis d’un·e professionnel·le de la santé.
Références
[1] Tosylamide/epoxy resin, adipic acid/neopentyl glycol/trimellitic anhydride copolymer, acrylates copolymer, phthalic anhydride/glycerin/glycidyl decanoate copolymer, isophorone diamine/isophthalic acid/tromethamine copolymer, polyurethane-11, polyacrylate-4, colophonium / rosin, poly (1-hydroxy-1-phenyl-propylene), oxidized polyethylene, polyethylene terephthalate
[2] Ingrédients INCI Beauty, Toluène
[3] Ingrédients INCI Beauty, Tosylamide/formaldehyde resin
[4] Tributyl citrate, acetyl tributyl citrate, , citric acid, ethyl tosylamide
[5] Ethyl acetate, butyl acetate, propyl acetate, isopropyl alcohol
[6] Ingrédients INCI Beauty, Stearalkonium hectorite
[7] Alumina, silica [nano] / silica, synthetic fluorphlogopite, tin oxide, , ci 77002 / aluminum hydroxide, , [+/- may contain, ci 77891 / titanium dioxide, ci 19140 / yellow 5 lake, ci 77491, ci 77492, ci 77499 / iron oxides, mica, ci 15850 / red 7 lake, ci 15850 / red 6 lake, ci 77120 / barium sulfate, ci 15880 / red 34 lake, ci 77163 / bismuth oxychloride, ci 77510 / ferric ferrocyanide, ci 77400 / bronze powder, ci 77266 [nano] / black 2, ci 77000 / aluminum powder, ci 77288 / chromium oxide greens, ci 42090 / blue 1 lake, ci 45410 / red 28, ci 60725 / violet 2, ci 77400 / copper powder, ci 75470 / carmine, ci 45370 / orange 5, ci 45380 / red 21, ci 15850 / red 7]calcium aluminum borosilicate, silica, calcium sodium borosilicate.
[8] Ingrédients INCI Beauty, Benzophenone-1
[9] Ingrédients INCI Beauty, Dimethicone
[11] Parmi les 696 substances :
- 60 substances avec classification CMR (= classe de danger la plus élevée) dont (métha)acryalts, phtalates, parabènes, céto/ane, aldhéhydes, alcanes, alcools, aromatiques, siloxanes, dérivés chlorés, amines aromatiques, dérivés benzétiquesn terpènes, composés inorganiques, peroxydes, dérivés phosphores, amides, dérivés d’acides, résines (le phtalate de dibutyle et le n-hexane sont interdits depuis 2009)
- 90 autres substances ont été jugées préoccupantes parmi elles : une vingtaine d’hydrocarbures aliphatiques et alicydiques, alcools, dérivés benzéniques, cétones.
[12] Vous avez dit SVHC ? Apcosmeticconsult, 2022
[13] Fin mai 2022, la liste comporte 233 SVHC.
[14] Les substances classées CMR, Febea
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