Peut-on être vert·e quand on s’épile ? 3 alternatives aux rasoirs jetables !
Rédigé par Hélène Kaufmant
Le 12 déc. 2022
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Plutôt que de se questionner sur le bien fondé ou non de l’épilation, regardons ce que nous disent les chiffres : rien que pour la seule marque BIC, ce sont 11 millions de rasoirs en plastique qui sont jetés chaque année – soit près de 7 700 rasoirs chaque minute [1]. En ce qui concerne la consommation annuelle de l’Amérique du Nord, ce sont plus de deux milliards de rasoirs jetables qui se retrouvent à la décharge ou dans la nature et qui mettront plusieurs siècles à se dégrader… On n’a du mal à s’imaginer les proportions mondiales que seule l’épilation au rasoir peut prendre ! Et encore, nous vous avons fait cadeau des chiffres catastrophiques concernant l’épilation à la cire utilisant des matériaux non réutilisables eux non plus. Maintenant que c’est dit, vers quoi peut-on se tourner si l’on souhaite supprimer nos poils ?
3 alternatives aux rasoirs jetables pour s’épiler / retirer ses pois
Solution n°1 : le rasoir de sûreté
Le rasoir de sûreté par Bambaw
Breveté depuis 1847, le rasoir de sûreté a eu plusieurs siècles pour prouver son efficacité aussi bien pour la peau des hommes que pour celle des femmes. Peu à peu délaissé au fur et à mesure du développement de la société de consommation, le rasoir de sûreté (ou de sécurité) à le vent en poupe ces dernières années pour plusieurs raisons :
– C’est un objet solide fabriqué à partir de matières nobles, que l’on peut aisément garder toute une vie et passer de générations en générations.
– Un bon rasoir de sûreté n’a pas un coût d’investissement trop important (comptez une vingtaine d’euros) et il est rapidement rentabilisé puisque vous ne paierez plus que les recharges de lames.
Nota Bene : comptez un peu moins d’un euro pour 5 recharges qui durent entre 5 à 10 rasages.
– Plus hygiénique et efficace, il a le bon goût de ne laisser aucune rougeur, poils incarnés ou petits boutons après le passage de la lame.
Solution n°2 : la cire zéro déchet
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Pour les perfectionnistes, à l’affût du moindre poil, rassurez-vous : il est possible d’allier une démarche environnementale à la précision d’un salon de beauté. Pour cela, l’une des meilleures solutions existant sur le marché reste celle d’investir dans un kit professionnel mais dans une version zéro D ! Pour cela, vous aurez besoin de :
– Un chauffe-cire professionnel afin d’éviter de futurs achats de remplacement à cause d’un produit de mauvaise qualité, non réparable.
– Une cire pelable bio achetée en gros auprès d’un revendeur esthétique que vous pourrez plus tard composter (adieu les emballages inutiles !) comme celle-ci ou celle-là.
– Investir dans une spatule en inox
Vous dites ainsi adieu aux déchets tout en optant pour la meilleure qualité d’épilation.
Notre astuce : pour celles et ceux qui ne souhaitent pas investir dans un chauffe-cire, il existe des kits prêts à l’emploi et rechargeables.
Solution n°3 : l’épilateur électronique bien pensé
Si vous souhaitez que certaines zones de votre corps soient imberbes en un temps record ou de façon définitive, il est possible de se tourner vers des solutions offertes par la technologie. Mais attention, comme ces appareils ne sont pas réutilisables à l’infini, il faut suivre certaines règles afin de rester dans une optique zéro déchet :
1) L’épilateur électrique : on le choisit d’une marque connue et qui a fait ses preuves (neuf ou de seconde main). Mais surtout, on s’engage à le garder longtemps et à le réparer si c’est nécessaire. Ces petits appareils sont de petits bijoux mais ne s’avèrent pas générer moins de déchets que les solutions jetables sur le très long terme, d’autant plus que ces appareils se recyclent mal.
2) L’épilation laser : avec ce type d’épilation, nous passons à une autre catégorie : coûteuse et permanente. Elle ne s’adapte pas à tous les budgets et étant définitive, ne vous permettra pas de changer d’opinion si vous souhaitez par exemple, laisser pousser vos poils à l’entrejambe ou aux aisselles. Nécessitant en moyenne 6 à 8 séances par zone, n’investissez pas dans ce type d’appareil chez vous, vous n’en aurez plus l’usage après un an et tout cet électronique dont la production pollue, prendra la poussière. Mieux vaut partager un seul appareil professionnel dans une clinique spécialisée, ce qui vous assure en plus la sécurité d’un geste exécuté par un·e professionnel·le de santé.
Référence
[1] LSA Conso
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