Nos meilleures éco-astuces pour protéger vos cheveux cet été
Pas de congés pour vos protégés ! L’été vos cheveux sont malmenés. Entre sel, chlore, vent, soleil, températures extrêmes… Ils ne vous disent pas merci. Découvrez nos meilleurs conseils pour prendre soin naturellement de votre fibre. Bien que l’on aimerait s’arroger le droit de faire quelques écarts, si vous tenez à votre longueur / couleur / décoloration, il faudra pourtant réviser les classiques du soin capillaire.
On apprécie les reflets dorés mais beaucoup moins lorsque l’Or paille se transforme en botte de foin.
Les gestes à adopter pour limiter la casse
Avant même de passer par l’étape de l’application de produits salvateurs, sachez que de simples gestes mécaniques peuvent déjà fortement contribuer à sauver votre chevelure.
Conseil n°1 : on attache ses longueurs
On vous l’accorde, le contact de ses cheveux libres au vent est plutôt (très) satisfaisant. Mais que cela soit des brises ou des rafales, cet air qui circule dans notre crinière apporte avec lui une quantité importante de poussières qui viennent obstruer et ternir notre fibre. Si nous ajoutons à cela le fait que l’air soufflé dans nos cheveux les assoiffe et les emmêle… On a vite envie de dire bye bye au rêve romantique de ressembler à Pocahontas lors de ses adieux à John Smith.
La solution la plus simple pour éviter de les abîmer ou de les rendre cassants est tout simplement de regrouper vos cheveux en les attachants. Pour la suite, à vous de laisser libre cours à votre créativité : nattes, chignons, queues de cheval …
Conseil n°2 : Portez le chapeau
Ce conseil vaut pour toutes et tous mais est particulièrement avisé si vous avez abîmé la fibre de vos cheveux par des balayages, des décolorations, des colorations ou même des extensions. Suite à ces procédés fragilisants, l’objectif est de limiter les dégâts et d’éviter un maximum les rayons du soleil et les frictions du vent sur des cheveux devenus poreux. Pour y parvenir, rien de mieux que de se chapeauter, vous éviterez ainsi tout contact avec leurs ennemis !
Si vraiment vous ne pouvez pas vous passer d’un rafraîchissement couleur, faites-le le mois qui précède votre départ en vacances.
Notre tips : optez pour des matières naturelles qui permettent à votre cuir chevelu de respirer convenablement et vous aide par la même occasion à rester au frais.
Conseil n°3 : l’eau oui, mais avec parcimonie
L’eau c’est la vie : oui, mais ce n’est pas applicable à toutes les situations… La meilleure des solutions reste d’éviter d’exposer ce poil adoré trop fréquemment à l’eau. En effet, un cheveu au contact de l’eau de façon régulière gonfle puis reprend sa forme initiale. Cet effet yoyo, n’est bon ni pour notre corps ni pour nos cheveux qui se fatiguent et s’abîment : c’est ce que l’on appelle plus communément le phénomène de fatigue hygrale.
Facile à dire, seulement, ce n’est pas simple lorsque l’on transpire à grosses gouttes – thanks réchauffement climatique – ou plus simplement lorsque l’on souhaite se baigner. Et comme on ne veut / peut arrêter ni l’une ou l’autre de ces actions parfois salvatrices, voici ce que l’on peut faire :
- Avant de piquer une tête et de vous exposer au sel ou au chlore, on pense à gorger les cheveux d’une eau claire (pas forcément potable) ce qui permettra de faire barrière à l’autre liquide. Le poil aura déjà été gorgé d’eau et n’aura presque plus de place à faire aux agresseurs. Pour que l’action reste réalisable partout où vous aller vous pouvez garder dans une bouteille l’eau de vos légumes ou de votre riz. Vous intégrerez ainsi une action zéro déchet à votre routine sauve-qui-peut !
- Une fois sorti·e de bain ou après un épisode d’intense transpiration, on se sèche délicatement avec une serviette (et si on peut, on la choisi en microfibre).
- De retour, on préfère rincer les cheveux afin d’éliminer tous les résidus de poussières, de sel, de chlore, de sable qui pourraient l’étouffer et on lave avec un shampooing TRÈS DOUX sans sulfates que l’on fait suivre par un après-shampooing et un masque capillaire.
- Par contre, on ne lésine pas sur l’hydratation interne et on boit avant d’avoir soif (sinon c’est que le processus de déshydratation a déjà commencé) ! C’est aussi un geste beauté puisqu’un cheveu hydraté de l’intérieur sera plus résistant dans un environnement qui lui est hostile.
Conseil n°4 : on prête une grande attention aux sprays UV
Tous les sprays ne sont pas à condamner, seulement, lorsque l’on souhaite évoluer vers une consommation plus responsable (pour les animaux et notre planète) on a rapidement tendance à vouloir fabriquer nos propres produits. Un réflexe dont il faut se méfier, en tout cas lorsqu’il s’agit d’un domaine flirtant dangereusement avec la santé et qui peut avoir des conséquences graves. Malheureusement pour nous, aujourd’hui, aucune huile végétale n’a été reconnue scientifiquement comme étant capable de nous protéger des UVA et des UVB. La seule option disponible reste celle des filtres synthétiques qui mettent en péril les récifs de coraux… À éviter donc.
Pour faire bref, les huiles ne sont pas interdites mais elles ne sont conseillées face au soleil que si vous prévoyez de vous immerger dans l’eau. Dans ce cas, elles créent une fine barrière protectrice !
En dehors de l’exposition, pas de restriction, on peut en appliquer généreusement au retour de la plage / piscine / randonnée pour réaliser un bain d’huile bien mérité !
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